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 mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you

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Nathaniel McMillen
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Nathaniel McMillen

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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptyVen 22 Mai - 20:41

Elle devait quand même bien se douter que je ne la laisserais jamais payer la moitié, non ? Je n’étais même pas sûr qu’elle connaisse le prix d’un tel bien immobilier. Par contre, ce dont j’étais sûr, c’est que son salaire annuel ne suffirait même pas pour payer la moitié du penthouse. Je pourrais toujours trouver une solution à ce moment-là. C’était à moi de faire un geste, non ? « Tu pourras participer à l’achat du penthouse. Mais uniquement si tu me dis à quelle association tu voudras que je verse de l’argent. Je ne vois pas pourquoi il n’y a que toi qui peux le faire. » Si elle voulait vraiment payer une partie du penthouse, elle n’aurait plus rien. Et je n’en avais pas envie. Donner de l’argent à des associations avait l’air de lui tenir vraiment à cœur et si Lyn est heureuse, je le suis aussi. « Sauf quand tu sors. Et du coup tu sors souvent comme ça ? » Ma question était plutôt de savoir si ça lui arrivait souvent de finir la nuit avec un mec dans son lit, comme hier. Mais je n’avais pas envie de lui demander comme ça, d’autant plus que j’étais persuadé que la réponse ne me plairait pas. « Parce que tu crois que les hommes ne te regarderont plus si je te donne la main ? Ce n’est pas si simple que ça tu sais. Tu es trop belle pour que les hommes ne te regardent pas.» Elle me faisait trop rire. Bien sûr que si les hommes se retourneraient sur son passage, même si je marquais mon territoire. Et ça ne me plairait pas mais ça passerait quand même mieux si je pouvais montrer qu’elle était à moi. « Tu n’as qu’à profiter de ta soirée avec moi… Je te laisserai boire, discuter et je pourrai même t’occuper si tu ne sais pas dormir. Je ne vois pas pourquoi tu as besoin de quelqu’un d’autre pour faire tout ça. » C’était vrai non ? Ce serait peut-être les derniers instants que nous aurions alors autant en profiter. Après, je la comprenais, elle essayait déjà de se détacher tant bien que mal parce qu’elle devait se protéger. Et je voulais aussi la protéger, plus que tout. Ah non, pas le nombre de voitures. « Je ne sais pas exactement. Je dirais près de quarante. Un peu plus sûrement. Mais je ne les utilise pas toutes de toute façon. » C’était même près de cinquante puisque j’en achetais environ deux par an depuis que j’avais dix-huit ans. Enfin non, j'en refaisais une pour mon anniversaire de mon père et puis j'en achetais une et parfois, je faisais des folies et j’en achetais plus qu'une. Ca montait vite… Du coup, j’avais construit un garage sous-terrain à l’entreprise et je les laissais toutes là, comme dans un showroom. J’adorais cet endroit. « Si tu veux, je t’emmènerai les voir une fois. » Elle n’en avait probablement rien à faire mais ça me faisait plaisir de partager ma passion avec elle et puis comme ça, elle voyait que j’essayais aussi de faire des efforts et de tout lui montrer, même si je savais qu’elle désapprouverait tout ce que j’avais. Après que je lui ai dit avoir peur, elle m’avait regardée et elle avait encore cette étincelle dans ses yeux. Je devais prendre sur moi pour ne pas prendre sa main. Elle avait effleuré la mienne. C’était un geste qui paraissait anodin, mais je savais que ça voulait dire qu’elle était là pour moi, qu’elle m’entendait et ça me faisait du bien. « Tu veux dire que tu serais prête à vivre ici ? Mais et l’hôpital ? Je ne mentais pas tout à l’heure, hein ! Tu as une place ici, dans mon hôpital, n’importe quel poste, Lyn. Tu choisis. Ou alors, tu m'envoies ton CV et je t'engage sur la base de tes compétences.» J’avais le sourire aux lèvres. Elle voulait bien venir vivre ici. J’avais rarement été si heureux. Et elle était tellement douce avec moi. Quand elle tenait de tels propos, j’avais envie de tout abandonner et de partir avec elle. Mais je devais garder les pieds sur terre dans que je n’avais pas répondu à toutes les questions que je me posais.  « Je suis sûr, Lyn. Je pourrais attendre des heures pour toi. Et je sais que l’hôpital compte beaucoup pour toi. Je l’accepte. Donc je te le montrerai en t’attendant sur le parking autant qu’il le faudra. Après, si tu viens travailler dans mon hôpital, ça m’arrangerait parce que je ne devrai pas faire de créneaux, j’ai ma place attitrée. » Je l’avais regardée en rigolant. « Et tu sais quoi ? Je pourrai même faire une entorse au règlement rien que pour toi et aller chercher des trucs au McDo après. Normalement, je n’autorise personne à manger dans ma voiture. Règle d’or. Alors tu vois, ça, c’est de l’amour. » Je n’étais jamais allé au McDo non plus mais les gens normaux aussi faisaient ça, non ? Discuter ainsi avec elle me rendait heureux.
Bon, tout ça n’avait pas duré bien longtemps puisqu’elle avait recommencé à me provoquer dans ce magasin. Elle continuait à tenir tête. Ce n’était pas possible. « Jaylinn, tu es têtue, tu le sais ça ? Il y a bien quelque chose que je peux faire pour t’empêcher de coucher avec ton avocat, rassure-moi ? » Sérieusement, je ne pouvais pas la laisser faire ça. Je ne sais pas encore ce que j’allais faire mais je me battrais pour qu’elle ne finisse pas dans son lit, c’était impossible. « Tu ne veux pas non plus t’arranger pour tomber enceinte de lui tant qu’on y est ? Tu cherches des moyens de me blesser, non ? » J’étais vraiment vraiment énervé et je savais que je devais me calmer. Je me fâchais rarement mais Lyn avait le don pour me mettre en rage. J’étais beaucoup trop possessif envers elle. Lyn avait pris la robe et était allée dans la cabine d’essayage. Il y avait beaucoup trop de monde, je ne supportais pas ça. Je devais faire vite pour ne pas qu’elle voit ce que je comptais faire. J’étais allée trouver la vendeuse à l’entrée et je lui avais donné quelques billets en lui demandant de dégager les autres gens et de s’assurer que plus personne ne viendrait dans ces cabines-ci. Pas besoin que tout le monde m’entende parler avec Lyn. Qui avait enfilé sa robe. J’avais écarquillé les yeux. Elle était magnifique mais beaucoup trop suggestive. « J’en pense que ta sœur va te tuer. Si je ne le fais pas avant. » J’avais dit ça beaucoup trop gentiment du coup, je repris un ton sec. Je m’étais avancé dans la cabine pour la rejoindre. « Lyn, tu essayes de faire quoi là ? Je suis déjà assez jaloux comme ça, non ? Tu n’as pas besoin de jouer de tes atouts, tu sais. Quand je te vois, je n’arrive plus à réfléchir. Alors quand tu portes des vêtements comme ça, j’ai l’impression que je n’ai plus de cerveau. Parce que tout ce que j’ai envie de faire, c’est t’enlever cette robe. » Je l’avais ensuite embrassée aussi langoureusement que le matin. J’avais défait sa fermeture éclair et j’avais fait glisser mes doigts tout au long de son dos jusqu’au creux de ses reins. On était dans un magasin, enfin si on pouvait appeler ça comme ça, et je ne comptais donc pas aller plus loin. Je voulais juste qu’elle aussi perde ses moyens comme je perdais les miens quand elle me montrait de tels vêtements. Ou sous-vêtements, surtout. Je m’étais reculé pour qu’elle reste sur sa faim. « Moi aussi, je peux jouer, tu sais. » Je ne savais peut-être pas la provoquer de la même manière, mais j’avais mes manières moi aussi. Et non, ce n’était bien. Mais c’est elle qui avait commencé, non ?
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Jaylinn Anderson
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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptyVen 22 Mai - 21:39

Participer? Comment ça, participer? Comme si ça allait me convenir. Je voulais que l’on partage équitablement. Nous étions un couple et c’est comme cela que ça fonctionnait. Je le regardais alors. « On fera moitié-moitié. Et si c’est trop cher pour moi, on prendra quelque chose de plus petit. ». Il n’allait pas céder. Il y avait peu de chance. Par contre, sa deuxième partie de phrase me fit un peur. Il voulait sérieusement que je lui donne le nom de l’association? Cela m’embêtait. Je ne voulais pas lui raconter mon histoire. Pas maintenant. Peut-être jamais d’ailleurs. Mais là, je le refusais de toute façon. Bon, après, il ne me posait pas la question explicitement maintenant. Il y avait encore moyen d’éviter. « Je te dirai. Mais tu n’es pas obligé, tu sais. Je fais très bien cela toute seule. J’irai leur donner un coup de main de temps à autre. ». Je pouvais toujours opter pour le mensonge aussi… Même si je m’étais promis de ne pas le faire. Il y a peut-être certains cas qui pourraient dérogés à la règle, non? Et celui-ci me semblait être bien! Venait la question des sorties. Nous faisions connaissance Nate et moi. Il osait me poser de vraies questions. Et ça faisait plaisir! « Un soir sur deux à peu près. En fait, dès que je ne suis pas de garde. Je n’ai personne qui m’attend à la maison. Alors, autant aller m’amuser, non? ». Je lui avais souri. Je ne supportais pas rester à rien faire et ne m’endormais que quand j’étais épuisée. Je ne revenais pas chaque soir avec un mec différent. C’était souvent les mêmes d’ailleurs. Je savais quels étaient les bons coups. C’était plus simple quand on se connaissait. Pas de chichi. « Disons que tu es moins attiré si tu vois qu’elle est déjà avec quelqu’un. Non? ». J’en étais persuadée. Quand je me promenais avec Liam, il n’y avait jamais un homme qui avait osé me siffler. Mais lorsque je me promenais seule, c’était presque systématique. Pourtant, je portais le même type de vêtements. Je n’avais pas besoin d’être provocatrice si un homme me satisfaisait sur tous les points. Cette soirée, il ne voulait définitivement pas que je la passe avec un autre que lui. Il n’arrivait pas à s’y faire. « Parce que toi, tu te maries demain, Nathaniel. Tu ne vas pas passer ta dernière nuit avec moi. Tu dois réfléchir. Avoir tes idées en place pour lui dire oui demain. ». Je savais que c’était peine perdue. Il n’allait pas fuir, pas si peu de temps avant le mariage. Je devais me faire une raison. Qui ferait ça? « Et puis, je ne peux pas faire ça. June est ma soeur tout de même. J’ai beau la détester au plus haut point, elle reste ma soeur… ». Je ne pouvais l’accepter dans mon lit ce soir ou même un autre soir. Il était mon beau frère. Il fallait vraiment que je m’en tienne à ça. Même si c’était très difficile! Les voitures … quarante voitures? Mais comment c’était possible? Je n’en avais même pas une, moi! « Oui, tu pourrais me les montrer une fois. Je suis curieuse! ». Est-ce que je devais ajouter que ce serait uniquement si nous pouvions être officiellement ensemble, lui et moi? Je pense que non. Il devait l’avoir compris, il vivait sûrement dans un monde imaginaire. Il devait peut-être se rassurer. Quoi que, vu ce qu’il m’avait dit ensuite, ce n’est peut-être pas le mot que j’aurai utilisé. Il avait besoin de moi, je le savais. Et je semblais savoir le canaliser. Cela me plaisait bien! « Bien sûr que je suis prête à vivre ici, Nathaniel. ». Auparavant, il ne m’avait jamais réellement posé la question. Je n’avais aucune attache dans ma ville actuelle. J’y étais surtout allée pour fuir mes parents. J’avais eu besoin d’espace. « Je n’ai pas d’attache où je vis. A part l’hôpital et le poste que je désire. Mais je suis prête à le quitter pour toi. ». Ce serait dur, je le savais. Mais je pouvais le faire pour lui. Il me dit alors que je pouvais choisir n’importe quel poste. Ca, je ne savais pas encore. J’avais besoin d’avoir ce que je voulais par mes propres moyens. Avoir des collègues qui savent que tu as été pistonnée, ce n’est pas bien perçu. Je pouvais tout recommencer afin de me battre pour être chef de service. « On demandera au chef de service de m’engager. Comme ça, pas de piston. Et j’aurai ma place. Ils se rendront compte bien assez vite que nous sommes ensembles toi et moi. ». Je parlais beaucoup moins fort pour dire le reste de ma phrase. « Enfin, si nous sommes ensemble. ». Cela me rassurait de parler de tout ça mais, en même temps, j’avais peur et mal au coeur. Et si tout cela n’était que des paroles. Je me projetais peut-être de trop? Il insistait pour m’attendre à la fin de ma garde. Cela me gênait tellement. Je n’avais pas l’habitude d’un tel comportement. Il m’avait fait rire quand il m’avait parlé de sa place attitrée. « Mais, rassure-moi, il y a un arrêt de bus devant l’hôpital quand même? ». Je n’allais pas m’arrêter de le prendre, c’était sûr! « Tu es un comique, toi! Je n’aime pas beaucoup le Macdo! Mais c’est une gentille attention! ». Je lui souris. Il allait falloir que je trouve des astuces pour les repas. Pour le petit déjeuner, je pouvais lui faire croire que je ne le mangeais jamais. Le midi, je serai au travail. Pas besoin d’excuses. Et le soir, je peux dire que j’ai bien mangé le midi et juste avant de rentrer à la maison? Je n’avais jamais du me justifier vu que j’avais toujours vécu seule depuis le décès de Liam. Je n’avais pas encore l’habitude de mentir là-dessus. Mais j’avais trouvé, je n’en doutais pas.
Moi, têtue? Jamais! « La seule chose que tu peux faire, c’est me dire que tu annules le mariage. Mais tu sais aussi bien que moi que tu ne prendras pas la décision avant demain. Donc, non. Tu ne sauras pas m’en empêcher. ». Je ne lui avais pas souri. J’avais même été plutôt froide. Il devait comprendre que je ne changerai pas d’avis. Maximilien me permettrait de penser à autre chose. Avec de l’alcool dans le sang, je devais oublier Nate, non? Il devait y avoir moyen. « Ah non, pas de risque que je tombe enceinte! ». J’avais mis un stérilet. Je voulais pas tomber enceinte d’un coup d’un soir. Et puis, j’aimais trop mon travail que pour le manquer pendant quelques semaines. Cela me fit tellement mal au coeur qu’il me parle de cela. Je pensais alors à ma fausse couche. Je me retenais de pleurer. La blessure n’était pas encore fermée. Ce n’était pas récent mais je ne m’en remettais pas. Il y a d’ailleurs des dates comme cela où il ne valait mieux pas me parler, je me mettais en mode automatique et je travaillais un maximum. « Je ne cherche pas un moyen de te blesser, Nathaniel. ». Je voulais juste me protéger pour ne pas tomber de haut demain. Pour être capable de m’en remettre sans trop de dégâts. J’avais réussi à l’emmener dans les cabines d’essayage. Il y avait un monde de dingue. Je m’étais isolée pour essayer ma robe. Lorsque j’étais sortie pour lui montrer, il n’y avait plus personne. Je le regardais alors. « Qu’est ce que tu as fait? ». Je ne pouvais pas supporter qu’il ait donné de l’argent pour que l’on soit que tous les deux. Mais, en même temps, c’était la seule solution… « Oh, donc, tu es d’accord que je la porte? ». Je lui avais souri et moi qui pensais que j’allais passer un sale quart d’heure. En fait oui, c’est ce qu’il s’apprêtait à faire. Je tombais des nues. Nate savait vraiment se fâcher? « J’essaie de trouver une robe pour votre mariage de demain. ». Quant à moi, je lui avais répondu calmement. Puis, Nate m’embrassa. J’en profitais. Je ne m’y attendais pas. Il avait même défait ma tirette. Mais que faisait-il? Ensuite, il s’était reculé. Je perdais mes moyens, il avait gagné. « Mais, c’est pas du jeu ça! ». Je lui avais souri et fais un clin d’oeil. Il pensait m’avoir comme cela alors? Nous étions dans un magasin, nous ne pouvions pas aller plus loin. Il fallait que je me calme. « Ne me fais plus jamais ça! Avant que ta décision soit prise, bien entendu. ». J’avais pris un ton plus sec. « Et bien, si cette robe ne te convient pas, trouves-en moi une dans le magasin. ». Je fis alors demi-tour et fermais le rideau. Mais qu’allait-il bien pouvoir me ramener?
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Nathaniel McMillen
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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptyVen 22 Mai - 23:04

Plus petit ? « Lyn, je viens déjà de passer d’un palace avec jardin et piscine à un penthouse avec terrasse. Je peux difficilement faire plus petit, tu ne penses pas ? Je sais que ça te fait plaisir et c’est tout en ton honneur de vouloir payer mais tu n’auras qu’à me remercier autrement. Je connais plein de façons différentes.» Elle avait des choses plus intelligentes à faire avec son argent. Elle pouvait quand même bien accepter que j’achète ça pour nous deux non ? Elle devait savoir que ce n’était pas une question de propriété, je comptais de toute façon mettre son nom sur le contrat , le penthouse serait à moitié à elle aussi. « D’accord alors, Et je ne me sens pas obligé, je veux juste te rendre heureuse. » Je préférais largement donner de l’argent à cette association plutôt que qu’elle n’aille les aider de temps à autre. Je voulais la garder pour moi. Surtout si elle travaillait beaucoup, je devrais déjà profiter des moments où elle serait à la maison. Mais bon, je n’allais pas lui dire ça, elle allait m’en vouloir. Quoi ? Elle sortait un soir sur deux ? C’était beaucoup quand même ça. Enfin je trouvais… « Tu préfères aller t’amuser et donc t’amuser pour toi, ça veut dire danser, boire, discuter, c’est ça ? » Et pas rentrer avec un mec… « Ben ce qu’il y a, c’est que si on voit une fille avec un gars qui lui tient la main, on aura moins tendance à la dévisager parce qu'on n’a pas envie d’avoir des ennuis quoi… Après, je ne sais pas si on peut vraiment dire qu’on est moins attiré. » Oui, si elle discutait avec un homme au bar hier soir, je ne l’aurais jamais approchée. J’aurais pensé qu’elle était magnifique et j’aurais peut-être essayé de capter son regard vu que j’avais un peu trop bu, mais rien de plus. Il y avait des codes quand même. Mais pourquoi est-ce qu’elle voulait à tout prix passer la soirée en compagnie de son avocat ou n’importe qui d’autre ? Et pourquoi me parlait-elle de dire oui surtout ? « Donc pour toi, je vais dire oui à ta soeur? Tu penses que je vais choisir la facilité et que je vais renoncer à mon amour pour toi ? » C’est ce que je devrais faire. Clairement, c’était la décision la plus sage et nous le savions tous les deux. Mais je ne pouvais pas m’y résoudre. Pas avec tout ce que je ressentais pour elle. « Tu penses que ta sœur aurait autant d’empathie si les rôles étaient inversés ? À mon avis, elle ne sait même pas ce que ce mot veut dire. » C’était vrai. Elle avait uniquement de l’empathie lorsqu’une de ses amies se cassait un ongle. Et encore, parce que parfois, elle arrivait à en être satisfaite vu que du coup, c’était ses ongles à elle qui seraient les plus beaux. J’en voyais de toutes les couleurs avec elle. « D’ailleurs, tu peux bien faire attention qu’elle ne te fasse pas de croche pied demain vu toute l’attention que je t’ai portée aujourd’hui, il va falloir qu’elle se venge. » June était une vraie gamine en fait. Et plus je prenais du recul, plus je me demandais comment je pouvais la supporter. « Tu es prete à vivre ici et à le quitter pour moi » J’avais dit ça tout bas, pour moi, parce que j’avais du mal à m’en remettre. Elle tenait vraiment à moi. Je ne savais pas quoi dire. « Lyn, j’ai l’impression de revivre quand je suis avec toi. » J’avais surtout l’impression de vivre à cent à l’heure, tous mes sentiments étaient tellement forts. Je sentais que j’allais passer plus de temps à l’hôpital qu’à l’entreprise si elle y travaillait. « Tu as raison, je glisserai ton cv dans la pile ni vu ni connu et comme ça il t’engagera. Et ça ne te dérange pas que les gens se rendent compte qu’on est ensemble ? » J’avais commis exactement la même erreur qu’elle. « Enfin, si nous sommes ensemble. » J’avais du mal. Je me faisais du mal en fait. Parce que cette vie que je décrivais, c’est la vie que je voulais. C’était comme si on vivait dans un monde parallèle. Mais malheureusement nous étions bien dans la réalité et je faisais des plans sur la comète. « Est-ce que tu crois que je sais s’il y a un arrêt de bus devant l’hôpital ? Je n’ai jamais fait attention à ça. Je sais qu’il y a un garage Porsche à quelques centaines de mètres mais un arrêt de bus, aucune idée. » Il allait bien falloir qu’elle voit ça par elle-même, je ne pourrais pas la renseigner là-dessus. Très bien, pas de McDo alors. Mais je pourrais l’emmener dans des restaurants plus chers sans souci, il y aurait quand même bien quelque chose qu’elle aimerait manger.
Annuler le mariage aujourd’hui ? Hors de question en effet. J’espérais déjà réussir à mettre toutes mes pensées dans l’ordre avant demain. « Donc tu es en train de me dire que vas coucher avec ton avocat ce soir dans tous les cas ? C’est sûrement un mauvais coup de toute manière.» C’est en tout cas ce que j’espérais. J’avais repris plus calmement cette fois. « Promets-moi de faire attention à toi, Lyn. » Je n’aimais pas savoir qu’un autre homme serait seul avec elle, on ne savait jamais ce qui pourrait arriver. Super, voilà que je devenais parano maintenant. S’il n’y avait pas de risque qu’elle tombe enceinte, ça me rassurait moi aussi. Enfin oui et non, ça aurait été pas si mal finalement. Mais enfin ! Je n’arrivais déjà pas à me décider et voilà que je voulais un enfant avec elle maintenant. Sûrement toujours les effets de l’alcool. Ses yeux s’étaient assombris après avoir dit ça et je ne savais pas très bien pourquoi. J’avais envie de poser une question mais je m’abstins. Il était trop tôt pour poser des questions plus personnelles.  
Quand elle était sortie des cabines d’essayage et qu’elle avait vu qu’il n’y avait plus personne, elle m’avait demandé ce que j’avais fait. « Normalement, je te répondrais que je n’ai rien fait mais je sais que tu n’aimes pas le mensonge donc je vais te répondre. J’ai donné de l’argent à cette vendeuse pour que tout le monde parte. Il y avait trop de monde, je n’étais pas à l’aise. » Et c’était surtout que je voulais être seul avec elle. « Non je ne suis pas d’accord pour que tu portes cette robe au mariage. Mais depuis quand tu t’inquiètes de mon avis ? » J’avais parlé trop vite et si je continuais, elle finirait pas l’acheter. Ca coûtait combien quelque chose comme ça ? Je n’avais même pas envie de le savoir. Je n’avais jamais vu de prix aussi bas de ma vie. Ca ne devait pas être de la très bonne qualité. Après l’avoir embrassé et m’être reculé, Lyn avait bien compris que je rentrais dans son jeu. Je lui avais rendu son sourire. « Ah non c’est pas du jeu ? Donc toi tu peux me sortir ta lingerie et me narguer avec ton avocat mais moi je ne peux pas répliquer ? » Il y avait certaines limites à ne pas dépasser et jusqu’ici, je n’avais jamais évoqué June pour lui rendre la pareille. Mais si elle passait à un niveau supérieur, je ne m’en empêcherais probablement plus. Elle me donnait l’ordre de ne plus recommencer « Je ne te promets rien. Pas si tu continues à jouer avec moi. Je ne vois pas pourquoi ton avocat pourrait le faire et pas moi. » Non, je ne digérais pas du tout cette histoire d’avocat. Et maintenant elle voulait que je lui trouve une robe. « Tu ne veux pas aller dans un autre magasin ? Normalement, je paye les vendeurs pour choisir des habits qui pourraient me convenir. Et ici c’est moi qui doit aller chercher ta robe. On aura tout vu. Mais très bien, je vais le faire. » J’avais marmonné ça entre mes dents en râlant mais j’avais fait demi-tour et j’étais parti à la recherche d’une robe. J’étais revenu quelques minutes plus tard avec plusieurs modèles. « Tiens, je t’ai amené une robe longue à fleurs. » Elle était super laide mais au moins, pas de décolleté et on ne voyait pas ses jambes. « Une robe bleue marine. » Celle-là était très classique, elle allait jusqu’aux genoux et elle était sans manche. Pas de décolleté non plus. « Et ca » En vrai, la troisième, c’était ma préférée. Elle était moulante et elle épouserait parfaitement les formes de Lyn. Elle était courte et décolletée mais pas trop. C’était la limite quoi. Je trouvais que c’était un bon compromis. « Le seul problème, c’est qu’elle est noire. Du coup on dirait un peu que tu vas à un enterrement quoi… Mais c’est un peu ça non ? Enfin je ne vois pas trop pourquoi t’aurais besoin de mettre de la lingerie aussi sexy en dessous de ta robe à un enterrement mais enfin. » Je voulais juste la faire rire et puisqu’elle voulait absolument acheter sa lingerie, je n’allais pas l’épargner. Ce serait trop facile.
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Jaylinn Anderson
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Jaylinn Anderson

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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptySam 23 Mai - 8:22

Comme prévu, Nate n’allait pas lâcher le morceau. Tant pis. Je me battrai plus tard. Là, je n’étais pas sûre que cela vaudrait la peine à vrai dire. Je n’étais pas sûre de pouvoir passer ma vie avec lui. Autant attendre d’avoir son choix, non? « Je serai heureuse si nous sommes touts les deux, tu sais. Il ne me faudra rien de plus. ». Si je dois travailler d’arrache pied pour pouvoir avoir la même vie que lui, je le ferai. Rien qu’à savoir qu’il serait à la maison à mon retour du travail ou de l’association me rendait heureuse. Il ne me fallait rien de plus. J’étais une fille simple. Je ne demandais pas des cadeaux à tout va. D’ailleurs, je ne me souviens plus la dernière fois que j’en ai eu un. C’est ça de vivre seule et de n’avoir aucune attache. Je passais mes réveillons de Noël à l’hôpital et pas à ouvrir les cadeaux qui se trouvaient sous le sapin. De temps à autre, je m’offrais un cadeau à moi-même. Nate essayait d’en savoir plus sur mes sorties. J’avais clairement compris où il voulait en venir et je ne comptais pas lui mentir. « Et ramener un homme aussi! Mais pas d’office, on s’entend. Et ce sont souvent les mêmes. ». Il n’y avait aucune attache. Aucun sentiment. « Comme cela, j’ai un contact physique de tendresse avec quelqu’un et ça fait du bien! ». Je lui avais souri. Clairement, c’était génial de vivre seule. Mais à certains moments, la tendresse et le toucher me manquait énormément. Surtout, qu’à la base, j’étais quelqu’un de très tactile. Après, notre conversation était devenue plus compliquée. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je ne voulais pas qu’il pense que je n’ai pas confiance en lui… « Je pense que tu vas dire oui à ma soeur. Ce serait trop compliqué sinon. Tout le monde va te regarder bizarrement si tu dis non. Tu devras te justifier. Ce n’est pas quelque chose de facile. ». Je parlais sérieusement, sans émotion. Je me détachais un maximum pour que les mots que j’utilise ne m’atteignent pas. « Tu ne penses pas? ». Je voulais tout de même avoir son avis à cet instant précis.« Et ne me ménage pas. Dis-moi la vérité, je suis capable de l’entendre. ». Là, j’avais souri pour le mettre en confiance. « Non, June n’aurait pas autant d’empathie. Mais je suis sa soeur et elle connaît les codes mieux que moi, tu sais. ». June avait baigné dedans. Elle n’était jamais partie et ne connaissait donc rien d’autre. Pour cela, ils se ressemblaient énormément ces deux-là. Moi, j’en avais oublié quelques uns. « Je n’aurai pas besoin de croche pied, je vais me ridiculiser toute seule. Je ne sais vraiment pas marcher avec des talons! ». J’avais ri. Je ne sais pas pour qui il me prendrait, peut-être pas une vraie femme. Mais les talons, c’était impossible pour moi. Ma décision de vivre ici semblait convenir à Nate. Il devait se rendre compte que je faisais un énorme pas vers lui. Le penthouse pourrait redevenir négociable! Je lui souris. « Non, je n’ai, enfin n’aurai, pas peur d’être vue avec toi. Si je suis rentrée à l’hôpital pas par piston, cela ne me change rien! ». Le mot peur n’était pas le plus approprié mais je n’en connaissais pas un autre. Ah, le bus… Il n’allait pas s’y faire. J’en étais certaine. Mais moi, je n’étais pas prête à l’abandonner… « Et bien, tu pourras te renseigner pour moi? Ou on passe devant en rentrant chez mes parents? ». Je voulais vraiment le savoir. C’était important pour moi de savoir qu’il y aurait un peu de normalité. Cela me rassurerait tellement.
Comment répondre à sa question sans le blesser? Cela allait s’annoncer compliqué… Je l’avais écouté attentivement sans sourire. « Oui, dans tous les cas. Je ne suis pas aussi certaine que toi que c’est un mauvais coup. Je te raconterai demain, si tu veux. ». Là, j’avais souri. Je ne comptais pas le lui raconter. Je voulais juste le taquiner. « Je fais toujours attention à moi, Nathaniel. ». Sinon, je ne serai pas là. Avec tout ce que j’avais vécu, j’étais devenue une femme forte. Je n’en avais pas eu le choix. Je savais me sortir de presque toutes les situations. Tant que j’avais le contrôle sur la nourriture et l’alcool, tout irait bien.
Réussir à vider les cabines de ce magasin… Je n’en revenais pas. Je n’avais jamais pu essayer des vêtements sans être observée par d’autres personnes. Parce que, c’est vrai. Quand on est dans une cabine d’essayage, on observe ce que les autres portent pour s’en inspirer, non? Et j’avais horreur que l’on me regarde dans ces moments-ci. Et si j’essayais quelque chose qui ne m’allait pas du tout, qui ne me mettait pas en valeur? Je ne supportais pas de sortir de chez moi en training par exemple. D’ailleurs, je n’en avais pas. C’était aussi simple que ça. « Je te comprends. Mais on s’y habitue, tu sais. ». Je ne pouvais pas lui en vouloir de l’avoir fait. Nous avions besoin de passer un moment tous les deux. Juste lui et moi. « Mais que cela ne devienne pas une habitude. ». Je lui avais souri. Cette robe ne lui convenait pas. Trop court? Trop décoletté? « Tu ne seras pas présent à ton mariage demain? Tu préférerais que je porte quelque chose que tu n’aimes pas? ». Je lui parlais toujours de façon douce. « Et puis, ce sera plus facile à défendre devant ma soeur si tu as donné ton aval. ». June serait encore capable de me commander une robe pour demain exactement comme elle en avait envie. Alors, si j’avais au moins un des deux futurs mariés de mon côté, ça allait être plus simple. Il m’avait embrassée. J’en voulais encore mais je ne pouvais pas. C’était trop difficile pour moi Comment je pouvais être aussi accro à Nate en si peu de temps? Je ne me comprenais pas, voire plus. Cela ne me ressemblait tellement pas. « Parce que Maximillien n’est pas fiancé, Nathaniel. ». J’avais fait exprès d’utiliser son prénom. Je voulais le personnaliser et ne pas parler d’un avocat quelconque. J’étais alors retournée dans la cabine. J’avais entendu Nate marmonner mais je n’étais pas entrée dans son jeu. Il allait se calmer. Il ne lui fallut que peu de temps pour m’apporter quelques robes. Avait-il demandé de l’aide à une vendeuse? Je n’en savais trop rien, j’espérais juste que cela vienne de lui. Qu’il prenne le plaisir de me chercher quelque chose et de m’imaginer dedans. Par contre, les choix qu’il avait fait. Il n’avait manifestement pas cherché quelque chose de joli mais plutôt quelque chose pour montrer que je n’étais pas à prendre. Même le jour de son mariage, il voulait que je sois à lui. « Alors, celle-là, je ne l’essaie même pas. Pas besoin de t’en donner la raison. ». Une robe longue? Tout ce que je ne voulais pas! « Celle-là, elle n’a pas de décolleté. ». Je la pendais sur le porte manteau de la cabine. J’étais donc là, en sous-vêtements devant lui. Il m’avait déjà vue comme cela, non? Un soutien et son bas assortis le tout en dentelle kaki. La troisième robe était jolie. Mais noire et ce qu’il m’avait dit me fit légèrement sourire. Il prenait cela sur le ton de l’humour et ça faisait du bien! « Tu as raison, elle est jolie. Il manque juste un peu de décolleté. Mais la lingerie dessous sera parfaite! ». Je lui tirais la langue comme à un enfant. C’était uniquement pour jouer. Je l’enfilais alors devant lui. Il n’y avait personne pour nous déranger, pourquoi donc fermer le rideau? « Qu’est-ce que tu en penses? ». J’aimais les décolletés plongeants, moi. « On demande la même dans une autre couleur et avec un décolleté plus prononcé? ». Nous parlions tranquillement, sans lancer de piques à l’autre et ça, c’était agréable. Mon téléphone sonna. Je pris mon téléphone. C’était l’hôpital. Il fallait que je prenne mon air sérieux. « Oui, Docteur Anderson à l’appareil. ». Apparemment, ils avaient un problème avec un patient habituel. Je leur donnais le nom des médicaments à lui donner. « Je vais essayer de passer demain soir, d’accord? Je ne sais pas venir maintenant, je suis à quatre heures de train. Et ma soeur se marie demain. ». Mes patients étaient ma priorité. Alors, même si c’était le mariage de ma soeur, je devais m’en occuper. De toute façon, si Nate lui disait oui, je n’avais pas de raison de rester plus qu’il ne le fallait…
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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptySam 23 Mai - 10:18

Voilà alors c’était réglé cette histoire de penthouse. En fait, je savais bien que non, on en rediscuterait plus tard. Mais ça ne servait à rien de faire un débat maintenant alors que je n’avais rien décidé. « Dans tous les cas, je préfère largement payer plutôt que tu fasses des heures supplémentaires pour payer. Je crois que tu passes déjà assez de temps à l’hôpital ainsi et moi, j’aimerais quand même bien te voir. Le plus possible. » C’était quand même sympa d’être son propre patron, je pouvais faire ce que je voulais quand je voulais. Pour l’instant, je dormais presque à l’entreprise pour ne pas être à la maison avec June. Mais avec Lyn, tout serait différent. Elle serait ma priorité absolue. C’est bien ce que craignais, ses soirées se terminaient dans son lit. « Mais c’est encore pire si ce sont souvent les mêmes. » Je ne savais même pas moi-même que je pouvais être aussi jaloux. « Tu te rends compte au moins que tu me dis ça en souriant alors que je dois me contrôler pour rester calme ? Je n’aime pas partager. » Je lui avais dit en râlant, pas vraiment énervé. Ca n’avait aucun sens de s’énerver, surtout que si on y pensait bien, ce n’était pas vraiment partager puisque je venais à peine de la rencontrer hier. Mais dans mon esprit, c’était tout comme. Surtout avec son avocat, ça c’était encore pire.  
Elle était donc persuadée que je dirais oui… « Je ne peux pas simplement partir avec toi et ne pas devoir me justifier ? » Je savais que c’était complètement impossible vu que je devais rester ici pour l’entreprise et l’hôpital. C’était ça mes plus gros problèmes, je ne pouvais pas tout planter là du jour au lendemain. Toute ma vie tournait autour de ça. « Ce que je pense, c’est que tu as raison, comme d’habitude. » J’avais soupiré. « Mais que je ne peux pas faire une croix sur toi. Je n’ai jamais ressenti ça pour personne, Lyn. Je n’ai jamais été aussi heureux que quand je suis avec toi. Et je n’ai pas envie de te faire du mal. D’autant plus que c’est toi que je veux. Si je décidais sur un coup de tête, je te demanderais en mariage ici dans cette rue. Mais je ne peux pas non plus, tu le sais bien. Ce ne serait pas rationnel. » Une relation basée sur l’honnêteté, c’était tellement… différent. Mieux, certainement. Surtout avec Lyn. « Tu es bien plus importante que les codes. » Certains codes faisaient partie intrinsèques de moi, il y a plein de choses que je faisais naturellement, sans même m’en rendre compte. Mais Lyn avait beau être partie il y a longtemps, elle n’avait pas tout oublier elle non plus. Et elle pouvait prétendre tant qu’elle voulait qu’elle avant abandonné ce monde, elle l’avait dit elle-même, elle restait une Anderson. Et moi, je voyais qu’elle venait du même monde que moi. Certaines choses étaient innées. « Je serai là pour te rattraper si tu tombes. Tu sais que quoi qu’il arrive, demain, je ne te quitterai pas des yeux ? Mais tu n’es pas obligée de mettre des talons hein. Ce n’est pas parce que June te le demande que tu dois accepter. » J’avais vraiment envie de la voir sur des talons mais si elle n’était pas à l’aise, elle ne devait pas se forcer. De toute façon, elle serait magnifique, dans tous les cas. Ce qu’elle me dit à propos de l’hôpital me rassurait « Ce n’est pas sur le chemin, mais on fera un détour en rentrant. Avoue que t’as envie de rester plus longtemps dans la Corvette avec moi. » Je lui avais souri. Jusqu’à ce qu’elle me parle de son avocat. « Non merci, je n’ai pas envie de connaître les détails. » Je lui avais répondu sèchement mais je m’étais déjà un peu calmé. J’avais compris qu’elle était vraiment déterminée et que je pourrais pas l’empêcher de coucher avec lui, même si ça me rendait malade. « Tu m’en veux vraiment, hein oui ? » Ca me peinait, mais au fond, elle avait raison. Tout était de ma faute.
Elle n’était pas fâchée alors que j’avais payé la vendeuse pour qu’on soit seuls ? Ca me fit plaisir. Je pensais vraiment que j’aurais droit à une remarque. « Surtout, que cela ne devienne pas une habitude de m’entraîner dans ce genre de magasin bas de gamme alors que je pourrais être en train de t’attendre dans un fauteuil en cuir, avec des magazines de voiture et un verre de champagne à la main. » Bref, tout le contraire d’ici. Elle se moquait encore de moi. « Figure-toi que j’hésite à être présent à mon mariage demain. Tu vois, j’ai rencontré cette fille dans un bar et elle a tout remis en question. Elle est intelligente, douce, attentionnée, rayonnante, magnifique. Elle n’a qu’un défaut, c’est qu’elle aime bien me provoquer. Ce qui en soi n’est pas un défaut. Enfin ça dépend des circonstances. Et je suis tombé amoureux d’elle. Tout de suite. Je ne savais même pas que c’était possible. » Je l’avais fixée dans les yeux et je lui avais fait un petit sourire irrésistible avant de revenir à nos moutons. « Mais pour ta gouverne, je préfère que tu mettes quelque chose que les autres hommes n’aiment pas, surtout. » Je ne voulais même pas qu’ils la regardent. Pas tant que je ne pouvais pas être avec elle. « Ton avocat ne vient pas au mariage hein, il n’y a pas de place pour lui ! » Elle n’arrêtait pas de dire son prénom mais je ne pouvais pas faire de même, c’était trop me demander. Après, je lui avais ramené les robes et j’avais éclaté de rire en voyant sa tête quand elle avait aperçu la première robe. « Oui, on est d’accord. Mais je devais quand même essayer. » Pas de décolleté ? « Et alors ? C’est si grave que ça qu’elle n’ait pas de décolleté ? » Je n’avais pas été agressif, je lui avais simplement posé la question parce que je me demandais vraiment. Elle s’était tournée pour pendre la robe sur un crochet et je pris quelques secondes pour l’observer. « Tu es vraiment belle, tu sais ça ? » A la fois, j’avais envie d’elle et à la fois, j’avais l’impression que nous étions un vieux couple qui se connaissait par cœur, que je voulais juste acheter une robe à Lyn. Je souris à cette pensée. « Elle te va vraiment bien. Tu es sûre que tu ne veux pas encore en essayer d’autres ? » Je lui avais fait un petit sourire espiègle. Je disais ça uniquement pour la voir encore en sous-vêtements. Je pouvais quand même profiter de la situation, non ? « Oui, on peut toujours demander s’ils l’ont dans une autre couleur et avec un décolleté plus prononcé. Mais pas trop hein ! » Fallait pas exagérer. C’est juste que je n’arrivais à rien lui refuser quand je la voyais comme ça devant moi. Son téléphone avait sonné et elle avait décroché. Je l’avais attirée contre moi en mettant mes mains dans le bas de son dos. Je ne faisais rien mise à part la regarder droit dans les yeux et l’écouter. Elle avait racroché, je la regardais toujours dans les yeux. « Docteur Anderson. » je fis un petit sourire amusé. « Ca me plait. » et puis j’étais redevenu sérieux « Tu ne partiras pas avant le mariage hein? Je n’ai pas besoin que tu m’aides à prendre ma décision en partant. Je veux que tu restes. Je suis sûr que tu y as pensé, mais je t’en prie, reste. Et si tu dois vraiment aller à l’hôpital, on prend le jet pour un aller-retour et je viens avec toi. » Je ne pouvais pas imaginer qu’elle partirait. Il ne me restait plus que quelques heures en sa compagnie, à moins que je dise non à June. Il ne me restait plus que quelques heures pour décider ce que j’allais faire. Est-ce que j’y arriverais ? Je n’en avais pas vraiment le choix.
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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptySam 23 Mai - 11:05

L’argent, c’est ce qui allait poser problème entre lui et moi, je le savais. J’espérais juste que nous n’ayons pas trop de disputes à ce sujet… « On en discutera plus tard, s’il y a lieu d’en discuter. ». Pourquoi perdre son temps avec de telles futilités alors qu’il choisirait ma soeur le lendemain? Cela devait certainement nous rassurer tous les deux. Avoir une idée de ce que pourrait être notre vie dans un monde parallèle. Il ne semblait vraiment pas s’en remettre de mes soirées. Cela ne lui convenait pas. « Au moins, je sais que ce sont de bons coups! » J’avais doucement ri. Le seul soucis, c’était de prendre le risque qu’ils ne s’attachent à moi. Un peu comme les sexfriend. Il y en a toujours un des deux qui tombe amoureux de l’autre. C’est généralement comme cela que leur histoire s’arrête. Ce n’était jamais moi qui tombait amoureuse. Il n’y avait eu que Liam. Je n’avais jamais pensé qu’il y aurait quelqu’un d’autre dans ma vie. Mais si Nate ne me choisissait pas, je serai incapable de construire une relation avec quelqu’un d’autre. Je continuerai alors ma vie comme elle est maintenant. « Tu ne me partages pas, tu sais. C’était avant de te rencontrer. Et je continuerai jusqu’au moment où tu me choisiras. ». Je lui avais souri. Lui, il était mal. Il devait sentir que je lui échappais. Je n’aurai pas aimé être à sa place, vraiment. « Ce n’est pas possible, ça. Tu le sais bien. Tu vas devoir expliquer ton choix. Au moins à tes parents, aux miens et surtout à June. ». Elle allait être anéantie si cela se passait comme ça. Je le savais. Elle allait avoir besoin de soutien. Mais ce n’est pas moi qui allait lui en donner. Ca, c’était certain. Elle n’en voudrait quand même pas. Je ne savais pas comment elle pourrait réagir. Garder le cap devant tous les invités? Faire une scène? Ou fuir? Je ne la connaissais plus assez bien que pour prévoir. Nate le saurait peut-être. Il allait y penser pour s’y préparer, non? Cela allait jouer sur sa décision. « Je le sais, tu sais. Je le vois, je le ressens. Mais tu me blesseras moins que June. ». Parce qu’elle, elle allait se marier. Pas moi. Il allait faire tout ça pour quoi? Juste pour sortir avec moi? Ca n’avait pas de sens, tellement pas de sens. « Non, tu me demanderas en mariage de façon romantique sur une île déserte quelque part. ». Je lui avais dit ça en rigolant, pour détendre l’atmosphère. Je n’attendais vraiment pas ça de lui. Je ne sais même pas si j’étais prête à me marier. « Mais Nathaniel, tu seras avec June. Tu peux qu’elle commette un crime en direct? ». Je lui souris. Il ne pouvait pas me suivre des yeux toute la journée. Il allait y avoir deux cents invités. Il aurait plein d’autres choses à faire. « Je pense que je vais opter pour mes baskets. Ce sera plus confort. Je peux mettre des talons juste pour vous apporter les alliances, non? ». Je lui souris doucement. Je savais que cela lui conviendrait. Il avait accepté pour le bus. Cela me rassurait. Un peu de normalité dans ce monde. Que demander de plus? « J’ai envie de rester plus longtemps avec toi, peu importe où. ». J’avais envie de l’embrasser à cet instant précis. Mais je ne le pouvais toujours pas. Je décidais donc d’effleurer ses doigts discrètement. C’était déjà ça de pris. Non? « T’en vouloir est un grand mot. Je ne sais juste pas à quelle sauce je vais être mangée et j’ai horreur de ça. ». J’aimais énormément la routine. Métro-boulot-dodo. Ca me rassurait. C’était mon repère. Au travail, rien n’était défini. Mais ça, ce n’était pas grave. Je voulais juste savoir ce qu’il se passerait et quand. Je n’aimais pas laisser mon destin dans les mains de quelqu’un d’autre. Il fallait que je maîtrise le mien toute seule.
Juste nous deux. Nous avions un moment sans personne d’autre pour nous observer et cela faisait un bien fou. Je savais que ça ne pouvait pas durer. Ça en était impossible malheureusement… « Ils existent vraiment les magasins que tu décris? Mais leurs vêtements coûtent combien pour avoir un tel service? ». Je n’en revenais pas. Autant que je m’en souvienne, je n’y avais jamais mis les pieds. Même pendant mon adolescence lorsque j’étais encore chez mes parents. Nate m’avait alors fait plein de compliments. Je me sentais rougir. C’était possible d’en faire autant en si peu de temps? « Si tu hésites, c’est déjà un bon point pour moi. ». Je le lui avais dit avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Ici, j’en avais le droit. Rien ne m’en empêcherait. « Tu sais, si on me regarde, c’est qu’on me trouve jolie. Et si d’autres hommes me trouvent jolie, ça veut dire que tu as bon goût! ». J’avais tourné la situation autrement. Je savais très bien que cela n’allait quand même pas lui plaire mais je devais essayer! « On verra pour Maximillien. Déjà, la façon dont se passe notre soirée. ». Je pensais bien l’emmener avec moi. Cela rendrait ma journée un peu moins difficile. Parce que le voir dire oui à ma soeur, je savais que ça allait être compliqué pour moi. J’allais avoir besoin de soutien. Alors, si je pouvais au moins embrasser Max, cela me mettrait un peu de baume au coeur. « Je trouve que j’ai une belle poitrine, autant la mettre en avant. Non? ». J’avais souri. Je connaissais mes atouts. Et elle, c’en était un. J’étais en sous vêtements devant lui. Même si cela me faisait bizarre, ça ne me dérangeait pas. C’était tellement naturel avec lui. Je n’avais pas besoin de réfléchir, tout venait simplement. « Si elle me va bien, pourquoi j’en essaierai d’autres? ». Je lui avais souri. J’avais la réponse, on s’entend! Il pouvait rester là des heures à me contempler essayer des vêtements. A cet instant précis, il avait sûrement oublié qu’il devait se marier demain. Nous étions hors du temps, oubliant tout le reste. Profitant de l’instant présent. Ce qui était ma philosophie de vie d’ailleurs. « Je te laisse gérer et demander alors. Et un beau décolleté plongeant! ». Mon rêve. Je n’avais pas de robe comme cela. Alors, en avoir une dans ma garde robe me servirait pour mes prochaines sorties. Je n’aurai pas trop de difficultés à trouver un homme à mettre dans mon lit. L’hôpital m’avait appelé. Nate avait choisi ce moment pour s’approcher de moi et me toucher. Mais il semblait respecter le fait que je travaille. Il n’avait rien cherché d’autre. Je lui en étais reconnaissante. « On ne prendra pas le jet, tu sais. Il faut penser à l’écologie. ». Je souriais toujours. Après, en cas de force majeure et s’ils avaient vraiment besoin de moi, je pouvais y penser. « A partir du moment où tu lui as dit oui demain, je pars, Nathaniel. Je ne pourrai pas rester là. Tu ne pourras pas m’en empêcher. Comment faire la fête pour leur mariage alors que je voulais tant être à sa place? Je n’étais pas une hyprocrite. ». Il ne fallait surtout pas que je range ma valise ce soir. Tout devait pouvoir se replier rapidement pour pouvoir fuir.
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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptySam 23 Mai - 16:24

Oui, c’est bien ce qui me semblait, Lyn n’allait pas capituler aussi rapidement. C’était un sujet beaucoup trop important. « Mais rassure-moi, si j’ai envie de te faire des cadeaux de temps en temps. Notamment des cadeaux hors de prix, mais pas uniquement, tu les accepteras ? » C’était un autre point qui était important pour moi. Parce que ce ne serait pas comme avec June, je ne comptais pas l’acheter. C’est juste que j’avais envie de lui acheter plein de trucs pour lui faire plaisir. Et que ça me ferait réellement plaisir qu’elle accepte tout ça et surtout, sans se sentir mal. Apparemment, ça la faisait rire de me confier qu’elle connaissait les bons coups. « Lyn, je n’ai pas envie de savoir tout ça. J’aime beaucoup ta franchise mais il y a quand même certaines choses que je me passerais bien d’entendre. » La pire, c’est que j’avais été comme elle avant de me mettre en couple avec June, avant l’entreprise, avant mes trente ans. Mais c’était il y a longtemps. Une fois que j’avais eu l’entreprise, j’avais continué à m’amuser mais vraiment très rarement parce que je n’avais plus le temps. Et puis après, j’avais rencontré June. Enfin, on m’avait fait rencontrer June. Et je ne l’avais jamais trompée jusqu’à hier soir… « Tu ne peux pas te retenir ce soir ? Et reprendre le cours normal de ta vie à partir de demain si je monte dans l’avion avec ta sœur ? » Non, ça aussi, ce serait trop facile évidemment. Et avec elle, rien n’était facile. Tout était simple, mais rien n’était facile, tout était dans les nuances. « Donc si je compte bien, ça fait au moins cinq personnes qui auront envie de me tuer. Et je dis au moins parce que ne parlons pas des meilleurs amies de June, de ton avocat si tu l’amènes, d’à peu près tous les membres de votre famille. Rassure-moi, il y en a qui te préfèrent toi à ta sœur ou bien je peux tous les compter dans la liste ? » Allais-je ressortir de ce mariage vivant finalement ? Oui, si je disais oui sans broncher. Quoique, alors, je finirais bien par mourir de tristesse donc finalement ce n’était peut-être pas mieux. « Sauf que je sais que ce n’est pas gentil, mais je m’en moque de blesser June, Lyn. C’est toi que je ne veux pas blesser. Je ne suis pas en train de dire que je veux la ridiculiser non plus, je sais qu’elle déteste perdre la face et devant autant de personnes, c’est compréhensible. Mais mon but, c’est de te protéger toi. » En fait plus je parlais et moins je savais quoi faire. Et puis j’avais déjà essayé de prévoir la réaction de June si j’annulais le mariage maintenant. Mais je ne savais pas ce qu’elle ferait. Dans tous les cas, je ne pouvais pas aller jusqu’à l’autel et lui dire non. C’était trop vicieux, ce n’était vraiment pas mon but. Mais je ne pouvais pas non plus annuler le mariage à la dernière minute comme ça. J’étais dans une impasse. Quand Lyn parla de commettre un crime, je lui rendis son sourire « Tu penses qu’elle va tuer qui en premier ? Toi ou moi ? » Elle devait être soulagée que je lui dise qu’elle n’avait qu’à mettre ses baskets. Personnellement, tant qu’elle était à l’aise et pas trop dénudée, elle pouvait porter ce qu’elle voulait. « Bien sûr, mets tes baskets. Même pour apporter les alliances si tu veux. Je ne voudrais pas que tu tombes juste à ce moment-là. Ou alors, tu mets tes talons, tu tombes et tu perds les alliances. C’est pas une bonne idée ça ? » Il valait mieux rire de la situation plutôt que d’en pleurer, non ? « Moi aussi Lyn, j’ai envie de rester avec toi. » Ses doigts avaient effleurés les miens et dû me retenir pour ne pas prendre sa main dans la mienne. Je savais que je devais lui dire de m’oublier. C’était ce qui était le plus sage. Je devrais l’encourager à sortir ce soir avec quelqu’un d’autre. Mais je ne pouvais pas, j’avais besoin qu’elle s’accroche comme je m’accrochais. Et puis je préférais ne plus penser à tout ça.
C’était le cas dans le magasin en la voyant essayer des robes. « Bien sûr qu’ils existent vraiment ces magasins. Ce n’est pas si cher que ça. C’est tellement plus personnel. Alors, tu voudras bien que je t’y emmène une fois ? » Une fois, c’était en même temps vague mais en même temps, ça sonnait comme une promesse. Une fois c’était surtout « si je te choisis ».  Elle rougissait quand je lui faisais trop de compliments, ça me faisait rire. « Oui, j'hésite. Dès que je t'ai vue, j'ai su que tu allais tout changer» Elle avait posé ses lèvres sur les miennes. On était que tous les deux donc ça ne posait aucun souci. J’adorais quand elle faisait ça. « Et je sais que j’ai bon goût, je n’ai pas besoin d’autres hommes pour me le rappeler. Je ne choisis que le meilleur.» Je lui avais fait un clin d’œil aussi. Et puis je m’étais renfermé dès qu’elle avait parlé de son avocat. Surtout qu’elle ne vienne pas à son bras demain. « Ouais, on verra la façon dont se passe la soirée. » Genre, je n’allais vraiment pas la laisser passer la soirée avec celui-là aussi facilement. Je ne pus m’empêcher d’éclater de rire quand elle me vanta les mérites de sa poitrine. « Ce n’est pas moi qui vais te contredire là-dessus. Mais pour ce qui est de la mettre en avant, je ne suis pas sûr que ça me plaise. » Mais je n’avais pas le choix, j’allais céder. Et elle le savait aussi bien que moi. « J'aime bien que tu en essayes d'autres parce que j’aime bien te regarder. » En sous-vêtements. Mais ça, je lui avais pas dit. Elle avait sûrement déjà compris de toute manière. « Oui mais je ne vais pas aller trouver la vendeuse et lui dire que je cherche un décolleté plongeant. Elle va me prendre pour quoi, moi ? » Après, je crois qu’il était trop tard pour me soucier de ce que la vendeuse pensait de moi vu sa tête quand je lui avais sortis les billets tout à l’heure. « Je suis d'accord, si je dis oui à ta sœur demain, je te promets de ne plus me mêler de ta vie. Non, je te promets d’essayer. Parce que ça va être vraiment compliqué. Mais on n’en est pas encore là de toute façon. Alors ne pense pas à ça. » Ensuite, j’étais parti m’adresser à la vendeuse et j’avais laissé Lyn m’attendre puis j’étais revenu avec plusieurs robes plus convenables. De toute façon, je n’arrivais pas à lui faire entendre raison donc… « Voilà. Je pense que tu devrais trouver ton bonheur dans tout ça. Robes décolletées, courtes, moulantes et couleurs acceptables. Je présume que c’est ce que tu cherchais, non ? » Il fallait qu’elle comprenne que je faisais énormément d’efforts. Au final, je m’étais dit qu’elle n’avait peut-être pas tort et que je pourrais toujours l’admirer demain dans une robe qu’on avait choisie ensemble, quoi qu’il arrivait. « Tu n’as pas faim ? Tu ne veux pas manger ou boire quelque chose ? » Elle n’avait quasi rien mangé au goûter, elle n’avait pas déjeuné et je ne savais pas ce qu’elle avait mangé à midi parce que je doutais fort qu’elle soit allée au restaurant. Donc elle devrait probablement avoir faim, non ?
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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptySam 23 Mai - 17:03

Les cadeaux… Nous y voilà. Nate devait avoir tellement de sous qu’il ne savait plus qu’en faire. « Je ne suis pas contre les cadeaux. Mais uniquement lors d’occasions spéciales. Et dans un budget raisonnable. ». Je serai incapable de lui faire des cadeaux hors de prix. Je n’avais pas un énorme budget. Je ne pourrai pas lui acheter une voiture, peut-être une en miniature quand même. Mais pas plus. Il serait déçu de voir que je ne peux pas lui rendre la pareille. Et c’est normal. « Pourquoi? On peut se considérer comme des amis, non? Je ne peux pas raconter cela à mon ami? ». Je ne savais pas trop comment le considérer. J’avais du mal à imaginer qu’il deviendrait mon beau-frère le lendemain. Je préférais ne pas y penser pour tout dire. Ce serait tellement plus simple si pouvions être ensemble lui et moi, pour de vrai sans tout ce qu’il y a autour. Pourquoi cela devait absolument être compliqué? « Non, je ne peux pas faire ça, Nathaniel. Parce que ça me fera mal de te voir lui dire oui demain, j’ai besoin d’un soutien. Tu comprends? ». J’espérais tellement qu’il comprenne. Et qu’il me laisse tranquille avec Maximillien. Il devait faire sa vie et moi la mienne. Nous ne pourrions pas être ensemble. On vivait dans l’utopie là. Mais elle n’était clairement pas possible. « Je t’avoue qu’ils ne m’ont pas vue depuis dix sept ans. Je n’ai jamais eu aucune nouvelle. Je me demande s’ils savent que j’existe encore. ». J’avais doucement ri. Mais c’était triste une telle situation. Moi, j’avais décidé de quitter tout ça. J’avais eu envie de construire mon propre avenir, de ne pas suivre cette trace familiale. Je voulais être moi-même et être fière d’être arrivée là où j’étais toute seule, par mes propres moyens. « Alors, laisse-moi faire le choix pour toi. Laisse-moi rentrer chez moi ce soir. Je prétexterai une visite importante pour un de mes patients. Ca passera crème. Laisse-moi te rendre la tâche plus facile. Je peux le faire. Je me protégerai comme cela. ». J’avais été encore plus douce qu’à n’importe quel autre moment de la journée. « Mes billets sont échangeables à tout moment. Je peux rentrer quand je veux. Dans trente minutes s’il le faut. ». Je ne voulais pas qu’il se sente obligé de me choisir. Il pouvait me donner les cartes et décider moi-même de notre avenir. Si c’était le cas, je le laisserai épouser ma soeur. Parce que je ne voulais pas la blesser. Je n’avais pas autant d’empathie que Nate mais j’en avais aussi.
Il semblait vraiment vouloir me faire entrer dans un autre type de magasin. « Euh oui. On verra si on se revoit, d’accord? ». Je lui avais souri. Si j’entrais dans son monde, j’allais devoir faire quelques efforts. Pour ses soirées mondaines, il valait mieux que je sois bien apprêtée. Je pouvais donc y aller. Mais juste pour ça. J’y choisirai deux tenues et j’alternerai. Pas besoin d’avoir une penderie énorme, si? Comme si tout le monde se souvenait de quelle tenue telle personne portait la fois précédente. Je n’étais pas du tout matérialiste. Je ne comprenais donc pas le principe. « Donc, tu n’as pas envie que tout le monde puisse admirer mes seins? ». Je lui avais fait un sourire en coin. En même temps, je n’étais vraiment pas sûre que j’apprécierai qu’il se promène torse nu. Quoi que, je m’étais déjà faite à l’idée que June pouvait en profiter quand elle le voulait. J’étais bien obligée de le partager, moi… Alors, pourquoi pas lui? « Comment veux tu que je ne pense pas à ça? Ca occupe toutes mes pensées. Nous ne sommes plus qu’à quelques heures de votre union… ». J’étais triste, vraiment. Mais je ne voulais pas le lui montrer. J’étais une femme forte. Je n’avais pas besoin de pleurer dans ses bras. J’avais vécu pire et je m’en étais relevée! Nate était parti, cela me permettait de me remettre un peu de mes émotions et de reprendre du courage pour surmonter tout cela. Il était revenu avec une multitude de robes. J’en avais choisi deux. Comme ça, j’aurai le choix le lendemain matin. J’aimais avoir le choix. « On peut y aller! ». Je m’en sortais avec cinquante dollars pour deux robes. Plutôt pas mal, non? Avant de quitter les cabines, j’avais décidé de ne pas embrasser Nate. Je devais apprendre à prendre mes distances. J’allais le faire dès à présent. Tant pis si j’étais plus froide. « Non, je n’ai pas faim du tout. Ne t’inquiète pas. On va rentrer. Je dois encore me préparer pour le souper, je doute que ma Maman accepte que j’y assiste dans cette tenue. Et puis, si on veut passer par l’hôpital pour voir l’arrêt de bus… ». Je me dirigeais vers la caisse. Une fois cela fait, ce serait une bonne chose!
Nous étions sortis du magasin. Il fallait maintenant marcher un peu pour récupérer la voiture. Je me tenais à distance de Nate. Il fallait que je fasse cet effort là. Il allait voir un changement dans mon comportement. Je n’étais pas certaine qu’il le comprenne. Mais je l’espérais. « Et donc, Nathaniel, en quoi consiste ton ou tes métiers? ». Je posais cette question pour couper le blanc qui n’en finissait plus. Je ne voulais pas parler de mes sentiments ni de ce que je ressentais à cet instant précis. Alors, autant partir sur un sujet bateau.
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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptyDim 24 Mai - 9:58

Petit à petit, on arrivait quand même à se mettre d’accord tous les deux en faisant des compromis. Finalement, c’était moins compliqué que ce à quoi je m’attendais. « On définira plus tard ce que budget raisonnable signifie pour toi parce que je pense que nous ne devons pas avoir la même définition. » En fait, tout était dans un budget raisonnable pour moi… Mais je savais que pas pour elle. Surtout que je ne voulais pas qu’elle se sente obligée de me rendre la pareille. Ce n’était pas le montant qui comptait, c’était le cadeau en lui-même. Par exemple, je serais plus heureux si elle m’offrait une clé usb avec la chanson sur laquelle nous nous étions rencontrés hier soir pour que je puisse l’écouter en boucle dans la voiture plutôt qu’un polo hors de prix pour elle. Il allait falloir qu’elle comprenne bien ça. « Non, pas comme des amis. Je ne veux pas être ton ami, Lyn. Je veux être bien plus que ça. Donc merci, mais je n’ai pas du tout envie de savoir avec combien de mecs t’as couché ni qui sont les réguliers. » Surtout que vu ce qu’elle disait, le nombre devait être plus important que ce que je pouvais encaisser. « Je comprends, mais ça ne veut pas dire que je suis d’accord. » Si elle voulait mon approbation pour être avec son avocat, elle ne l’aurait pas. Mais elle devait quand même bien se douter que je n’allais pas faire ça. « Ah ben si j’annule le mariage pour toi, je pense qu’ils ne vont plus jamais t’oublier, ne t’inquiète pas. » J’avais ri avec elle. Et puis elle m’avait dit qu’elle voulait m’aider à faire mon choix. Enfin non, qu’elle voulait faire le choix à ma place. « Ne fais pas ça Lyn, ça ne m’aiderait pas. Pas du tout. Te rencontrer a totalement bouleversé ma vie et si tu pars comme ça, je le regretterais toujours. Tu dois nous laisser une chance si on en a une. » Peu importe si ses billets étaient échangeables. On n’était plus à ça près. Mais en tout cas, je ne voulais pas qu’elle me laisse ainsi. On verra si on se revoit ? Donc elle était tellement persuadée que j’allais dire oui à June. Je fis juste une petite moue désapprobatrice et je ne lui répondis rien. Ca ne servait à rien, on connaissait maintenant tous les deux les conditions. Je dis oui et je ne la revois plus. Je dis non et je passe ma vie à ses côtés. Et voilà qu’elle se moquait encore de moi « J’ai déjà du mal avec les habits que tu as mis pour sortir aujourd’hui alors ne me parle pas d’encore plus suggestif. » Avec elle, il allait bien falloir que je m’y fasse manifestement.  Mais elle avait raison, si au moins je pouvais montrer qu’elle était à moi, ça passerait probablement plus facilement. Plus que quelques heures avant le mariage, oui « Merci de me le rappeler. » Je n’avais pas parlé sèchement, plutôt sur un ton un peu déprimé. C’était trop peu, je n’allais jamais réussir à me décider. Surtout que je voyais que ça la peinait. « Est-ce que tu aurais préféré ne pas me rencontrer hier ? Honnêtement.» Je m’en voulais tellement de la rendre triste. Elle ne m’avait pas embrassé avant de partir alors que je m’étais attendu à ce qu’elle le fasse. Je n’avais rien dit et rien tenté mais ça m’avait peiné aussi. « Je te suis. On paye, on passe devant l’hôpital et on rentre chez tes parents. » Je n’avais aucune idée de combien pouvait coûter ces robes et Lyn m’avait dit qu’elle ne voulait pas que je paye mais j’avais tout de même sorti ma carte de crédit. C’était la moindre des choses. Nous nous dirigions vers la caisse et je pris les devants pour ne pas faire une scène devant la caisse. « Laisse-moi payer, Lyn. Ainsi, tu économises pour notre penthouse ou pour ton association. » J’avais essayé de la jouer malin. Je n’étais pas sûr que ça suffirait.
Une fois sortis, aucun de nous ne parlait et Lyn s’était éloignée de moi. Je savais ce qu’elle faisait et je savais pourquoi elle le faisait, mais j’avais beaucoup de mal à l’accepter. On était si proches depuis hier soir et puis ici, elle essayait à nouveau de se protéger. De toute façon, c’était trop tard pour ça. Elle tenait trop à moi et je tenais trop à elle. Mais j’avais décidé de la laisser faire. Du moins, pour le moment et je ne disais rien. Elle finit par parler et me poser une question sur l’entreprise et l’hôpital. Vraiment histoire de parler quoi. « À l’entreprise, je supervise tout le monde, je dois régler les problèmes, j’ai énormément de rendez-vous professionnels. Je voyage pas mal d’ailleurs mais je ne reste jamais très longtemps. Et en général, on me téléphone tout le temps. Je suis toujours joignable, ils le savent. Mais ils n’osent pas me déranger aujourd’hui et ils savent qu’ils ne peuvent pas le faire demain non plus. Après, ça recommencera. De toute façon, je comptais passer là-bas ce soir parce que je préfère vérifier moi-même si tout est en ordre. Je ne sais pas déléguer. » Je ne savais même pas si la réponse l’intéressait vraiment, mais bon, elle avait demandé… « Et à l’hôpital, en gros, je ne fais rien. Je l’ai racheté il y a quelques années, j’y ai un bureau mais l’hôpital tourne sans moi et je ne connais rien dans ce monde-là, donc je les laisse gérer sans moi. Je passe juste régulièrement regarder les chiffres et voir s’ils ont besoin de moi. Et puis faut bien que je montre ma tête de temps en temps pour rappeler qui je suis quoi… Mais quand tu t’y feras engager, tout ça changera. » Parce que mes priorités seraient différentes et qu’elle pourrait me partager sa passion pour l’hôpital. « Qu’est-ce que tu aimes tant dans ton métier, toi ? » Ce qu’elle faisait était magnifique. Sauver des vies. Mais moi, je ne comprenais pas trop comment elle pouvait autant aimer ça. Les opérations, c’était pas trop pour moi. Et devoir annoncer à des familles que celui ou celle qu’ils aimaient n’avait pas survécu, impossible.
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MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 3 EmptyDim 24 Mai - 17:56

Nate ne voulait pas être mon ami, il voulait être plus. Il ne devait pas trop m’en demander. « Tu sais, on va devoir se contenter d’être des amis. Alors, autant s’y habituer, non? ». Je pouvais bien lui raconter mes bons coups. « Tu ne veux pas avoir le nombre de mecs réguliers? ». Je lui souri. Je les comptais dans ma tête. En fait, c’était simple, c’était un différent par jour. Tout dépendait de quel soir de la semaine je sortais. J’en avais donc sept réguliers. Après, j’avoue que ce n’était pas très valorisant. « Mais tu sais que je serai démolie si tu ne me choisis pas demain. Je ne veux pas te mettre la pression, hein. ». Je lui avais doucement souri. « Alors, je préfère partir aujourd’hui si tu es sûr de lui dire oui. ». Il devait le comprendre. Comment supporter de voir l’homme que vous aimez se marier à une autre? Je devais peut-être faire comme dans les films : me lever à un moment pour dire que j’étais opposée à ce mariage. C’était une solution. Mais ce n’était pas à moi de le faire. Je ne pouvais pas l’empêcher de se marier avec ma soeur. Même si je la détestais, elle avait le même sang que moi. J’étais obligée de faire attention à elle. Je ne pouvais pas penser égoïstement. « Si tu lui dis oui, j’aurai préféré ne jamais te rencontrer, Nathaniel. Je me demande ce qu’il m’a pris de venir pour le mariage de ma soeur. ». J’espérais que ça ne le blesse pas mais il devait savoir la vérité, ce que je ressentais. Je ne voulais pas le lui cacher. Venir ici pour repartir détruite, je ne voyais pas ce qui était chouette là-dedans. Devant la caisse, comme je m’y attendais, il voulait payer. La caissière me demandait septante dollars. J’avais oublié de compter mes bas et mon porte jarretelle. Ses arguments étaient bons. Mais je ne pouvais pas le laisser faire. Il ne pouvait pas me payer la robe qui allait me rendre malheureuse. « Non, je vais le faire. Il y a peu de chance que nous ayons un penthouse un jour. Puis, c’est une question de symbole aussi. Tu ne payeras pas la robe que je vais porter pour votre mariage. ». Il devait comprendre, je l’espérais. Je sortais alors ma carte de banque de mon sac à main.
Je l’avais alors lancé sur son boulot. Apparemment, il travaillait énormément. Je voulais pas m’impliquer personnellement dans le futur. Je ne voulais plus faire de plan sur la comète. C’était impossible, cela me faisait beaucoup trop de mal. « Tu as encore du temps pour June? Tu voyages si souvent que ça? ». Pour avoir vécu une telle relation avec Liam, je savais que je ne l’accepterais plus. Voir Liam deux mois sur l’année avait vraiment été dur mais j’y étais arrivée. J’étais plus âgée maintenant, je voulais plus que ça. Je ne pouvais pas accepter cela. C’était peut-être bien qu’il choisisse June finalement. Cela semblait lui convenir à elle. Mais moi, non. Je n’en voulais. Je refusais d’être la femme qui attendait à la maison avec le souper prêt. Nous étions enfin arrivés dans la voiture, je montais dedans avant qu’il ne puisse m’ouvrir la porte. Je posais mes deux mains sur chacune de mes cuisses, je ne rentrerai pas en contact avec lui. « L’adrénaline. Les journées passent et ne se ressemblent pas. Il y a toujours quelque chose à faire. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer. ». Si je n’étais pas occupée, je réfléchissais de trop. Et ça, ce n’était pas bon pour moi. Pas du tout. « Et puis, le plus important, je sauve des vies! ». Je pouvais parler de mon métier avec passion pendant des heures. Mais je me forçais à m’arrêter là. Il me semblait avoir dit le principal. Nate roulait, je suppose que nous allions passer devant l’hôpital. Il était grand, beaucoup plus grand que dans celui où je travaillais. Le mien était plus petit, familial. Le sien semblait être une énorme structure. Je ne lui posais pas de question dessus. Je ne voulais pas m’y imaginer. Cela ne se passerait pas. « Regarde, il y a un arrêt de bus! ». Je souriais.
Nous prenions la route vers la maison de mes parents. J’allais devoir affronter June à nouveau et retrouver leur couple parfait. Je respirais une bonne fois avant de quitter la voiture. Il fallait que je prenne mon courage à deux mains. « Alors, Jaylinn! Montre-moi la robe que vous avez choisie! ». Je n’avais même pas encore passé la porte que June me sautait dessus. « Tu verras demain, June. ». Je lui avais souri. Il fallait que j’aille réfléchir dans ma chambre quelques instants. June s’empressa d’aller dans les bras de Nate. Je me retournais pour les regarder. Je regardais Nate dans les yeux. Il devait comprendre mon désarroi. « Je vais aller me préparer pour le soûper. On se rejoint dans une heure en bas à la salle à manger, Maman? Ca te convient? ». J’attendis son approbation avant de monter les escaliers quatre à quatre pour fuir June et Nate.
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