voter pour ALAYL


BAZZART + PRD
LES RPS libres

WWW. WWW. WWW.
mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2
AccueilAccueil  FAQFAQ  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Jaylinn Anderson
. ship du mois .
Jaylinn Anderson

› posts : 126
› work/studies : Médecin urgentiste


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMar 19 Mai - 18:21

La piscine, j’espérais que ça allait me détendre. Mais Nate allait en profiter pour m’avoir rien que pour lui. Il jouait un double jeu avec moi et avec June. Ce n’était pas sain. Et je n’aimais pas faire ça. « Je connais le corps de ma soeur, tu sais. Nous prenions notre bain ensemble quand nous étions petites. ». Je lui avais dit cela pour le faire rire aussi. En fait, June n’était pas pudique du tout et était plutôt fière de son corps. J’avais donc pu l’admirer jusque la veille de mon départ. Et à la voir à travers sa robe, encore plus courte que la mienne, j’avais bien deviné que rien n’avait changé. Elle avait un bon métabolisme, elle pouvait manger tout ce qu’elle voulait, elle ne prenait pas un gramme. Moi, j’avais toujours du tout contrôler. C’était embêtant mais je m’étais faite à ce rythme maintenant. « Je continuerai à t’appeler Nathaniel même quand nous sommes tous les deux. il n'y a pas de raison! ». Nous ne le serions plus pour bien longtemps. June n’allait jamais nous laisser ensemble tout ce temps. Elle avait besoin d’avoir le contrôle et de vérifier ce que Nate faisait. Elle avait horreur de ne pas pouvoir vérifier et elle était très jalouse. « Je ne suis pas tombée dans le panneau, Nathaniel! ». Non mais, pour qui il me prenait? « Je sais que ce ne sont que des bobards mais vu comment tu lui répondais, il y avait de quoi être troublée, tu ne penses pas? ». Il fallait que je me calme, je le savais. « Tu es complètement soumis à elle. Alors, arrête de jouer. Soit tu te maries avec elle demain et je respecterai ton choix, je ne vous empêcherai pas de vivre votre amour. Soit tu me choisis et tu en assumes les conséquences. ». J’avais été directe et franche. C’est bien quelque chose que l’on ne pouvait pas me reprocher : la franchise. Il savait exactement ce que je pensais et qu’elles seraient mes conditions. Cela ne servait à rien de jouer avec mes pieds. « Et bien, réfléchi et rapidement. Tu te maries demain… ». Je ne pouvais définitivement pas l’accepter ce soir ni dans mon lit ni dans la boîte de nuit. Il fallait que je revoie mes plans. Je ne voulais pas lui faire croire quelque chose alors que cela était impossible.
Comme je m’en doutais, June était arrivée à l’instant où j’étais revenue au-dessus de l’eau. « Oui, je me demande si tu as choisi une robe de princesse. » Je lui souriais. C’était une belle petite pique mais elle n’allait quand même pas la comprendre. Pour mon mariage avec Liam, j’avais plutôt opté pour une robe bohème. Quelque chose de fluide, qui me correspondait. Nous n’étions que tous les deux, je n’avais pas besoin de bling bling et de me montrer. J’étais plutôt discrète comme femme. June dans l’eau, je pense que nous pourrions en parler pendant des heures. Comme attendu, elle était venue se coller à Nate. Et cela me déplaisait. J’avais vraiment du mal. Comment rester calme face à cela? Franchement. « Ca va, June, on sait que c’est ton futur mari. Je ne compte pas te le piquer, tu sais. ». Petite pique pour Nate aussi. Je pense que je devais clairement faire une croix sur lui. Jamais il n’abandonnerait June la veille du mariage. Qui ferait ça? Sérieusement. Moi, peut-être. Non, sûrement. Moi, je pourrai tout quitter la veille de mon mariage parce que je ne voulais rien me refuser. C’était juste impossible. Puis, June me demandait quelque chose. Je ne comprenais pas. Apporter les alliances? Moi. Euh, c’était une blague ou quoi? Bientôt, elle allait m’imposer ma robe aussi. Je la regardais, ne sachant pas que dire. Oh, et puis zut! « Oui, c’est une bonne idée. Comme ça, c’est comme si je liais votre amour à jamais! ». Je souriais. June n’y voyait que du feu alors que Nate devait fulminer. Je n’étais pas tendre avec lui et ce n’était que le début, qu’il le sache! Je savais me défendre. Remarque sur mon poids maintenant. Ca, par contre, c’était un sujet sensible. Très sensible. Il fallait que je trouve rapidement une solution. « Non, figure-toi que je n’ai pas perdu un gramme! Même poids depuis mes dix huit ans. Pas mal, hein? ». Je riais doucement. Je la narguais. Il est clair que j’avais presque la peau sur les os. Je faisais à peine cinquante kilos toute mouillée. C’était ça, de ne pas manger. D’ailleurs, je me demandais bien comment j’allais m’en sortir ce soir. Prétexter une nausée? C’était clairement une bonne idée. Nate lui avait d’ailleurs répondu à June. « Ne t’inquiète pas, Junie. Je suis certaine que tu n’as pas de soucis à te faire avec ta robe. ». Il ne fallait pas qu’elle perde confiance la veille de son mariage. J’avais beau la détester, je ne voulais pas qu’elle soit mal. Ce n’était pas mon but. Pas tout de suite en tous cas. « Alors, les amoureux, vous avez déjà pensé aux enfants? ». Autant le savoir, non? « J’aurai la chance de devenir une tata? ». J’aimais les enfants, plus que tout au monde. Je savais que ma soeur allait sauter sur la question pour m’étaler son bonheur à ma figure. « Oui, c’est en projet. Dès que nous sommes mariés, on se met en selle. ». Elle était tellement fière et toute enjouée à me le dire. Moi, ça me faisait mal au coeur. Je me rendais compte qu’il y avait peu de chance que je devienne maman un jour. Il fallait encore rencontrer quelqu’un de bien et me marier avant que ça n’arrive. Et je ne voulais plus d’enfants après quarante ans, il y avait trop de risques. Je m’éloignais alors d’eux pour qu’ils puissent faire ce qu’ils voulaient pendant quelques minutes. Une ou deux longueurs me feraient le plus grand bien. « Dites, on boirait bien quelque chose pour trinquer à votre mariage, non? ». Je sortais alors de la piscine pour les laisser en amoureux. « Je vais chercher de quoi boire, hein. Comme ça, vous pouvez profiter de votre pré mariage en amoureux quelques instants. ». Je mettais ma sortie de bain autour de moi le plus rapidement possible pour ne pas que June puisse détailler mon corps et me faire une réflexion sur mon poids, encore une fois. Je quittais cet endroit, le temps de reprendre des forces. Il ne me fallut que quelques secondes pour trouver Becka. « Dites, est-ce que vous pourriez m’aider à préparer trois mojitos? ». J’avais toujours eu beaucoup de gentillesse pour les personnes qui travaillaient pour nous. Je ne comprenais pas pourquoi c’était à elles de tout faire. Moi, dans mon appartement, je faisais le ménage toute seule. Je ne demandais rien à qui que ce soit. Ils devaient être capables de le faire aussi, non? Et puis, franchement, si je l’aidais, je pouvais m’éloigner d’eux deux un peu plus longtemps. C’était tout ce dont j’avais besoin. « Mais enfin, Jaylinn, que fais-tu? ». Je me tournais alors que j’étais occupée à couper des citrons. « Je prépare avec Becka, Maman. Ca me permet de prendre un peu de ses nouvelles. ». Ma réponse ne lui allait pas. Je le voyais bien. « Jaylinn, ce n’est pas à toi de faire ça. Retourne dans la piscine avec ta soeur et ton beau-frère. ». Je n’en revenais pas qu’elle me donne des ordres. Mais j’avais promis de respecter les règles pour ces trois jours. Je ne pouvais donc pas refuser. « D’accord, Maman. ». Je retournais alors rejoindre les tourtereaux. Mais je ne voulais pas retourner dans l’eau. Enlever à nouveau ma sortie de bain pour que June me détaille. Je m’étais alors assise sur le transat. « Becka arrive avec trois mojitos! J’espère que vous aimez ça. ». Moi, j’aimais tous les alcools possibles. Je ne m’étais pas allongée. Simplement assise. Je les regardais. Ils étaient tellement mignons ensemble, finalement. Pourquoi est-ce que je me permettrai de casser leur couple? « Vous êtes beaux tous les deux, ensemble. Profite June! ». J’avais fait ma bonne action du jour. Et moi, ça me faisait mal…
Revenir en haut Aller en bas
Nathaniel McMillen
. ship du mois .
Nathaniel McMillen

› posts : 97
› work/studies : PDG entreprise de produits pharmaceutiques et chef d'hôpital


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMar 19 Mai - 22:37

Manifestement, elle était toujours en mode attaque, même si sa réponse me fit rire malgré tout. « Je ne comprends pas comment vous êtes sœurs, sincérement. Vous êtes tellement différentes à tous points de vue. » C’était vrai. Jaylinn était intelligente, naturelle alors que June était bête, superficielle et toujours apprêtée. « Ta sœur n’a pas l’air d’être sur la planète que nous parfois. Enfin du coup, pour une fois, je suis content que ça ne soit pas le cas parce que tu nous as quand même lancés quelques piques à moi et à Junie. » J’avais utilisé Junie exprès pour lui donner un exemple simple d’ironie que June ne saisissait pas. June était très vite larguée. D’ailleurs, je serais fier de me rendre à des galas et des rendez-vous d’affaires au bras de Lyn si j'en avais l'occasion. Au moins, elle ferait bonne impression pour autre chose que pour son décolleté et ses talons. Sauf que ça n’arriverait pas vu que Lyn avait bien mis ses conditions et qu’elle ne voulait pas se rendre à des soirées mondaines. « Tu m’as dit pas de galas, pas de haute-couture. Les rendez-vous d’affaires, c’est acceptable ou non ? Ca m’aiderait dans mon choix. » Je lui fis un sourire malicieux pour lui montrer que je rigolais. Enfin oui et non. J’avais envie de connaître sa réponse pour évaluer au mieux ses limites. Mais ce n’est pas une bête réponse ainsi qui allait m’aider à faire mon choix, au contraire. Elle insistait avec Nathaniel. « Pourquoi ? Tu le fais juste pour m’ennuyer. Je n’aime pas que tu m’appelles Nathaniel. Je resterai toujours Nate à tes yeux. » Quand elle m’appelait Nate, tous les souvenirs revenaient alors que Nathaniel, c’était tellement surfait. Et si je continuais à me battre pour ce petite détail aussi insignifiant qu’il pouvait paraître, c’est parce que pour moi, c’était un genre de symbole. Le symbole de ce que nous avions. Quand elle m’appelait Nathaniel, j’avais l’impression que la porte restait fermée et que je n’avais pas le droit de rentrer dans sa vie. Alors je n’aimais pas. « Non, je ne pense pas que tu as le droit d’être troublée alors que tu sais que le réponds uniquement comme ça pour lui faire plaisir. Je ne suis pas soumis. J’échange de la liberté contre des cadeaux. Ca marche très bien avec elle. Alors tu penses quoi de ce genre de vie ? Une vie parfaite, hein» Je ne pouvais pas être plus direct. Je n’avais jamais parlé aussi honnêtement à quelqu’un, je venais quand même de lui dire noir sur blanc que notre mariage était totalement arrangé. « Je suis soumis parce que j’ai toujours accepté ce que mes parents attendaient de moi, j’ai toujours fait tout ce qu’ils me demandaient, j’ai toujours pris mon rôle d’héritier très au sérieux. Tu as réussi là où j’ai échoué, tu as tourné le dos à cette vie. Et je t’admire pour ça. » Mais en serais-je capable moi aussi ? Je me posais tellement de questions et je devais décider tellement vite. « Et je compte toujours passer cette nuit dans ton lit d’ailleurs. Je ne sais pas encore comment, mais je vais trouver une solution. Tu viendrais bien chez mes parents d’ailleurs. » Bon ça c’était pour la blague. Je lui avais encore souri.
Lyn avait recommencé à se moquer de June dès qu’elle était arrivée, ce qui m’avait fait rire vu qu’elle n’avait encore rien compris. « Non, tu es déjà occupée à rêver de ta future vie avec Maximilien, c’est ça ? » La jalousie était un vilain défaut, je le reconnaissais. Mais j’avais toujours eu tout ce que je voulais et même si je n’étais pas capricieux comme June, je n’aimais pas que quelqu’un convoite ce qui était à moi. Alors ce pauvre garçon venait de se faire un ennemi sans le savoir et sans rien demander. Ma réplique était pathétique et je le savais. Mais Lyn m’attaquait et je ne voulais pas me laisser faire. Je lui en voulais quand même un peu, elle ne m’épargnait pas avec ses piques bien placées. Elle aurait peut-être la bonne idée de partir très loin avec les alliances ou des les jeter dans l’eau. Je lui en serais très reconnaissant. Si elle apportait les alliances, j’étais encore bien capable de douter et de lui enfiler celle de June puis de partir avec elle. Au fait, et si on plantait tout là et qu’on partait ensemble, Lyn et moi très loin, tout recommencer de zéro. C’était une possibilité, mais ce n’était pas possible non plus. Je n’y arriverais jamais, je me connaissais. J’avais l’impression que tout ce qui touchait à la nourriture et à son poids était tabou avec Lyn, il était donc probablement plus sage que je n’ajoute aucun commentaire. Il serait encore temps de lui en toucher un mot plus tard. Et elle défendait June maintenant. Alors là c’était le comble, je la défendais en attaquant June et elle défendait June. Elle était sérieuse ? Est ce qu’elle venait réellement de demander si on comptait avoir des enfants ? Elle dépassait les bornes. Je lui avais lancé un regard noir. Et June avait répondu plus vite que son ombre bien entendu. « June aimerait en avoir, oui. Il faut bien un petit héritier pour tout cette fortune, non ? » De toute façon, c’était aussi ce qui était attendu de nous donc pas trop le choix… Mais moi, je n’aurais pas le temps de m’en occuper. Lyn s’était éloignée sous prétexte qu’elle voulait aller chercher à boire. Pourquoi me laissait-elle encore seul avec June ? D’autant plus que j’avais suivi Lyn du regard jusqu’à ce qu’elle soit hors de ma vue. June m’avait éclaboussé. « Mais qu’est-ce que tu fais ? Je ne suis pas d’humeur, June» Elle râlait encore. « Non, tu n’es d’humeur qu’avec Jaylinn aujourd’hui. Tu la regardes plus que moi. » Mon Dieu, elle était fatiguante. Elle avait raison sur ce coup-là, mais elle me fatiguait. « Ecoute June, je suis juste très content de rencontrer ta sœur, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? » Nouvelle vague d’eau sur moi. « Que c’est une peste. Tu es censé toujours me défendre et me regarder moi, pas elle, Nathaniel. » Je n’avais pas envie de rentrer dans son jeu, pas aujourd’hui. « June, s’il te plaît. Je pense qu’on est tous un peu stressées avec le mariage. Et ta sœur revient de toute façon donc on reprendra cette conversation plus tard. Mais cesse de te faire du souci. Tu n’avais pas envie d’une nouvelle Porsche d’ailleurs ? » Ses yeux s’étaient rallumés en quelques millièmes de secondes. C’est fou ce qu’un seul mot pouvait faire. « La 911 cabriolet ? J’espère qu’elle sera demain devant la maison. » Je ne m’attendais jamais à un merci avec elle. Son remerciement, c’était ça. Elle m’avait embrassé et puis était allée prendre son téléphone pour appeler ses amies probablement. Elle avait à peine écouté sa sœur qui était super gentille avec elle. Moi, je n’en avais rien à faire que June prenne son téléphone. Elle me laissait tranquille, c’est tout ce que je demandais. Et Lyn s’était posée sur son transat. Qu’est-ce qu’elle était belle. Je sortis de la piscine et me posai sur le transat à côté de celui de Lyn « On est beaux tant que je lui achète des Porsche. Si tu étais arrivées quelques secondes avant, tu aurais vu qu’on était juste un couple en train de s’engueuler. Je te regarde trop d’après elle. Tu en penses quoi toi ? » Je ne parlais pas très fort parce que June pouvait quand même nous entendre et je restais à une certaine distance parce que tout le monde nous voyait et que Becka allait amener les mojitos. « Bon choix d’ailleurs, pour le mojito » J'avais bien besoin d'alcool.
Revenir en haut Aller en bas
Jaylinn Anderson
. ship du mois .
Jaylinn Anderson

› posts : 126
› work/studies : Médecin urgentiste


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMer 20 Mai - 7:49

Nate n’appréciait pas que je lui lance des piques? Laissez-moi rire. « Et attend, ça ne fait que commencer! ». Je n’appréciais pas la situation. Nate se servait de mes enfants pour me faire rester alors que moi, la seule chose dont j’avais envie c’était de rentrer à l’hôtel. Par sa faute, je m’étais faite avoir pour le goûter, le tour dans la piscine et le souper… J’étais certaine que si Nate n’était pas intervenu, j’aurai pu couper à tout cela. Nous étions toujours dans le coin de la piscine tous les deux. Je voulais tellement fuir… Sa question suivante m’avait étonnée. Il allait vraiment se baser sur ma réponse pour prendre une décison? Autant l’arrêter tout de suite… « C’est comme ça que tu vas choisir? Parce que si tu veux une pimbêche à ton bras et qui accepte tout ce que tu demandes, ce n’est pas moi qu’il faut choisir… ». M’enfin, comment c’était possible? Ca devait être une blague sa question, non? « Tu as compris qu’à moi, il ne faut rien imposer. Alors, je pourrai t’accompagner de temps à autre aux galas ou je ne sais quoi. Mais ne t’attend pas à ce que j’y sois présente une fois par semaine parce que c’est impossible! ». Puis, mon travail. Je n’allais pas m’arrêter de faire des gardes de nuit pour assister à ce type de fêtes. « Non, tu ne resteras pas toujours Nate à mes yeux, Nathaniel. Tu n’as pas l’air de comprendre ma position. Je te propose d’y réfléchir. Nous en reparlerons plus tard. ». Nous n’avions clairement pas le temps maintenant. June allait arriver d’une minute à l’autre. Et une fois qu’elle était là, Nate était tout autre. Son comportement changeait du tout. Et je détestais ce Nate. Il était soumis. C’était lui l’homme, non? « Je pense que si tu l’as acceptée, c’est qu’elle te convient, oui. Ma soeur est matérialiste. Tant que tu lui feras des cadeaux, ce sera votre relation. Si tu veux plus avec elle, change de comportement. ». C’était un réel conseil que je lui donnais là. S’il ne voulait pas d’une pimbêche, à lui de l’empêcher d’en devenir une. C’était donc moi qui me retrouvait à lui donner des conseils, comme une psy en fait. J’étais urgentiste moi! J’aimais l’action, pas être assise sur un canapé à regarder l’autre personne raconter son histoire. Bon, j’étais dans une piscine avec un très bel homme. Ce n’était pas le même contexte mais quand même. J’étais en train de vendre ma soeur pour qu’il la choisisse. Il ne pouvait pas l’abandonner la veille du mariage. Il ne le ferait pas, je le savais. Il n’était pas ce genre de personne. Lui, il respectait les règles. « Rien ne t’empêche d’encore le faire. Il n’est pas trop tard Nathaniel… ». Ca avait été plus fort que moi, j’avais délicatement effleuré son torse. Il me donnait tellement envie de le toucher. J’avais été très discrète, on pourrait nous voir… Et je n’avais pas envie de subir une crise de June supplémentaire. « Tu ne viendras pas dans mon lit, Nathaniel. Je le refuse. Tu as fait un choix. Tu l’assumes. Je ne veux pas être ta maîtresse. ». Il devait le comprendre. Et ça, ce n’était pas gagné…
June était arrivée et avait directement collé Nate comme pour en faire sa propriété. Et ça ne me plaisait pas. Je n’étais pas jalouse habituellement. Liam n’avait jamais eu aucun problème. Il avait su respecter mes limites. Mais là, le voir dans les bras de ma soeur, c’était autre chose. Ca me touchait. Plus que ce que je ne le voulais… « Oui, bien sûr! D’ailleurs, je devrai peut-être l’appeler maintenant. Sinon, il sera trop tard pour l’inviter à sortir ce soir. ». Je quittais la piscine. J’avais pensé à prendre mon téléphone. Ce n’était pas un smartphone, plutôt un téléphone à touches, comme les Nokia 3310. Vous voyez? Je ne m’en servais presque jamais. Je n’avais personne à joindre. Et, internet, ce n’était pas trop mon truc. Je n’étais pas connectée aux écrans tout le temps. Je n’étais pas comme ces jeunes qui en sont complètement addicts. Il ne me fallut pas longtemps pour tomber sur son numéro. J’hésitais entre l’appel et le sms. Le premier, c’était vraiment pour provoquer Nate et lui montrer qu’il était en train de me perdre. Mais je n’avais pas le temps maintenant. Un simple sms servirait. Et hop, c’était fait! Nous avions alors abordé plusieurs sujets dont celui concernant les enfants. Et comme je l’avais deviné, c’était le prochain projet. Je les regardais alors, toute excitée. J’avais exagéré mais ça, personne ne pouvait le voir. Pas même Nate. « Oh génial! Un petit mélange de Nathaniel et de June. Il ne pourra qu’être magnifique! ». Je sautais comme un enfant. Après, il faut le dire, j’adorais les enfants. « Selon les règles, comme vous les respectez toutes, ça devrait être moi la marraine. ». J’avais fait un clin d’oeil à June. Il ne fallait pas qu’elle m’oublie pour le coup. Puis, j’étais allée chercher enfin, plutôt faire des mojitos. Becka n’avait pas tardé à nous les apporter. Nous avions presque terminé lorsque ma maman était intervenue pour m’arrêter. Je m’étais posée sur le transat. Comme attendu, Nate était venu à mes côtés. Il voulait qu’on parle alors que tout avait été dit. Que lui dire de plus? « Qu’elle a raison, tu devrais la regarder elle. Elle est jolie comme un coeur. ». Les mojitos étaient enfin là. Becka avait veillé à mettre une paille. J’adorais boire l’alcool de cette façon là. Je levais alors mon verre. « A la santé des futurs mariés! ». Je n’en oubliais pas le mariage qui avait lieu le lendemain. Qui pourrait l’oublier? Ils s’affairaient tous dans la maison. Et bien oui, le mariage avait lieu ici. La maison était assez grande pour recevoir les deux cent personnes invitées… « Tu devrais aller près d’elle, tu sais. Profitez tous les deux. Sinon, elle va te faire une crise. ». Je lui avais souri. Je ne le voulais pas auprès de moi. Pas comme ça. J’avais à peine le droit de lui parler. Je ne pouvais pas le toucher alors que ça me démangeait. Il devait partir. Parce que, moi, je n’allais pas pouvoir rester là. Je bus alors mon verre d’une traite. Ca me ferait une bonne raison de quitter ce transat. Je tenais bien l’alcool, ce n’était pas un pauvre verre qui allait me mettre dedans. Puis, il n’y avait pas énormément de rhum… Je me levais direction la piscine. J’avais enlevé ma sortie de bain à côté de Nate et j’avais couru dans l’eau afin que l’on puisse m’observer le moins possible. Mes cheveux étaient quand même mouillés, j’avais donc plongé. J’étais restée sous l’eau, un petit moment, le temps de reprendre mon énergie et de pouvoir recommencer à attaquer.
Revenir en haut Aller en bas
Nathaniel McMillen
. ship du mois .
Nathaniel McMillen

› posts : 97
› work/studies : PDG entreprise de produits pharmaceutiques et chef d'hôpital


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMer 20 Mai - 9:44

Super, si ça ne faisait que commencer, je sentais que j’allais en prendre pour mon grade. « Tu es au courant que tu peux me lancer toutes les piques que tu veux, je continuerai à te vouloir ? Mais vas-y, tu as tous les droits d’être en colère contre moi et je préfère de loin des piques au silence. » Bon, elle n’était pas vraiment en position de se taire puisque ses parents étaient là, c’était la situation parfaite. Comme prévu, Lyn avait réagi au quart de tour par rapport à ma question. « Non, ce n’est pas comme ça que je vais choisir, Lyn. La vraie décision à prendre pour moi, ce n’est pas de choisir entre ta sœur et toi. Là, le choix, il est tout fait. Je n’ai pas besoin de faire une liste avec des points positifs et des points négatifs, c’est toi que j’aime. Le problème, c’est que je dois choisir entre toi et la situation, entre toi et la vie que j’ai maintenant parce que si je dis non à ta sœur, je suis certain que beaucoup de personnes vont me tourner le dos. Et je ne sais pas si je saurais vivre avec. Donc je réfléchis. Enfin j’essaye mais je n’arrive à penser qu’à toi donc… Donc nous en reparlerons plus tard, tu as tout à fait raison.» Est-ce qu’elle comprenait au moins mon dilemme ? Peut-être que je la décevais encore plus. Mais ma vie était déjà toute tracée. Ici, je savais exactement ce que je devais faire et comment. J’étais doué pour faire plaisir aux gens parce que je savais quoi dire et quoi faire en toute situation. Le changement me faisait peur. Lyn avait beau râler, elle avait quand même fini par répondre à ma question et par accepter, ce qui me fit sourire. « Je ne veux pas plus avec elle, je veux plus avec toi. » De toute façon, à mon avis, Lyn ne connaissait pas l’ampleur de la catastrophe. Sa sœur était probablement la personne la plus matérialiste du monde. Et certes, j’en avais profité, mais c’était ma seule solution. « Je sais qu’il n’est pas trop tard, mais ce n’est pas une décision facile. Et je n’ai même plus vingt-quatre heures pour la prendre. » Elle avait avancé sa main et avait effleuré mon torse. Je ne m'y étais pas attendu et je dû fermer les yeux et respirer pour m’empêcher de répondre à son geste. Je n’arrivais déjà pas à réfléchir quand je la voyais alors quand elle me touchait, c’était encore pire. « Tu mérites mieux que ça, je le sais. Mais je ne peux pas vivre sans toi ou alors en te voyant une fois par an sans même pouvoir te toucher ou t’embrasser, c’est comme ça. »
C’était bien Lyn ça, elle avait réussi à me prendre au mot et à sortir son téléphone pour appeler Maximilien. « Je suis sûr que tu auras le loisir de faire d’autres rencontres ce soir de toute façon. » Moi, en l’occurrence. Elle l’avait vraiment fait, elle avait envoyé un sms. « Dis-moi, tu penses vraiment que c’est l’homme de ta vie ? » June était là, il fallait que je reste souriant, pas jaloux. Du coup, je m’étais obligé à lui demander sur un ton joyeux même si je n’étais pas sûr que ça avait fonctionné. Pourquoi était-elle si enthousiaste à l’idée que June voulait des enfants ? La marraine ? « Oui enfin bon, on n’en est pas encore là non plus. »
Elle pensait réellement que je devais plus regarder sa sœur ou bien elle s’obligeait à dire ça ? « Elle est jolie comme un cœur. Mais c’est toi que je veux regarder. » A la santé des futurs mariés ? « Encore faut-il qu’il y ait un mariage » Ca, je l’avais plutôt marmonné entre mes dents avant de prendre une gorgée de mojito. « J’ai l’habitude de ses crises. Mais après la Porsche, je vais devoir utiliser les grands moyens du genre une nouvelle maison ou un appartement sur la Fifth Avenue de New-York. Ta présence me coûte chère en y pensant bien. » Je lui avais encore souri et je savais qu’une nouvelle fois ce que je venais de lui dire ne lui plairait pas. Tant pis, elle continuait avec ses piques, je continuais à l’ennuyer. Qui aime bien châtie bien, non ?
Lyn était retournée dans la piscine. Je l’avais suivie mais je n’étais pas retourné dans l’eau contrairement à elle, je m’étais assis sur le bord de la piscine avec mes jambes dans l’eau. Je pouvais comme ça les observer toutes les deux et June ne viendrait pas me coller. Enfin ça c’est ce que je croyais parce qu'elle avait quand même réussi à se poser contre le bord de la piscine entre mes jambes. « Alors Jaylinn, tu as quelque chose de convenable à mettre demain, rassure-moi ? Tu seras assise à notre table et tu apporteras les alliances donc il faut que tu sois digne d’une Anderson. Tu sais toujours marcher avec des talons ? Tu ne vas pas tomber au milieu de mon mariage ? » Oh non, parce qu’alors tous les regards se tourneraient vers Jaylinn et la princesse n’aurait plus toute l’attention. Son mariage, ça voulait tout dire et rien que ce possessif montrait que tout était faux et que ce n’était que de la poudre aux yeux. « Jaylinn, demain, c’est ma journée et je te préviens, tu n’as pas intérêt à la gâcher ! » lui avait-elle dit sèchement. Bon, ça c’était pour l’avertissement mais elle n’imaginait pas à quel point Lyn allait peut-être gâcher sa journée. Je ne pus m’empêcher de regarder Lyn avec un petit sourire. Si seulement June savait… « Papa et Maman sont peut-être très contents que tu sois là, mais on ne me la fera pas à moi. Je suis sûre que tu es ici parce que tu as besoin de quelque chose. » Elle avait vraiment si peu d’estime pour Lyn ? « June, ta sœur est peut-être venue parce qu’elle voulait être à tes côtés le plus beau jour de ta vie, tu ne penses pas ? » Ou peut-être le pire jour de sa vie en fonction de ma décision…
Revenir en haut Aller en bas
Jaylinn Anderson
. ship du mois .
Jaylinn Anderson

› posts : 126
› work/studies : Médecin urgentiste


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMer 20 Mai - 11:04

Nate serait plus touché par du silence? Mais qu’il ne me tente pas… C’était juste compliqué avec mes parents et ma soeur dans les parages. Je ne contrôlais pas cette situation. Est-ce que quelqu’un la contrôlait en fait? Je n’aimais pas ça. J’avais besoin de gérer, de savoir vers où nous allions. A l’hôpital, je faisais cela remarquablement bien. Je prenais les décisions. Je décidais de quels examens étaient à faire. Cela me correspondait bien. « Donc, ta situation actuelle a le dessus? Tu penses vraiment que tu vas perdre ta place de PDG parce que tu n’épouses pas ma soeur? Tu n’as pas assez de caractère que pour te battre pour tout ce que tu as? ». J’avais été froide, vraiment froide. Et uniquement parce que je voulais le faire réagir. Il devait se rendre compte de ce qu’il disait. « Pour toi, ton choix se résume à : elle et la petite vie peinard que tu as où tu claques des doigts et tu as la plus belle voiture que tu veux. Ou tu pars avec moi et on va faire notre vie loin d’ici. Oh, on est d’accord que la facilité, c’est June. Mais est-ce que c’est cela qui va te rendre heureux? ». Mais question restait en suspend. C’était à son tour de réagir ou de réfléchir. Cette décision, il devait la prendre seul en son âme et conscience. Moi, je n’avais rien à voir là-dedans. « Moi, je pense que tu peux continuer à avoir tout ce que tu as et m’avoir moi en même temps. Je me fou que mes parents me tournent le dos. ». Et c’était clair que je ne comptais jamais revenir pour Noël. C’était uniquement pour qu’ils me laissent tranquille. Moi, je voulais juste retrouver ma vie d’avant et ne plus jamais revenir. Dans dix sept ans peut-être… Mais ça, je ne comptais pas le lui dire. « Je ne veux pas influencer ton choix, Nathaniel. Il ne me revient pas. Je veux juste que tu prennes ta décision en connaissance de cause. Et en assumant les conséquences dans un cas comme dans l’autre. ». Là, j’étais plus douce. « Mais moi, quoi qu’il en soit, je pars dans trois jours. Il me reste deux nuits ici. Et je n’en ferai pas une de plus. ». Il devait savoir que je ne l’attendrai pas. Parce que ce n’était pas moi, ça. Je ne voulais pas espérer seule dans mon coin. Je méritais mieux. Je sais que c’est prétentieux ce que je dis mais j’avais déjà vécu tant de choses… J’avais droit à un peu de bonheur, non? Je ne voulais pas lui mentir. Je voulais qu’il connaisse mes sentiments. « Parce que tu crois que c’est facile pour moi, maintenant? La seule chose que j’ai envie de faire, c’est de me blottir dans tes bras et de t’embrasser. Je n’en ai pas le droit. Alors, pour notre bien être à tous les deux, si tu la choisis, je pars dans deux nuits et on ne se verra plus. Plus jamais. ». Je ne voulais pas me faire de mal. J’avais tellement besoin de stabilité maintenant. Et s’il ne pouvait pas me l’offrir, tant pis. Ce serait sans moi.
Maximillien… Il m’avait répondu très rapidement. Mon téléphone avait sonné. J’avais décroché. « Bonjour Max! ». Je l’avais appelé par son surnom exprès, juste pour provoquer Nate. J’avais pris une voix mielleuse. « Dis, ça fait longtemps que nous ne nous sommes plus vus. ». Je ris alors, faisant croire qu’il me racontait une blague. « Tu es toujours aussi marrant! ». Et lui faire des compliments, c’était le truc. Peut-être que si j’arrivais à rendre Nate jaloux, il réagirait? Il viendrait près de moi? C’était trop rêvé. June était là. Il ne ferait rien pour la blesser. « Ca te dit de sortir avec moi ce soir? Et plus si affinités, bien entendu! ». Je le provoquais. Moi, j’étais ouverte. Je savais que Nate devait faire son choix aujourd’hui. Il ne dirait jamais non à June demain devant l’autel. C’était impossible. Vous savez, ces trucs qui ne se passent que dans les films? Et bien, je savais que ce n’était pas pour moi. Jamais. J’avais d’ailleurs regardé Nate en prononçant ces derniers mots. « Super, on se retrouve à 22 heures alors. ». Je n’avais pas donné l’endroit exprès. Je ne voulais pas que Nate me poursuive, qu’il vérifie mes faits et gestes. J’avais besoin de ma liberté. J’étais fidèle, certes. Mais uniquement lorsque j’étais en couple. Et là, je ne l’étais pas… Je pouvais donc encore faire tout ce dont j’avais envie. « Oui, peut-être. On verra déjà après cette soirée, Nathaniel. ». Je lui avais souri. Une chose à la fois. Je ne voulais pas aller trop vite en besogne. Puis, j’avais levé mon verre à eux deux et à leur mariage très proche. « Tu penses vraiment l’abandonner la veille? ». Je l’avais chuchoté pour que personne ne l’entende à part lui. Il y avait des choses que les autres ne devaient pas entendre. Oui, c’est vrai que nous pourrions nous surprendre. June avait d’ailleurs repris son téléphone pour téléphoner à ses copines. Moi, j’en profitais rapidement. Elle avait le dos tourné. Personne ne nous voyait. Je me penchais rapidement pour déposer un petit bisou sur les lèvres de Nate. Autant jouer de la situation, non? « Désolée, j’en avais envie! ». Je savais qu’il allait perdre ses moyens. C’était impossible autrement. En tous cas, s’il ne m’avait pas menti et éprouvait réellement des sentiments pour moi. June avait fini par raccrocher son téléphone. Quant à moi, j’étais retournée dans l’eau pour fuir tout cela. Pour me protéger. Nate avait rejoint le bord, les jambes dans l’eau. June était retournée dans l’eau et collait toujours son fiancé. Zen, Jaylinn! Il n’y a pas de raison. « Ecoute, je suis partie sur un coup de tête. Du coup, j’ai pris des robes au hasard dans mon armoire. Je dois bien avoir quelque chose de potable, non? ». J’étais plus loin dans la piscine, comme pour garder mes distances. Ah, les talons. Comment dire… « J’ai pas pris de talons dans ma valise, Junie. Je n’en porte pas. Tu le sais pourtant, non? Donc, j’ai pris des baskets. ». On est d’accord que j’étais dans l’ironie pure et dure. J’avais pris une paire rapidement. Je m’étais dit qu’elle ferait l’affaire. Maintenant, fallait que ce soit assorti à la robe. Ca, c’était autre chose. « Et je n’ai que des robes courtes et assez sexy. On ne sait jamais que Max vienne avec moi! ». Ah, que j’aimais faire ça! En plus, pour la robe, c’était vrai. Je n’avais pas de robes longues à la maison vu que je n’avais pas d’occasions pour les porter… « Je ne compte pas gâcher votre journée, Junie. ». J’avais insisté sur le votre. Parce qu’un mariage, c’était une union entre deux personnes, non? « Non, je n’ai besoin de rien, June. J’ai tout ce qu’il me faut. Je n’ai pas besoin de vous. Ce n’est pas nouveau et ça ne s’arrêtera jamais. Sache-le! ». Dans le vous, je comprenais tout le monde : mes parents, elle et Nate. Je savais que je pouvais continuer ma petite vie tranquillement.
Revenir en haut Aller en bas
Nathaniel McMillen
. ship du mois .
Nathaniel McMillen

› posts : 97
› work/studies : PDG entreprise de produits pharmaceutiques et chef d'hôpital


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMer 20 Mai - 15:55

Elle ne comprenait pas. Ce n’était pas pour l’entreprise que je m’inquiétais, c’était pour tout. Je risquais de tout perdre. Et ce que j’éprouvais pour elle était vraiment fort mais tellement nouveau que je ne savais pas quoi faire. « C’est compliqué Lyn, n’essaye pas de comprendre. Tu as renoncé à cette vie il y a bien longtemps, tu l’as dit toi-même. Il y a énormément en jeu et je dois penser à toutes les conséquences de mes actes. Je ne peux pas tout abandonner sur un coup de tête parce que je suis amoureux de toi. » Je n’aimais pas le ton qu’elle avait utilisé. La situation n’était pas plus facile pour elle que moi. « Je ne suis heureux qu’avec toi. Mais je ne peux pas penser qu’à mon bonheur dans tout ça. Laisse-moi le temps de réfléchir. » Elle était en train de dire qu’elle sacrifiait ses parents et sa famille pour être avec moi ? J’avais envie de la prendre dans mes bras. Je ne répondis rien, de toute façon, certes ça me faisait plaisir, mais elle avait déjà fait un choix dix-sept ans plus tôt. Moi, je devais le faire maintenant. « Je sais que tu as raison sur toute la ligne. Je ne peux pas me marier avec June et continuer à croire que je pourrai partager des moments de bonheur avec toi comme hier soir et ce matin. Je n’ai jamais dû prendre de décision aussi importante de toute ma vie. Je ne sais pas quoi faire, Lyn. » Mais elle ne pourrait pas réellement compter sur elle pour m’aider. Je devais prendre cette décision tout seul.
Cet abruti d’avocat la rappelait. Lyn me provoquait, elle avait tout de suite changé le ton de sa voix, elle rigolait comme une ado amoureuse, elle me regardait pour me narguer. Est-ce qu’elle ne venait pas de l’inviter dans son lit ? Ah non, j’avais des limites. Et elle savait très bien que je ne pourrais pas réagir parce que June était à côté de moi mais je fulminais. J’étais du genre jaloux et un peu possessif. Je n’aimais déjà pas que quelqu’un jette son dévolu sur June en temps normal alors que je n’étais pas amoureux d’elle. C’était par principe, c’était ma future épouse donc personne ne pouvait lui faire les yeux doux sauf moi. Mais quand j’entendais Lyn avait ce crétin, je bouillais de rage. Surtout qu’elle avait fait exprès de ne pas lui donner de lieux de rendez-vous, je le savais. Je l’avais fusillée du regard, je ne savais quand même rien faire d’autre tant que June nous entendait. Puis on s’était retrouvé tous les deux Lyn et moi et elle avait osé me poser une question comme si de rien n’était. Je n’avais pas envie de lui répondre, j’étais énervé. Je lui répondis du tac au tac « Tu penses vraiment coucher avec ton avocat ce soir ? » Je n’en avais pas fini avec elle. « Je t’aime, retiens-le bien. Mais si tu veux la jouer comme ça, Jaylinn, je peux rentrer dans ton jeu. J’ai déjà assez de mal comme ça pour prendre ma décision, je n’ai pas besoin en plus de devoir t’imaginer en train d’embrasser ton avocat. Ou plus si affinités. » Ah non, elle avait été trop loin là. Après, elle avait posé ses lèvres sur les miennes. Je ne m’y étais pas attendu, je n’avais pas bougé. Elle jouait avec moi, elle savait exactement quoi faire pour me faire perdre mes moyens. Rien qu’un simple baiser réveillait des milliers de sensations. Il fallait que je me calme et que je respire. Surtout que juste après, elle était retournée dans l’eau comme si de rien n’était. J’avais quand même fini par rejoindre le bord. « Ah non Jaylinn, c’est une catastrophe. Tu vas en ville avec Nate tout à l’heure, vous n’avez qu’à aller acheter une robe de marque. Nate, tu lui offriras bien, non ? » Bien sûr June. Des fois, je me demandais si elle ne voyait pas un peu comme une carte de crédit illimitée sur pieds. Elle ne m’avait pas laissé le temps de répondre « Et des talons. Jaylinn, tu n’as pas intérêt à venir en baskets à mon mariage. » Quoi d’autre ? « Il n’y a pas de problème, je payerai pour ce que Jaylinn voudra. Pour autant que ce ne soit pas trop court et provocant. » Je lui avais encore lancé un regard noir. La prochaine fois qu’elle me parlait de son avocat, je l’éclabousserais. Je ne voulais plus en entendre parler. Elle n’avait pas besoin de nous, traduction, elle n’avait pas besoin de moi. « Junie chérie, tu ne voudrais pas aller voir avec ta Maman si les compositions florales pour les tables ont déjà été livrées ? J’ai un petit stress tout d’un coup, j’ai l’impression d’avoir vu passer des fleurs oranges alors que tu avais demandé rose et blanc » J’étais persuadé qu’elle allait y aller directement, elle aimait beaucoup trop engueuler les livreurs et surtout, elle avait trop peur que le moindre détail, le moindre oubli, ne gâche son mariage. Comme prévu, elle était sortie directement, toujours en mode diva. Elle avait relevé ses lunettes sur sa tête et était rentrée. J’avais plongé dans la piscine. « Tu veux jouer Jaylinn, alors jouons. » C’était la deuxième fois que j’étais passé au Jaylinn pour entrer dans son jeu. Je m’étais arrêté juste devant elle et j’avais posé mes mains sur ses fesses. Ses parents, sa sœur et les employés étaient tous trop occupés pour nous regarder et de toute façon, je savais que dans l’eau à cette hauteur, personne ne saurait où j’avais posé mes mains. « Tu n’es pas en position de me provoquer en utilisant ton avocat. Je dispose de plus de ressources que toi, je ne compte pas utiliser mon argent pour parvenir à mes fins même si je le pourrais. Je sais que tu n’apprécierais pas. Mais je n’aime pas qu’on me vole ce qui est à moi. Et toi, tu es à moi. » Elle n’allait pas aimer, mais elle avait besoin que je lui dise les choses clairement apparemment donc c’est ce que je faisais. Je n’abandonnerais pas.
Revenir en haut Aller en bas
Jaylinn Anderson
. ship du mois .
Jaylinn Anderson

› posts : 126
› work/studies : Médecin urgentiste


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMer 20 Mai - 16:30

J’avais joué, je le savais. Mais apparemment, j’avais été trop loin pour Nate. Rien qu’à voir son regard, je l’avais compris. Il fulminait. June était là, il devait se contenir mais je comprenais qu’il pouvait entrer dans une colère noire. Il en était à deux doigts. Il fallait qu’il se calme. Je ne pouvais pas le toucher. Tout passait par le regard. J’étais calme. Il semblait jaloux. Et je trouvais cela tellement mignon. « Pourquoi pas? Tu ne coucheras pas avec June ce soir parce que vous faites chambre à part. Mais vous coucherez ensemble lors de votre nuit de noces, non? ». Mais enfin. « Donc, moi aussi je peux. ». Je savais qu’il allait se marier le lendemain. Je ne rêvais pas trop. Il n’allait pas m’oublier. Il ne dirait peut-être pas un oui haut et fort. Mais il allait le faire. Il avait trop peur de perdre tout ce qu’il avait. J’allais passer au second plan. « Tu le verras peut-être en direct demain, qui sait? ». Je l’avais encore provoqué mais je gardais mon sourire pour que ma soeur ne se doute de rien. J’y étais obligée. « Tu penses que je ne ressens rien pour toi, moi? Tu n’as pas l’impression que c’est aussi compliqué pour moi de vous voir ensemble, enlacés constamment? ». Qu’il se mette un peu à ma place! Il n’y avait pas que lui. Cette situation ne me convenait pas. Il devait le savoir! June voulait vraiment que Nate m’offre une robe? Euh, c’était le monde à l’envers ici. J’étais pas une poupée, moi! « Euh, on va remettre les règles. C’est peut-être votre mariage mais je m’habille encore comme je veux! ». Je n’avais pas envie d’une robe longue. Je voulais quelque chose de sexy et provoquant. Je voulais que Nate soit déstabilisé. Qu’il se pose la question jusqu’au bout. C’était trop facile sinon. « Puis, dans le pire des cas, je suis capable de me payer une robe. Je ne compte pas dépenser mille dollars, qu’on s’entende! ». Déjà deux cent dollars c’était déjà trop. Surtout pour une robe que je ne comptais mettre qu’une fois… Nate s’était encore une fois débrouillé pour se retrouver seul avec moi. Genre, il était vraiment stressé avec les fleurs? Faites moi rire… Je riais intérieurement, ne croyant pas un mot de ce qu’il venait de dire. Je regardais June, sortir de l’eau et se dépêchant d’aller régler la situation. Moi, j’étais restée dans l’eau. Nate n’avait pas tardé à me rejoindre. « Nathaniel, c’est bien là le problème… Je ne suis pas à toi. Nous ne sommes pas un couple. Nous avons des sentiments très forts l’un pour l’autre. C’est indéniable. Mais tu es avec ma soeur. Tu peux lui dire ça à elle. Tu n’as pas le droit de me le dire à moi. ». Je quittais la piscine rapidement et remettais ma sortie de bain. « Je vais aller me préparer pour faire le tour de la ville. Que cela paraisse normal… ». Je me dirigeais alors vers ma chambre. Nate n’allait pas me rejoindre, il aurait trop peur qu’on nous surprenne. Je me doutais que ce serait pareil en ville. Il ne me toucherait pas. Je n’allais plus avoir de baisers. C’était clairement fini. Et, sincèrement, je pense que je n’avais plus envie de me battre. Mes valises étaient arrivées. Ils s’étaient dépêchés d’aller les chercher. Ils devaient avoir trop peur que je change d’avis. J’avais déjà envie de reprendre le train maintenant, ni vu ni connu. J’avais pris une douche rapide mais j’avais veillé à sécher mes cheveux correctement pour que Nate soit fier de sortir avec moi. Je savais prendre soin de moi lorsque j’avais le temps. Et, habituellement, c’est ce qui me manquait. Je changeais de vêtements. J’optais pour un mini-short et un t-shirt noué au-dessus du nombril. Je descendais les escaliers, ma mère était dans l’entrée. Elle réceptionnait différentes choses pour le mariage du lendemain. « Jaylinn, tu vas où dans cette tenue? ». Je la regardais alors. Je ne comptais pas me laisser faire. « Je vais visiter la ville avec Nathaniel, Maman. ». Je la voyais. Je savais qu’elle allait s’énerver. « Une Anderson ne se promène pas accoutrée comme ça! ». Il y avait peu de chance que je me change. « Maman, en ville, personne ne sait qui je suis. Donc, on s’en fou! ». Je passais alors la porte d’entrée. Il y avait un arrêt de bus dans la rue. Je marchais en sa direction. Je n’avais pas fait attention à ce que Nate m’accompagne. Je râlais, j’avais du mal avec son comportement. Il me rattraperait s’il le voulait. Ma mère savait tout de même où j’étais, non? Il ne me fallut que quelques minutes pour rejoindre cet arrêt. Le bus ne passait que dans trente minutes. Et bien, j’avais le temps… Un jeune homme se trouvait là. Il me regardait, il ne manquait que la bave sur le coin de sa bouche… « Eh, Mam’zelle, comment c’va? ». Bon, il ne voulait qu’une chose, c’était clair. J’avoue que j’étais un peu mal à l’aise. Ma mère avait raison finalement…
Revenir en haut Aller en bas
Nathaniel McMillen
. ship du mois .
Nathaniel McMillen

› posts : 97
› work/studies : PDG entreprise de produits pharmaceutiques et chef d'hôpital


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMer 20 Mai - 18:12

Comment pouvait-elle rester aussi calme ? Moi, je n’y arrivais pas. « Ce n’est pas pareil. » En fait si, techniquement, c’était pareil. « Ce n’est pas pareil parce que tu le fais pour me blesser alors que moi, je n’ai pas le choix. Et de toute façon, si tu veux savoir, June a essayé tout à l’heure et je lui ai dit non. » Elle ne croyait pas en moi, elle ne croyait pas en la possibilité que je puisse dire non, je le savais. « Tu penses que je ne suis pas capable de dire non hein ? » Alors si elle osait venir avec son avocat au mariage et l’embrasser devant moi, je risquais de sortir de mes gonds à ce moment-là. « Si tu veux que le mariage ne finisse pas en combat de boxe, je te conseille de ne pas l’amener. Mais bon, je présume que ça t’amuserait beaucoup que le mariage se termine ainsi. » Elle avait raison, c’était compliqué pour elle aussi mais du coup, elle pouvait comprendre, non ? Comprendre que je n’avais pas envie de la voir dans les bras d’un autre. « Ca ne m’arrange pas mieux que toi, Lyn. Je préférerais te prendre dans mes bras. On souffre déjà assez de la situation, pas besoin d’en rajouter une couche avec ton avocat. » Je savais qu’être avec lui augmenterait son estime personnelle puisque ce crétin ne pouvait qu'être fier de faire une apparition au bras de Lyn, il serait tout sourire et n’hésiterait pas à l’embrasser et la toucher. Et elle ne ferait rien pour l’en empêcher vu qu’elle voulait me provoquer. Je voyais déjà bien la situation mais je ne saurais pas garder mon calme si j’y étais confronté.
Question habits, June était toujours là pour se mêler de la situation « Je présume qu’il va falloir faire confiance à tes goûts vestimentaires alors. Espérons que tu as retenu quelques leçons que Maman t’a apprises. » Oui pour ma part, tant qu’elle n’arrivait pas en bikini, je pouvais m’estimer heureux. Mais je savais que ce qu’elle allait mettre serait d’office trop court à mes yeux.
Une fois June partie, Lyn continuait à me montrer sa carapace. J’en avais marre. « Ca ne sera jamais normal. Mais d’accord, au moins, je pourrai enfin être seul avec toi et discuter plus calmement. Allons en ville. » Elle était partie en direction de sa chambre. Je l’avais fixée jusqu’à ce qu’elle rentre. J’étais encore resté quelques minutes dans la piscine pour faire deux longueurs et évacuer mon énervement et puis j’étais allé dans la salle de bain de la chambre de June, qui était toujours occupée à vérifier les fleurs d’ailleurs. J’avais juste enfilé un nouveau polo, un simple jeans et des baskets. Pas besoin d’un faire trop et si jamais je devais courir après Lyn, j’aurais plus facile ainsi.
« Où est Jaylinn ? » Sa mère eut l’air étonnée de me voir. « Je pensais que vous étiez avec elle Nathaniel. Elle est sortie pour aller en ville avec vous mais elle était habillée comme… comme… » Comme quoi ? « Je m’en charge, ne vous inquiétez pas. On revient pour la souper. Dites à June que suis en ville avec Jaylinn. » Qu’est-ce qui lui était encore passé la tête? L’arrêt de bus, j’en étais sûr. « John, donne-moi la clé de ma Corvette. » John, c’était le voiturier. « Oh non monsieur McMillen, je vais vous sortir la Corvette. » Non non non, pas le temps pour ça « C’est gentil John, mais je vais m’en charger. » Il me tendit les clés, déçu. Je sortis en trombe et rentrai dans ma Corvette décapotable puis, une fois dans la rue, j’aperçus Lyn et un pauvre type qui semblait lui parler. Je compris tout de suite ce que sa mère voulait dire, ou ne voulait pas dire surtout en voyant Lyn et surtout les habits qu’elle avait choisis : courts et provocants, évidemment. Je m’arrêtai à sa hauteur, sortis de la voiture et me dirigea vers elle. « Il est hors de question que je prenne le bus. Monte. » Je lui avais ouvert la portière, comme hier soir avec le taxi et je lui avais parlé sur un terme ferme. « Et vous, je ne sais pas qui vous êtes, mais la demoiselle est à moi. » Qu’il comprenne ce qu’il voulait, je m’en moquais. Je voyais que Lyn hésitait. Elle devait probablement râler parce que je lui avais donné un ordre. J’étais retourné m’asseoir au volant et je lui avais lancé : « Tu viens ou je te laisse avec ton nouvel ami ? Je ne sais absolument pas quand passe le bus mais j’espère pour toi que c’est dans pas trop longtemps… » Elle n’avait pas le choix, elle devait monter… À moins que le bus ne passe maintenant mais alors, elle devait avoir beaucoup de chance.
Revenir en haut Aller en bas
Jaylinn Anderson
. ship du mois .
Jaylinn Anderson

› posts : 126
› work/studies : Médecin urgentiste


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMer 20 Mai - 22:37

Bien sûr que si, c’était pareil! Quelle idée… Je l’écoutais attentivement. Donc, il n’avait pas cédé à June? Ils n’avaient rien fait ensemble. Cela me faisait vraiment chaud au coeur. Il avait peut-être déjà pris sa décision finalement. Il ne voulait peut-être juste pas la quitter la veille du mariage… « Je ne le fais pas pour te blesser, Nathaniel. ». Je ne voulais tellement pas lui faire de mal. J’en étais incapable. « J’ai aussi besoin de voir plus loin. Et puis, je peux bien m’amuser, non? Si je dois te voir te marier avec ma soeur, autant que j’essaie de l’oublier au bras d’un autre. Qu’est-ce que tu en penses? ». Puis, il m’a alors demandé si je pensais qu’il était capable de dire non le lendemain à ma soeur. Je ne pense pas que c’était une question de capacité. Je pense surtout qu’il avait trop à perdre. Il ne pourrait pas supporter de perdre tout ce monde. Il baignait dedans depuis qu’il était né. Ce n’était clairement pas mon cas. Lui, il ne connaissait rien d’autre. Il devait certainement avoir peur de l’inconnu d’ailleurs. « C’est plus compliqué que ça, Nathaniel. ». Est-ce que je devais lui expliquer? Nous n’en avions certainement pas le temps maintenant. « Mais pas là, on a pas le temps pour en parler. Et c’est important. Je n’ai pas envie qu’on soit coupés. ». J’espérais tellement qu’il comprendrait. Nous ne parlions pas d’une liste de courses mais de quelque chose de plus profond que ça. « Tu sais te tenir, Nathaniel. Je le sais. Tu as eu une bonne éducation. Tu connais les règles. Je le sais, je le vois. Tu ne feras jamais ça. ». Je lui avais souri et parlé d’une voix tellement douce. Je voulais le calmer, lui montrer que je pouvais être l’épaule sur laquelle se reposer. Je n’étais pas juste bonne au lit. J’étais aussi autre chose : une meilleure amie, une confidente, une partenaire, … Je voulais être tout ça pour lui. Il devait savoir qu’il pouvait compter sur moi pour tout. Il ne semblait vraiment pas supporter l’idée que je puisse être avec Max. Il ne l’appelait d’ailleurs pas par son prénom.
J’attendais tranquillement le bus pour aller en ville. Apparemment, je devais acheter de quoi être potable pour leur mariage le lendemain. Je n’avais pas attendu Nate. J’avais besoin de réfléchir un peu, de reprendre mes esprits. Cela devenait vital. « Je ne te demande pas de prendre le bus avec moi, tu sais. ». Je lui avais souri. Moi, le bus me convenait très bien. J’avais l’habitude de le prendre. D’ailleurs, j’avais déjà préparé mes sous pour le payer. Le seul soucis, c’est qu’il y avait un mec un peu lourd qui voulait de moi. Et ça, je n’étais pas d’accord. Je n’avais pas envie de me battre. Quand Nate lui avait répondu que j’étais à lui, j’eus un pincement au coeur. Il le disait, il le voulait certainement mais ce n’était pas vrai… Il le voyait bien que j’hésitais à monter. Il m’avait donné un ordre et ça, je ne le supportais pas. Je pouvais décider moi-même de ce que je faisais ou pas. Je décidais donc de monter dans cette voiture. Je n’étais jamais allée dans ce type de voiture. Au vu de son allure, je me doutais qu’elle coûtait très cher. Mais cela ne me ressemblait vraiment pas. « On pouvait vraiment prendre le bus, hein. On va la mettre où cette voiture en ville? On va payer le parking? ». En vrai, il devait très certainement avoir une place attitrée vu tout l’argent qu’il avait. Mais, moi, le luxe, je ne connaissais plus. J’étais plutôt comme Madame Tout le monde. J’aimais être discrète et en étant dans ce type de véhicule, c’était loupé… « Tu sais que tout le monde va nous voir ensemble? Si nous avions pris le bus, j’aurai pu au moins te prendre la main quelques instants. ». J’en rêvais. Qu’est ce que j’en rêvais. J’avais envie d’aller dans ses bras et de profiter de l’instant présent. Mais je ne pouvais pas. Je savais que cela allait me faire plus de mal que de bien. Il fallait vraiment que je prenne mes distances. Je n’en avais pas le choix. « Bon, quel est le meilleur magasin pour m’acheter la tenue idéale pour votre mariage? ». Je m’étais tournée vers lui en souriant. Je comptais bien acheter quelque chose pour sortir ce soir. « Euh, je ne porterai pas de robe longue. Qu’on soit bien d’accord. Il me faut un décolleté et du court! ». Si je venais avec Maximillien, autant être sexy, non?
Revenir en haut Aller en bas
Nathaniel McMillen
. ship du mois .
Nathaniel McMillen

› posts : 97
› work/studies : PDG entreprise de produits pharmaceutiques et chef d'hôpital


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyMer 20 Mai - 23:27

Oui, c’était clair, elle avait le droit de s’amuser. Mais pas avec un autre. C’était aussi simple que ça. J’étais peut-être égoïste, mais elle n’aimait pas me voir avec June alors elle n’avait pas besoin de me rendre la monnaie de ma pièce. « Tu as le droit de t’amuser avec moi. Pas avec ton avocat. Je n’aime pas les avocats. » C’était totalement faux, j’avais vraiment des amis avocats. C’est juste que quand j’étais énervé à ce point-là, je faisais des amalgames. « Je ne veux pas que tu oublies quoi que ce soit tant que je n’ai pas fait mon choix, voilà ce que j’en pense. » Alors là, c‘était vraiment très très égoïste. Moi je pouvais m’amuser, mais pas à elle. Sauf que je ne m’amusais pas du tout. Toute cette situation était un réel cauchemar et la seule chose qui me calmait, c’était de regarder Lyn, de croiser son regard et d’entendre sa voix. Alors si en plus de tout, il y avait ce crétin d’avocat à côté d’elle à chaque fois que je la regardais, il me resterait plus rien mise à part de la jalousie et des milliers de questions. « Bien sûr que c’est plus compliqué que ça. Je veux bien qu’on en parle pas tout de suite mais on en parlera plus tard. J’ai besoin de toi, j’ai besoin de te parler et d’entendre ton point de vue. » Elle se trompait. J’envisageais vraiment de tout quitter pour elle. Et je ne savais vraiment pas quoi faire. Je savais qu’elle était la personne la plus importante à mes yeux. En quelques minutes, j’avais de suite compris que je ne pourrais pas vivre sans elle. Même si j’espérais que ce soit l’alcool qui parle pour ne pas devoir penser à toutes les questions auxquelles je pensais maintenant. C’était raté. Si Jaylinn n’était pas la sœur de June, à quel point les choses auraient-elles été différentes ? J’aurais passé la nuit aux côtés de Lyn et puis j’aurais épousé June, un pincement au cœur en pensant à ma mystérieuse inconnue.  L’aurais-je encore revue ? Je n’en savais trop rien. « Il ne faut jamais dire jamais. » Elle était douce avec moi. Elle avait probablement compris à quel point je tenais à elle. Elle savait écouter, j’aimais ce côté-là aussi. Finalement, avait-elle des défauts ? Si ce n’est qu’elle cherchait un peu trop souvent à me provoquer, ce qui en temps normal ne me déplaisait pas tellement, je n’en voyais pas.
Lyn attendait le bus. Elle n’était vraiment pas sérieuse. « J’espère bien parce que j’ai certaines conditions aussi. Et tu ne me feras jamais monter dans un bus. » Des fois, je me demandais si elle avait réellement été élevée par les Anderson. Elle avait quand même fini par monter dans ma Corvette, non sans avoir longuement hésité. « Ta mère était inquiète que tu sois sortie seule dans euh, cette tenue. » Et elle avait raison, pensai-je mais je me tus. « Tu mérites mieux qu’un trajet en bus. Tu mérites le meilleur en fait. Et tu n’as pas besoin de t’inquiéter pour ma Corvette ni pour le parking. » Je posai ma main droite sur sa cuisse quelques instants, pour lui rappeler hier soir, le taxi et tout ce qui s’était ensuivi. Mais je ne pouvais pas la laisser trop longtemps, on allait arriver en ville et je connaissais trop de monde là-bas. J’avais donc remis ma main sur le volant même si je n’en avais pas du tout envie. « Je sais que tout le monde va nous voir ensemble mais tu es ma belle-sœur, non ? Donc c’est normal. Oui, t’as raison, si j’avais su, j’aurais pris ma Lamborghini avec les vitres teintées et pas la Corvette décapotable, au moins on aurait pu faire tout ce qu’on voulait dans la voiture. » Je lui avais souri, moqueur. Je la taquinais, mais seulement à moitié. Parce que je regrettais vraiment de pas avoir pris la Lamborghini. Pour me garer, je n’avais que l’embarras du choix, mais je n’avais pas envie de perdre mon temps du coup je m’étais arrêté à l’entrée du centre commercial et j’avais lancé ma clé au voiturier, c’était un petit jeune avec qui j’aimais bien discuter des voitures. Il était passionné. « Tu la mets à l’emplacement habituel ? Je ne sais pas encore quand on viendra la chercher. Le shopping et les femmes, tu sais ce que c’est hein. » Je lui avais fait un clin d'oeil, glissé un pourboire et puis j’avais à nouveau ouvert la portière de Lyn. Il allait penser qu’on était ensemble. Je m’en fichais. En fait non, cette idée me plaisait. « Lyn, on reste dehors, il y a des magasins en ville. Je n’ai pas envie de m’enfermer dans ce centre commercial et je pense que toi non plus. C’est juste parce qu’au moins, je sais que ma voiture est protégée ici. Tu m’as dit pas de haute-couture et de magasins de créateurs, c’est d’accord. Mais ne me demande pas un supermarché non plus.» J’avais en tête une petite boutique où j’avais l’habitude d’acheter quelques habits de temps en temps. Les prix étaient encore assez raisonnables et les employés peu prétentieux. « Tu viens Pretty Woman ? » Franchement, avec sa tenue, j’avais l’impression de faire le remake. Je ris tout seul… jusqu’à ce qu’elle continue à parler. « Qu’on soit bien d’accord, pas de décolleté et pas de court. Tu le fais exprès ? » Oui, elle le faisait exprès… « Bon, on va arriver. Et qu’on soit bien d’accord, c’est moi qui paye. » Alors là, je savais que j’allais encore avoir droit à des remarques, mais je devais essayer. « Lyn, je ne rigole pas. Tu n’amènes pas ton avocat au mariage. Je ne sais vraiment pas si je saurais rester silencieux si tu es avec lui. Je te promets que ça ne va pas bien finir. » Super, elle avait réussi à m’énerver une nouvelle fois. L’imaginer avec un autre me rendait nerveux. Personne ne toucherait à ma Lyn.
Revenir en haut Aller en bas
Jaylinn Anderson
. ship du mois .
Jaylinn Anderson

› posts : 126
› work/studies : Médecin urgentiste


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyJeu 21 Mai - 8:29

Nate me parlait alors des conditions. Il avait des conditions pour être avec moi? Il fallait voir ma tête. J’étais tellement étonnée de sa réponse. « Euh. Et je peux avoir tes autres conditions? Tu sais, le bus, c’est très bien! ». Je n’étais pas prête à quitter tout ce que j’avais non plus. J’aimais la simplicité, que l’on ne se retourne pas en étant étonné que je me promène en rue. Que je sois une personne lambda. Cela me permettrait d’embrasser ou de tenir la main de qui je veux sans avoir peur que cela soit rapporté à qui de droit. Je me doutais bien que Nate connaissait énormément de monde en ville. Il allait devoir faire attention à son comportement. Et moi, je ne voulais pas de ça comme vie. « Et alors? Qu’est ce qu’elle a ma tenue? ». Je voulais avoir son point de vue coûte que coûte. Je ne le lâcherait pas. Sincèrement, je ne voyais pas de soucis à ce que je portais. J’étais encore soft là. J’aurai pu mettre un autre de mes bodys transparents comme petit haut. « Je sais me défendre, tu sais. ». On ne sait jamais qu’il ait peur que quelqu’un ne me viole. J’avais fait un peu de judo lorsque je m’étais retrouvée seule. J’avais donc quelques techniques si j’en avais besoin. J’avais voulu garder mon indépendance. J’avais donc même veillé à ça. Autant mettre toutes les chances de mon côté, non? « Le bus, c’était vraiment très bien. Je ne vois pas le souci. ». Il me disait que je méritais le meilleur. Je ne parlais que du bus, je ne voulais pas parler de notre relation tout de suite dans la seconde même si je savais que ça allait arriver tôt ou tard, on s’entend… Nate avait posé sa main sur ma cuisse juste avant que je ne lui réponde. J’avais un sourire béat sur les lèvres. Quand nous étions tous les deux, j’étais tellement heureuse. J’avais posé ma main sur la sienne. Avoir un contact physique avec lui était tellement agréable. Il l’avait enlevée peu de temps après. Nous étions en ville. « Tu vois, c’est ça que je ne veux pas. ». Il devait se douter de quoi je parlais. Je ne voulais pas cinq minutes volées à gauche et à droite. Je voulais tout, tout le temps. Ne pas faire attention à mes mots et à mes gestes envers lui. « Attend, mais tu as combien de voitures? ». Une Lamborghini maintenant? Je tombais des nues. Je ne savais pas que c’était possible d’avoir autant de voitures différentes. « Mais ça te sert à quoi d’en avoir plus de une? ». J’en avais déjà pas moi, je n’en trouvais pas l’utilité. Donc, en avoir plusieurs… Nous nous étions arrêter au centre commercial. Un voiturier s’occupait de la voiture. « Tu ne sais pas garer la voiture? Tu ne gères pas les créneaux? ». Je riais doucement. Mais je découvrais tout cela. Ils avaient une vie beaucoup plus facile que ce que je pouvais avoir. En même temps, ils étaient tellement dépendants des autres… Que feraient-ils si, du jour au lendemain, ils perdaient tout ça? Ils seraient totalement perdus, non? « Oui, dehors, c’est parfait. Tu as vu le temps qu’il fait? ». C’était grand soleil et j’aimais être dehors pour en profiter. D’habitude, j’étais enfermée aux urgences. Donc, ça me changeait. Cela faisait vraiment vacances. Je lui avais dit pas de haute couture parce que, clairement, il me restait mille dollars pour terminer le mois. Alors, acheter une robe à deux mille, c’était tout simplement impossible. Je visais les cent dollars maximum. J’espérais trouver. Mais je refusais qu’il me paie ma tenue. Je n’étais pas dépendante de ce monde, moi. « Tu sais, on trouve de chouettes vêtements au supermarché aussi. ». Il m’arrivait d’y acheter une blouse ou l’autre à vrai dire. Je le suivais alors, mon mini-short et mon top noué au-dessus du nombril. Mes cheveux étaient lâchés. Je n’avais pas eu le temps d’y faire quelques boucles. Ce serait pour ce soir. Pour le fameux souper familial. « Alors, je paie. Je suis encore capable de me payer une robe. Et je veux du décolleté et du court. Si ça ne te convient pas, je prends le train tout de suite! ». Il me parlait alors de Maximillien. Il ne semblait vraiment pas avoir envie de me voir avec lui au bras. Et pourtant… « Je te conseille de faire ton choix avant alors. Parce que moi, au moment où tu auras dit oui à June, tu peux m’oublier! ». Je pense même que je partirai de la cérémonie. J’avais pris des billets de train qui pouvaient être avancés. Je n’aurai qu’à prétendre que l’hôpital m’a appelé. Ca passerait crème. J’en étais sûre. « Mais pas de pression, tu fais comme tu le sens! ». Je lui avais souri. Un garçon dans la rue me siffla alors. Je tournais ma tête vers lui pour lui sourire. Nate était à côté de moi, je ne risquais rien. Autant jouer, alors! Il ne nous fallu que peu de temps pour arriver devant le magasin. Je regardais la vitrine. Comme je m’en doutais, les robes n’étaient peut-être pas de créateurs mais certainement pas dans mon budget. Il fallait que je sois franche. « Nathaniel, que l’on soit d’accord. Je ne vais pas dépenser plus de cent dollars, hein. ». Je ne voulais pas lui dire que je ne savais pas payer plus cher. Il m’offrirait alors cette tenue et je le refusais. Je me tournais alors pour trouver un autre magasin dans la rue. Il y avait une grande enseigne bien connue. « On va aller là! ». Je marchais déjà en cette direction. Que pourrait bien faire Nate? Me retenir par le bras? Jamais, ça veut dire qu’il me toucherait et il connaissait des gens par ici… Il ne me fallut pas grand chose pour y arriver. Je me dirigeais directement vers la lingerie. J’avais trouvé un joli porte jaretelles. Je le lui montrais alors. « Tu aimes bien? Comme ça, j’ai l’avis d’un homme. C’est pour savoir si Max devrait apprécier cette nuit. ». Je le provoquais, je le savais. Mais, au fond de moi, j’en avais besoin…
Revenir en haut Aller en bas
Nathaniel McMillen
. ship du mois .
Nathaniel McMillen

› posts : 97
› work/studies : PDG entreprise de produits pharmaceutiques et chef d'hôpital


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyJeu 21 Mai - 17:16

Lyn ne s’attendait apparemment pas à ce que lui dise que j’avais des conditions. Je souris. Comme quoi, il y avait encore moyen de la surprendre. « La maison. Je veux une grande maison comme celle de tes parents. Tu mérites un palace. Et puis comme ça, tu auras ta liberté donc ça devrait te convenir, non ? Mes autres conditions, tu les connaîtras petit à petit. C'est nouveau pour moi et je dois réfléchir à ce que je ne peux pas abandonner. » Pour la maison, je savais que ça serait plus compliqué à négocier avec elle. Mais je devais essayer parce que je ne me voyais pas vivre dans un deux pièces vieillot sans jardin. J’avais l’impression de lui parler comme si nous allions nous marier. Ca me faisait un peu bizarre. Mais j’aimais bien imaginer une vie avec elle. Ah, ce que je pensais de sa tenue… C’était un peu plus délicat par contre. « Ta tenue me donne envie de t’emmener à l’hôtel. On voit beaucoup trop de parties de toi. Je comprends que ta mère ne s’en était toujours pas remise quand je suis descendu. Tu mets souvent ce genre de chose pour sortir en ville ? » Ca ne me déplaisait pas tant que ça. Si on était dans le jardin ou sur notre terrasse, j’aurais même beaucoup aimé. Mais pas quand je savais que tous les hommes la regardaient. « Ce n’est pas une question de se défendre. Je n’aime pas qu’on convoite ce qui est à moi.» Je lui avais répondu sèchement. Se défendre ? Oui, aussi, je n’avais pas très envie qu’elle se fasse violer, il y avait des fous partout. Mais c’était surtout une question de principe. Le souci avec le bus ? Ce n’était tout simplement pas pour les gens comme nous. Sauf que je n’allais pas lui répondre ça parce qu’elle était capable de me dire que nous ne faisions pas partie du même monde depuis qu’elle avait tout abandonné et je ne voulais pas l’entendre dire ça. Elle avait répondu à mon geste et avait posé sa main sur la mienne, je ne m’y étais pas attendu et ça m’avait vraiment fait du bien de sentir qu’elle était toujours là et qu’elle tenait à moi elle aussi. Qu’elle ne m’abandonnait pas. Du coup ça avait été encore plus dur de remettre ma main sur le volant. « Je sais Lyn, je sais que tu mérites plus que ma main sur ta cuisse quand on ne nous voit pas. Et si je décide de ne pas épouser ta sœur, je te promets que tu auras tout ça. » Je ne pouvais pas lui promettre plus pour l’instant, j’étais obligé d’utiliser le conditionnel et ça me brisait le cœur plus que tout. « J’utilise mon joker, c’est une question piège. Je n’ai pas envie de te dire combien de voitures j’ai. » J’avais haussé les épaules. Si elle était déjà étonnée en m’entendant parler de deux voitures, elle n’allait pas survivre en sachant combien j’en avais réellement. « Les voitures de luxe, c’est ma passion. Je ne vois pas l’intérêt de tout le temps rouler avec la même, je m’ennuierais. » Elle ne comprendrait pas de toute façon, mais je ne lui en voulais pas. « D’ailleurs, autre condition : je ne saurai jamais me séparer de mes voitures. Je veux bien les mettre dans un garage et pas les laisser chez nous. » Je m’étais arrêté et j’avais souri. Chez nous. Ca sonnait bien quand même. « Je veux bien faire des efforts mais il y a certaines choses que je ne peux pas abandonner. Et je veux aussi pouvoir venir te rechercher à l’hôpital avec ma voiture. Si tu veux, je m’en tiendrai à la Corvette pour ne pas que tes collègues se posent des questions en me voyant tout le temps avec une voiture différente. » Je pourrais m’y habituer à aller la rechercher après ses gardes. Au moins, je serais sûr qu’elle rentrerait rapidement et en toute sécurité. Elle se moquait de moi, mais gentiment et j’aimais bien quand elle faisait ça. Qui aime bien châtie bien. « C’est ça, moque-toi. Mais je suis extrêmement doué dans tout ce que je fais, tu n’as pas remarqué ? C’est également le cas pour les créneaux. J’avais juste peur que tu sois trop impressionnée. » Je lui avais fait un clin d’œil. En réalité, elle n’avait pas totalement tort parce que j’aimais rouler avec mes voitures, mais je n’aimais pas perdre mon temps. Et donc je n’aimais pas les garer. Ce que je ne devais pas faire la plupart du temps puisque j’avais les voituriers ou alors des places attitrées juste devant les entrées. À l’entreprise et à l’hôpital, notamment. « Je sais il fait magnifique. Aussi lumineux que toi. » J’avais craqué sur les compliments mais j’étais vraiment content d’être avec elle, rien que tous les deux. « Je ne sais pas, je ne vais jamais au supermarché… » Je lui avais dit sur un ton penaud, parce que je savais que ça n’allait pas lui plaire. Mais elle devait quand même s’en douter non ? J’avais du personnel pour ça. Après, je doutais qu’on puisse trouver de chouettes vêtements au supermarché mais bon. « Je n’ai pas trop le choix donc je dois capituler. Ce sera du décolleté et du court. Je n'ai pas envie que tu partes. Mais il ne faudra pas m’en vouloir si je te suis aux toilettes en te voyant hein. » J'avais rigolé. J’avais envie de lui prendre la main, mais je ne pouvais pas. Pas de pression, fais comme tu le sens. Et me narguer tout le temps avec son avocat, ce n’était pas me mettre la pression ça ? Un crétin venait de la siffler et Lyn s’était retournée, tout sourire. Et je regrettais encore plus de ne pas pouvoir poser mon bras autour de ses épaules ou de sa taille pour marquer mon territoire. Je ne dis rien à Lyn, j’étais énervé et j’allais crier sur elle. Elle cherchait à me provoquer, je n’avais pas envie de la laisser gagner. « Tu n’auras rien pour moins de cent dollars. Quoique, tu vas sûrement choisir quelque chose de tellement court que tu n’auras pas beaucoup de tissu à payer. » Elle avait choisi un autre magasin, évidemment, vu qu’elle n’en faisait qu’à sa tête et moi je la suivais comme un petit chien vu que quand elle avait une idée en tête, je devais suivre. Je n’allais pas faire une scène ici, tout le monde me connaissait. Du coup, je la suivais partout. Et voilà qu’elle s’arrêtait au rayon lingerie. Elle n’était pas sérieuse ?!  « Lyn, tu fais quoi là ? » J’essayais de ne pas élever la voix mais j’avais du mal à me contenir. « Pose-ça tout de suite, on s’en va. » Le pire de tout, c’est que j’étais en train d'essayer de l’imaginer avec cette chose et que tout ce que je voyais, c’était elle et son avocat sur elle et...STOP. « Si ton avocat t’approche ce soir, sa carrière est finie. » Ce n’était pas vrai, non pas parce que je n'en avais pas les moyens, mais parce que j’étais beaucoup trop gentil pour faire ce genre de choses. Mais je voulais que Lyn comprenne qu’elle n’avait pas intérêt à coucher avec quelqu’un cette nuit. Rien que d’y penser, j’étais énervé. « Si tu es déjà en manque, c’est moi que tu appelles et personne d’autre. C’est bien clair ? » Je soutenais son regard pour qu’elle comprenne que j’étais très sérieux. « Bon il est où le rayon robes ? » C’est pas tout ça, mais je n’étais pas très à mon aise dans ce rayon. Et encore moins quand Lyn tenait ce porte-jarretelles dans ses mains.
Revenir en haut Aller en bas
Jaylinn Anderson
. ship du mois .
Jaylinn Anderson

› posts : 126
› work/studies : Médecin urgentiste


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyJeu 21 Mai - 20:32

Un palace? Une villa? Il était sérieux? Et qui allait faire le ménage de cette grande bâtisse? Je détestais ça! Je le regardais alors, complètement étonnée. « Euh, tu es sérieux? Tu m’as déjà vue? A quoi ça sert d’avoir une énorme maison comme celle-là? Enfin, je passe ma vie à l'hôpital et toi au boulot. Un appartement nous suffira, non? ». A la limite, un penthouse quoi mais pas plus! Je me rendais compte que je n’étais pas prête à faire des concessions. Pas du tout. J’aimais trop ma vie actuelle. Je ne comprenais vraiment pas le principe d’avoir quelque chose de grand. En plus, nous n’étions que deux. Ce n’était pas non plus comme si nous comptions repeupler la planète. Un enfant me suffirait amplement. Pas plus! « Oui, ça m’arrive de porter cela. Mais je trouve que c’est déjà moins provocateur que ce que je portais hier, non? ». J’y avais vraiment été fort hier. J’aimais que ce soit un peu transparent pour suggérer ce qu’il y avait en-dessous. Cela ne semblait pas plaire à Nate, mais ce n’était pas grave. Je faisais encore ce que je voulais de ma vie, non? « Je ne suis pas à toi, Nathaniel. C’est bien là la différence… ». Nous n’étions pas un couple, nous n’étions pas mariés. Nous n’étions rien l’un pour l’autre. Peut-être juste des amants et encore… « Pour le moment, tu as June. Et jusqu’au moment où tu auras fait ton choix, c’est elle. Tu ne peux pas nous avoir toutes les deux et réagir de la même façon. Donc, je continuerai à m’habiller comme je veux et à coucher avec qui je veux tant que ton choix ne sera pas clair. ». Je ne voulais pas lui donner de faux espoirs. Moi, je ne me laissais pas faire. Je n’étais pas une pimbêche. Je préférais être claire d’ailleurs. Il devait savoir à quoi s’attendre avec moi… Comme j’aurai pu m’en douter, je n’ai pas eu de réponse pour son nombre de voitures. Je devais donc imaginer qu’il en avait énormément. « Tu en as tant que ça? ». Il s’ennuyait sérieusement à conduire une voiture? Mais enfin, comment était-ce possible? Une voiture, ça servait uniquement à se rendre d’un point A à un point B, non? Je me rappelais vraiment pourquoi j’avais quitté ce monde. Il ne me ressemblait tellement pas. « Je ne te demanderai pas de te séparer de tes voitures ni de quoi que ce soit, Nathaniel. Je n’ai pas le droit de faire ça. ». J’avais été très douce en lui disant tout cela. Je ne comptais vraiment pas lui empêcher quoi que ce soit. Tant que cela ne m’impliquait pas. Il ne devait pas arrêter d’assister à des galas ou des soirées mondaines si il s’y sentait bien lui. Mais il ne devait pas attendre de moi que j’y mette les pieds aussi souvent que lui. « Ne pense pas que tu vas être dans une prison avec moi. Ce n’est pas ce que je veux. Tu garderas ta liberté et moi la mienne. ». Si nous étions d’accords là-dessus, nous serions d’accord sur tout. Je le savais. Venir me chercher à l’hôpital? Non, je n’étais pas d’accord. « Ce n’est pas si simple, Nathaniel. ». Je continuais à employer son prénom. Cela ne changera pas tant que son choix ne sera pas fait. Je ne voulais pas. J’avais peur de trop m’attacher. « Mes horaires ne sont pas fixes. Je peux te dire que je termine à 19h mais ne pas sortir avant 20 parce que nous sommes en sous effectifs ou qu’un patient de traumatologie vient d’arriver. Je préfère prendre le bus. ». Je ne serai pas à l’aise de savoir qu’il m’attend dans la voiture. Je serai stressée, je me dépêcherai. Je voulais avoir le temps de faire mon travail correctement. C’était important pour moi. J’avais besoin d’avoir du temps avec chacun de mes patients. Nous étions arrivés. Nate avait donné la voiture à un voiturier qui s’occuperait de la garer. Il n’avait pas peur qu’on l’abîme apparemment. Il devait faire confiance facilement. Ce qui n’était pas mon cas. J’étais plutôt méfiante. Ensuite, il m’avait complimentée. N’ayant pas eu d’homme dans ma vie depuis énormément de temps, je rougissais. Ne sachant pas où me mettre. « Je suis frustrée. La seule chose dont j’ai envie maintenant, c’est d’attraper ta main. Mais je n’en ai pas le droit. Je le vis très mal. ». Je ne voulais pas lui mentir. Ce n’était pas mon genre. Puis, je voulais être franche, que notre relation soit basée sur l’honnêteté. Même si, clairement, il trompait ma soeur avec moi. Il n’y avait rien de très honnête là-dedans. Mais ça, c’était son problème. Pas le mien. Un peu quand même. Je voulais simplement qu’il sache ce que je pense, ce qui me passait par la tête. « Jamais, jamais? Tu vas me dire que tu n’y as jamais mis un pied depuis ta naissance? ». Je n’en revenais pas. C’est bien ça, nous vivions dans deux mondes différents… J’avais réussi à négocier du décolleté et du court. Mais ce qu’il me dit ensuite me mettait mal à l’aise même s’il me l’avait dit en rigolant. « Nathaniel, ce n’est pas comme ça que cela va fonctionner, tu sais. Tu ne vas pas coucher avec moi le jour de ton mariage. C’est tout simplement inimaginable. ». J’étais un peu choquée mais j’essayais de ne pas le lui montrer. J’avais réussi à l’attirer dans un autre magasin dont le nom commençait par H et terminait par M. J’allais bien y trouver quelque chose. Puis, ce n’était pas cher. J’allais m’en sortir. « Dans ce magasin-ci, j’en aurai pour beaucoup moins. Je pourrai même y trouver des chaussures assorties. ». J’avais bien compris que ma soeur refusait les baskets et voulait que je porte des talons. Même si ça allait être compliqué pour moi, je pouvais bien faire cet effort, non? Mais avant d’aller voir les robes, j’avais décidé de m’acheter un peu de lingerie. Je ne faisais jamais de shopping, autant en profiter, non? Bon, j’avoue que c’était également pour le provoquer un peu. Mais je comptais bien acheter quelque chose pour ce soir. Ne pas le faire serait mal me connaître. Je voyais Nate faire des bonds. Il se retenait. Je le voyais. Mais il était déjà plus autoritaire. Il semblait être hors de question que j’achète quelque chose comme cela. « Je te rappelle que nous ne sommes pas un couple. Et tant que ta décision ne sera pas prise, je continuerai de batifoler. ». Je pouvais aussi me fâcher! Je ne criais pas. Parce que je détestais me montrer en spectacle. C’était le genre de chose à faire en privé. « Je ne vais pas passer la nuit avec toi. Pas la veille de ton mariage. Je vais sortir ce soir, avec Maximillien. Et je sais que ça se finira dans mon lit. Ou dans le sien, tiens. Ca ne sert à rien de faire des menaces, Nathaniel. ». J’étais très sèche. Je ne supportais pas ça. Mais à quoi jouait-il? Je pris d’ailleurs le porte jarretelle rouge et une paire de bas couleur peau. « Je n’ai pas pris ce type de lingerie avec moi. ». C’était vrai, j’étais partie tellement vite que j’avais rapidement pris ce qui me tombait sous la main. Uniquement le strict nécessaire. « Il est à l’étage. ». Je le précédais pour lui montrer le chemin. Arrivés là, je pris une robe au hasard. Elle semblait respecter tous les critères. Mais elle était définitivement trop claire. Elle était beige. Si j’osais porter cela, ma soeur serait capable de me tuer. « On évite le blanc, hein? ». Il y avait la même en kaki. Mais elle semblait épouser un peu plus les formes. Disons qu’on pourrait deviner tout mon corps en-dessous jusqu’à mes sous-vêtements. « Et celle-ci? Elle semble canon! Pour vous apporter les alliances. ». Je souriais parce que je n’avais pas le choix. Mais, au fond de moi, je pleurais.
Revenir en haut Aller en bas
Nathaniel McMillen
. ship du mois .
Nathaniel McMillen

› posts : 97
› work/studies : PDG entreprise de produits pharmaceutiques et chef d'hôpital


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyJeu 21 Mai - 22:00

Est-ce qu’un appartement me suffirait ? Pourquoi était-je tombé sur la seule fille du monde qui refusait de vivre dans un palace ? « Un penthouse moderne sur deux étages avec une géante terrasse et on le choisit ensemble. Je peux difficilement faire plus. Enfin, moins plutôt. Et je paye et tu ne regardes pas le prix, tu ne commences pas à dire que c’est cher. Rien n’est cher pour moi. On a un accord ? » Je savais que Lyn n’avait pas l’habitude de concéder quoi que soit. Elle avait toujours vécu sa petite vie de façon indépendante en prenant les décisions qui lui plaisaient. Mais si on voulait un avenir ensemble, il fallait qu’on se mette d’accord sur certaines choses et ce ne serait facile pour aucun de nous deux. Pourtant, j’étais prêt à abandonner beaucoup de choses pour elle. « Hier c’était différent, parce que tu sortais et tu voulais de la compagnie. Mais tu as eu tout ça, non ? Donc tu n’as pas besoin de remettre quelque chose d’aussi provocateur. Un t-shirt et un pantalon, c’est très bien. C’est simple et c’est bien. » Personne n’avait besoin de voir que ses formes étaient parfaites. Personne sauf moi. « D’ailleurs voilà, c’est une nouvelle condition. Si on est en couple, tu ne t’habilles pas comme ça. Déjà que tu es tellement belle que les hommes vont d’office te regarder. J’aimerais qu’ils ne te voient pas à moitié nue en plus de ça. » Bon j’avais un peu exagéré, elle n'était quand même pas à moitié nue, mais franchement, j’avais du mal. Et je ne savais pas si elle le faisait uniquement maintenant pour me provoquer ou bien si c’était une habitude. En tout cas, je savais qu’elle n’apprécierait pas que je lui dise comment s’habiller mais j’étais très sérieux, je ne voulais plus qu’elle se promène habillée de façon aussi suggestive. « Moi, je trouve que ce soir, tout le monde devrait rester bien sagement dans son lit et se reposer pour le mariage de l’année. Parce que je sens que quoi qu’il arrive, il sera riche en rebondissements. » Nouvelle stratégie, je devais rester calme et essayer de la raisonner autrement vu que ça ne marchait pas en râlant et en lui donnant des ordres. « Disons qu’il y a des femmes qui craquent rapidement sur une paire de chaussures. Ben moi, c’est pareil… mais c’est les voitures. » Je ne pouvais pas résister quand j’entendais un tel bruit de moteur, que je voyais brille une telle carrosserie. Impossible de me retenir. Et puisque je pouvais me le permettre, je ne voyais pas très bien pourquoi je m’en empêcherais. Lyn était gentille et douce, j’étais plus amoureux d’elle à chaque instant passé en sa compagnie, même quand elle me provoquait. « J’ai peur, Lyn. » Je devais développer, mais je ne savais pas comment lui expliquer. « Je n’ai jamais dû prendre une décision aussi compliquée de toute ma vie. Depuis que je suis petit, on me dit ce que je dois faire. Les décisions les plus difficiles que j’ai dû prendre jusqu’ici, c’est de choisir entre une carrosserie noire ou blanche pour ma Corvette. » Pas besoin de lui dire que du coup, j’avais pris la noire et la blanche vu que je n’arrivais pas à décider. « Je caricature un tout petit peu. Mais je voudrais que tu comprennes que ce n’est pas facile pour moi non plus. Parce que je t’aime. Mais que je ne peux pas tout quitter sur un coup de tête. Dans ma famille, on ne se marie pas par amour. On fait son devoir. » Elle voulait de l’honnêteté ? Et bien elle en aurait. J’avais l’impression d’être un enfant qui venait de révéler un vieux secret qu’il avait promis de garder pour lui. Et je voulais qu’elle prenne ma main dans la sienne et qu’elle me rassure. Mais ce n’était pas réellement son rôle. C’était à moi de la rassurer. Encore quelque chose qu’on m’avait toujours appris, c’est l’homme qui rassurait la femme, pas l’inverse. J’en avais marre des codes, je voulais l’embrasser. J’avais effleuré ses doigts avec ma main, je devrais me contenter de ça. « Ca ne me dérange pas de t’attendre à l’hôpital. Plusieurs heures même s’il le faut. Tant que je suis dans ma Corvette, je suis heureux. » J’avais souri pour montrer que je n’étais pas totalement sérieux, quoique. « Mais sérieusement, je peux t’attendre. J’ai plein d’appels à passer au téléphone pour l’entreprise de toute façon. Ca me ferait plaisir. Ce n’est pas ce que font les hommes normaux ? Aller chercher celle qu’ils aiment au travail ? » Je n’avais aucune idée de ce que faisaient les gens normaux. Mais j’essayais de faire de mon mieux. Je voulais qu’elle voit que je faisais des efforts. Elle n’avait pas tort, je ne pouvais pas lui prendre la main en pleine rue. « Tu penses que je n’ai pas envie de passer mon bras autour de tes épaules, peut-être ? Surtout quand des pauvres types te sifflent. » L’honnêteté dans une relation, c’était tout nouveau pour moi. Mais là aussi, je faisais des efforts. « Écoute non, je ne me rappelle pas d’avoir mis les pieds dans un supermarché… Je n’en ai jamais eu besoin. » Parce que j’avais des gens pour le faire à ma place donc pourquoi irais-je me mélanger à la population ? Alors voilà qu’elle faisait sa sainte-nitouche maintenant. « Moi, je ne trouve pas ça inimaginable. » J’avais de nouveau haussé les épaules pour prendre un air détaché. Et puis elle avait réussi à m’attirer dans un magasin bas de gamme. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour elle ? Au final ici, il y avait peu de chance que je croise quelqu’un que je connaisse. Et heureusement, vu l’endroit où elle m’avait emmené. « Jaylinn, tu n’as pas intérêt à passer les portes de ce magasin avec ce que tu as en main ! À moins que tu ne comptes le mettre pour moi. » Mais elle avait été très clair sur l’utilisation qu’elle comptait en faire. Encore une fois, elle avait éveillé des sentiments en moi que je n’aurais jamais cru possible. J’étais révolté et jaloux à un point inimaginable. Parce que j’avais compris qu’elle comptait réellement passer la nuit avec son avocat et que je ne saurais rien faire pour l’arrêter. Elle était montée dans le rayon robes. Pour ma part, la discussion n’était pas terminée. « On évite le blanc. Tu prends cette robe kaki et tu vas dans une cabine d’essayage. Je viens avec toi, je dois te parler et je n’ai pas envie de me donner en spectacle devant tous ces gens. » Comment autant de monde pouvait fréquenter ce type de magasins ? Il fallait toucher les habits soi-même et ils n’étaient même fait sur mesure. Il n’y avait rien pour s’asseoir, pas de verre de champagne. J’étais loin de mon confort. J’avais pris le poignet de Lyn mais je ne l’avais pas tirée, j’attendais qu’elle bouge d’elle-même. Je n’irais pas jusqu’à la forcer, j’avais des limites.
Revenir en haut Aller en bas
Jaylinn Anderson
. ship du mois .
Jaylinn Anderson

› posts : 126
› work/studies : Médecin urgentiste


mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 EmptyVen 22 Mai - 20:35

Un penthouse sur deux étages? Ça existait ça? Je pense que je n’en avais jamais visité. Je tombais des nues. Et c’est lui qui allait payer? Euh. Je n’étais certainement pas capable de me payer ce type d’hébergement, même si on divise le prix par deux… Je le regardais alors. Il fallait que j’accepte, je le savais. Jamais il n’accepterait de vivre dans mon petit appartement sans jardin mais avec balcon. Jamais! « D’accord pour le Penthouse. Mais je paie la moitié! ». Tant pis, j’allais bosser encore plus. Mais j’aimais qu’il y ait une certaine égalité dans le couple. Il allait sûrement comprendre que je serai incapable de payer autant. Rien qu’à voir où je m’habillais après. Je pense que mes dons à l’association en fin de mois allaient disparaitre. Je trouverai bien une autre façon de les aider, non? C’était pour les militaires, pour qu’ils aient un peu de baume au coeur lors de Noël, de leurs anniversaires et d’autres fêtes importantes pour eux. J’y tenais tellement. Ils y avaient droit aussi! « Le pantalon et le t-shirt, c’est pour travailler, Nathaniel. Comme je passe mon temps au travail, je n’ai pas l’occasion de m’apprêter comme maintenant. Enfin, sauf quand je sors. ». Autant ne pas lui dire que je sortais un jour sur deux quasiment, si? Je préférais le garder pour moi. Par contre, m’imposer de ne plus porter ce type de vêtements, c’était autre chose… J’aurai énormément de mal à l’accepter. « Si on se met ensemble, je ne compte plus forcément sortir le soir mais profiter de toi. Donc, si je m’habille d’une telle manière, c’est que je suis à tes côtés. Tu n’auras donc rien à craindre. Puis, si on va en rue et que je porte ces vêtements là, tu pourras attraper ma main. Les hommes ne me regarderont plus. ». Qu’est ce que j’avais envie d’être dans ses bras et de pouvoir le toucher. Mais je n’en avais pas le droit. Cela me démangeait tellement. Nous parlions alors de la soirée. Sérieusement? Rester chacun dans son lit? Euh … « Nathaniel, je compte profiter de ma soirée, tu sais. Je ne vais pas rester sagement dans le palace de mes parents. J’ai un besoin de sortir et d’évacuer toutes les tensions. De boire un verre, de discuter. Je ne vais pas rester enfermée chez mes parents. De toute façon, je ne saurai jamais dormir. ». C’était impossible. J’avais besoin de réfléchir à toute cette situation, moi aussi. Je devais voir quelles étaient les options qui s’offraient à moi. Est-ce que ce n’est pas moi finalement qui devait faire ce choix? Le laisser se marier avec ma soeur demain. Partir avant leur mariage sans qu’il ne s’en rende compte. Il m’oublierait, je le savais. Il allait y arriver. C’était impossible autrement. « Donc, ça te fait combien de voitures? Promis, je ne te dirai rien. ». Je lui avais promis de ne pas faire de commentaires. Je ne voulais pas que nous nous cachions des choses. Il devait être franc avec moi. Cela devait être la base de notre relation. C’était ce qu’il y avait de plus important pour moi. D’ailleurs, Nate s’était confié à moi. Je m’étais arrêtée pour le regarder dans les yeux. Je voulais lui montrer que j’étais là. Du bout des doigts, j’effleurais ses doigts. Je ne m’y étais pas attardée. Il y avait du monde en ville et je ne voulais pas lui causer de problèmes. « Je te comprends. Tu dois faire le choix qui est le mieux pour toi. Celui que tu sembles le plus juste. Si c’est continuer ta vie dans ce monde avec June, je l’accepterai. Sache que le monde est beau même sans tout ça. ». Je parlais de ses voitures, du palace, … « Et on est pas obligés de tout quitter. Moi aussi, je peux faire des efforts. Nous ne sommes pas obligés de quitter cette petite ville et tout ce que tu as. Je peux venir. Je peux faire des compromis. Je ne vais pas te demander de quitter ton monde. Je suis une Anderson moi aussi. ». Je lui avais souri. Je n’avais jamais été aussi douce avec lui. Je voulais le rassurer, lui dire que je comprendrais son choix. J’avais tellement envie de le serrer dans mes bras. Nate avait également effleuré mes doigts. Il fallait vraiment que l’on trouve un endroit tranquille pour pouvoir être tous les deux, comme un couple. Je devais y réfléchir avant de rentrer à la maison de mes parents. Reprendre une bonne dose de bonheur et d’amour… Venir me chercher au travail. Il semblait y tenir. Mais une de ses phrases me fit mal au coeur. Est-ce que les hommes normaux faisaient cela? Comment dire… Liam ne l’avait pas fait vu qu’il n’était pas là. Je n’avais pas connu ça. Mais c’était certainement ce que faisaient les hommes normaux, oui. « Mais tu es sûr? Tu ne m’en voudras pas si je sors deux heures plus tard que ce que je t’ai dit? Au pire, tu rentreras à la maison. Et je prendrai le bus. Ca ne me dérange pas. ». Je l’imaginais déjà m’envoyer un de ses employés pour être sur que je rentre en sécurité. « Je pense que c’est ce que font les hommes normaux comme tu dis. ». Je lui avais souri. De cette façon, je ne lui avais pas menti. J’y tenais! J’avais finalement réussi à l’attirer dans un magasin pour monsieur et madame tout le monde. J’étais étonnée mais j’y étais arrivée. Il m’avait suivi sans rien me dire. J’avais choisi quelques trucs de lingerie pour Maximillien le soir même. Et je comptais bien les porter! « Je vais passer les portes de ce magasin avec ça. Et tu sais quoi? Je vais même le porter ce soir pour sortir! ». Je lui avais parlé sur un ton provoquant. Je pouvais encore ce que je voulais et avec qui je le voulais. Je savais que cela n’allait pas lui plaire. Je le sentais faire des bonds. Mais ici, il n’avait pas le droit de faire de scène. Il devait se contenir. Au passage, j’attrapais un dessous plutôt sexy. « Et ça, c’est pour porter à votre mariage demain! ». L’avoir avec du sexe, ce n’était pas bien. Mais je voulais simplement qu’il sache que cette situation me faisait énormément de mal. Nous nous étions alors rendus dans le rayon des robes. Il semblait accepter mon choix de la robe kaki. Je souris. Mais il prit un ton plus sec. Il était énervé. Nous nous dirigions alors vers les cabines d’essayage. Il y avait du monde. Est-ce qu’il allait payer la vendeuse pour que nous ayons un moment à nous deux, que l’on puisse discuter? J’en étais persuadée. Est-ce que cela me dérangeait? Au fond, non. Me retrouver seule avec lui, j’adorerai. Mais je savais que ce n’était pas comme cela que ça fonctionnait. J’étais dans la cabine. J’enlevais mon short et mon haut. Je ne portais rien de sexy comme sous-vêtements. Je n’avais pas pensé tomber sur Nate chez mes parents. J’enfilais la robe et ouvrais le rideau. « Alors, qu’est-ce que tu en penses? ». La robe était clairement trop provocante pour un mariage. Il fallait quelque chose de plus simple. Mais moi, j’avais envie d’être provocante. J’imaginais déjà la tête de June si elle me voyait dans cette tenue… J’attendais que lui commence à parler. Moi, je n’avais pas de raison de m’énerver.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you   mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
mai 2020 - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Let life surprise you
Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
 Sujets similaires
-
» Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life
» Mai 2020 - The Avenue | Nathaniel & Jaylinn - Nothing can stop your destiny
» Mai 2020 - The Avenue | Nathaniel & Jaylinn - I don't share what's mine
» juin 2020 - The Avenue | Nathaniel & Jaylinn - You've got to be kidding me
» Juillet 2020 - Château des McMillen | Nathaniel & Jaylinn - I think I need a drink!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AS LONG AS YOU LIVE  :: ❨ SILOAM SPRINGS, USA ❩ :: ▹ present -
Sauter vers: