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 Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life

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Jaylinn Anderson
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyMar 26 Mai - 15:24

J’attendais sa réponse. J’attendais son oui. Alors, quand son non était sorti de sa bouche, heureusement que j’étais assise. Il l’avait sérieusement fait? Mais qu’est ce qu’il lui avait pris? Je n’en revenais pas. Je lâchais tout contact avec Maximillien. « Jaylinn, ça va? Je ne comprends pas. ». Je lui devais une explication, je le savais. Et si Nate avait dit non à June, c’était pour être avec moi. Il n’allait pas le cacher. C’était impossible. « Nate et moi avons eu une relation. ». Je ne dis rien d’autre, me concentrant sur chacune des paroles de mon âme soeur. Il venait de me faire la plus belle déclaration d’amour qu’il soit. C’était impossible autrement. Je n’avais pas quitté ma chaise. Je ne voulais pas me lever. C’était à lui de venir me chercher. Pas qu’il n’avait pas fait assez d’efforts mais il devait gérer la situation comme il le souhaitait lui. Je n’avais pas à intervenir là-dedans. Je ne perdais rien, moi. J’y gagnais tout. J’avais déjà refusé cette vie ici. J’en avais les larmes aux yeux mais de joie. Pas de tristesse. Mon coeur battait la chamade. Difficile de faire autrement. Nate avait pris la parole devant tout le monde. Il se justifiais. Il parlait de moi sans prononcer mon nom. Je rougissais au fur et à mesure qu’il parlait. Et puis, il me regardait moi. J’avais l’impression que tous les visages me regardaient alors que c’était faux. Ils ne savaient même pas de qui parlait Nate. Les gens chuchotaient tout en étant pendu à ses lèvres. Ils ne savaient pas quoi penser ni même qui était cette personne. J’étais tellement heureuse mais aussi mal à l’aise. Je n’aimais pas me montrer en public. J’aimais être discrète, passe partout. Là, pour le coup, c’était loupé. Que penseraient mes parents? Et June? Elle se décomposait au fur et à mesure que Nate parlait. Mais elle n’intervenait pas. Elle essayait de garder son calme. Je le voyais. Je la connaissais. Jamais elle ne me pardonnerait. Ni à moi ni à Nate. C’était impossible. Comment faire? Puis, Nate s’était approché de moi, tout le monde le regardait, se demandant quand il allait s’arrêter. Il me tendit la main. Je la pris à mon tour comme pour accepter ce qu’il faisait. Je me tournais tout de même vers ma soeur. Je devais dire quelque chose. Je ne pouvais pas simplement me taire. « Je suis désolée, Junie. Vraiment. ». Je le lui avais dit sur un ton d’excuse. Ensuite, j’étais partie avec Nate. Ils étaient tous bouche bée. Ils ne savaient pas comment réagir. Ils nous avaient donc laissé partir sans aucune encombre. J’avais attendu que l’on soit dehors pour discuter avec lui. Pour le toucher autrement qu’avec sa main. Décemment, je n’avais pas le droit de faire cela devant ma soeur et tous ses invités. « On prend la Corvette? ». Je lui avais souri. J’étais différente de tout à l’heure. Il devait voir que j’étais heureuse. Je m’isolais avec lui. Nous n’étions plus dans la maison. J’espérais que personne ne nous voie même si notre relation était officielle. Je voulais rester respectueuse de ma soeur. Je me positionnais face à lui et l’embrassais. Ce baiser aurait pu ne jamais finir. Ensuite, je me calais dans ses bras. Profitant de l’instant. Me sentant protégée. Maintenant, il était temps de lui parler. « Tu es sûr de toi? ». Je ne voulais pas qu’il regrette. Même si c’était trop tard. « Tu as pris cette décision sur un coup de tête? Ce matin même tu me disais que ce ne serait pas possible toi et moi. ». J’étais face à lui, je voulais voir son visage. Je m’étais un peu éloignée de lui mais je tenais ses mains. Je ne voulais pas que nous perdions le contact. Je ne le voulais plus. Je parlais de manière douce et calme, comme il aimait. Parce que j’étais sûre que c’était ce dont il avait besoin à cet instant précis. Et moi, je devais le comprendre. Je n’en revenais pas. Il avait vraiment dit non à ma soeur pour être avec moi? C’était sans compter sur la venue de ma mère quelques minutes plus tard. Elle me regardait avec un regard tellement noir. « Comment tu as pu faire ça à ta soeur? Tu te rends compte dans quel état elle est maintenant? ». Elle ne regardait pas Nate et ne lui adressait pas un mot. Je savais me défendre seule. J’en étais capable. Nate venait de tout plaquer pour moi. Ce n’est pas ma Maman qui allait me faire changer d’avis. « Je sais que tu vas bien t’occuper d’elle, Maman. Ca nous est tombé dessus. Nous n’avons rien calculé. ». Sa fille chérie devait se marier à une famille les plus puissantes de la région. Cette situation n’était pas bonne pour elle. « Je suis désolée, Maman. ». J’avais lâché les mains de Nate. Pas parce que j’avais honte de ce que l’on venait de faire mais parce que je ne voulais pas la provoquer. « On en discute plus tard. Va t’occuper de June. ». Elle me regardait, pas satisfaite de ma réponse. Elle savait que j’avais raison. Qu’elle devrait retourner auprès d’elle. « J’y vais. Mais toi et moi, on en a pas fini! ». Elle était partie aussi vite. Je me tournais alors vers Nate. Il faudrait peut-être que je place son surnom quelque part, non? Histoire de lui faire comprendre qu’il était redevenu cet homme que j’avais rencontré au bar. Puis, ça le rendrait heureux. Encore plus. « On va où, Nate? T’y as réfléchi ou pas du tout? ». Pour le coup, peu m’importait tant que c’était avec lui. Je me doutais bien qu’il allait avoir plein d’endroits à me proposer. Mais nous n’avions pas encore de chez nous. Tous les plans sur la comète que nous avions fait la veille pouvaient se réaliser : le penthouse, le travail, … Je n’y croyais pas. J’avais l’impression de vivre dans un rêve.
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Nathaniel McMillen
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyMar 26 Mai - 16:45

Je voyais bien que Lyn ne s’était pas attendue à ce que je la choisisse. Elle avait tellement cherché à se protéger et elle avait eu bien raison. Du coup, elle devait encore plus tomber des nues. Et je n’étais pas vraiment fier d’être la cause de toute cette montagne russe d’émotions. Mais c’est elle que je voulais. Ca avait toujours été. Tout était fini maintenant. C’était nous deux contre le monde. Cette idée me plaisait. Parce qu’à nous deux, nous étions forts. Nous étions vrais. Et surtout nous étions amoureux. Elle avait enlevé sa main de la cuisse de Maximilien et lui avait glissé quelques mots. Je n’avais même pas pensé un instant à lui. En fait je ne pensais à personne, j’étais dans ma bulle. Je ne voyais que Lyn, je ne pensais qu’à Lyn. Et Lyn avait accepté la main que je lui avais tendue. Elle s’était excusée auprès de June. Je ne m’étais pas retourné personnellement, je m’en voulais quand même de lui faire ça et je n’avais pas envie de la regarder dans les yeux, ça serait la provoquer. Lyn et moi étions sortis tous les deux. Elle avait l’air vraiment heureuse. Comme quand on s’était rencontrés. « Bien sûr qu’on prend la Corvette. En plus, on ne doit même plus se cacher maintenant. » Elle m’avait embrassé et je lui avais rendu son baiser. J’étais tellement heureux moi aussi. Elle s’était lovée dans mes bras que j’avais resserré autour d’elle. Je ressentais ce besoin de la protéger encore et toujours. Elle me demandait si j’étais sûr de moi. « Oui » Ce n’était pas si compliqué finalement de dire oui. Pas à Lyn. Je souris. « Je te dois aussi de réelles excuses. J’espère que celles-ci, tu vas les accepter. Je t’ai fait beaucoup de mal. Beaucoup trop. Je suis désolé. » Si j’avais pris cette décision sur un coup de tête ? « Ca a toujours été toi, Lyn. Depuis que mon regard a croisé le tien, je suis comme envoûté. J’ai dit que ce ne serait pas possible parce que je pensais que j’allais encore faire mon devoir. Une nouvelle fois, contre mon gré. Et je ne voulais pas continuer à te faire du mal. Mais ça a toujours été toi. Je ne t’ai jamais menti une seule fois mise à part quand je t’ai dit que je partais en voyage d’affaires hier matin. » Hier matin. J’avais l’impression que des années venaient de passer tellement ces dernières heures avaient été intenses. La mère de Lyn était venue lui parler. Elle ne m’avait même pas jeté un regard. Je voulais défendre Lyn mais il était préférable que je me taise. Je n’avais pas besoin d’aggraver mon cas. Mes parents n’étaient pas venus. Ils devaient être en train d’essayer d’arranger la situation. Puis sa mère était repartie en disant qu'elle avait encore des choses à lui dire. «Tu ne m'en veux pas? Je suis désolé, je t'ai vraiment mise dans une position inconfortable.» Elle m'avait demandé où nous allions et avait utilisé mon surnom « Nate, hein ? » J'avais ri. Je l’avais retrouvée. Je n’arrêtais pas de sourire. Je lui ouvris la portière de la Corvette. « Je sais que tu n’aimes pas mais je ne peux pas m’en empêcher. » Je n’avais pas réellement réfléchi où nous pourrions aller, j’avais vraiment pris cette décision sur un coup de tête. Mais j’avais bien une petite idée. « Alors, on pourrait aller aux Maldives avec le jet. Mais je pense que June en aura bien besoin donc je vais lui laisser ça. D’ailleurs on aurait pu proposer mon ticket à Maximilien. Il en aura sûrement bien besoin lui aussi. » Je ne savais pas si c’était trop tôt pour en rire mais il fallait que je détende l’atmosphère parce que même si j’étais soulagé et heureux, je sentais toujours la pression de ce que je venais de faire. L'adrénaline n'était pas encore retombée. « Rassure-moi, tu n’as pas le mal de mer ? » Le seul endroit où nous pourrions être tous les deux et pas être dérangés, c’était mon yacht. « On va aller un peu sur mon yacht en attendant que tout se calme. » J’avais commencé à rouler, je voulais partir d’ici au plus vite. « Je crois qu’on va avoir pas mal de choses à régler. » En fait je ne savais même pas par où commencer. On devait discuter de tellement de choses. « Lyn, tu vas faire quoi avec l’hôpital ? » C'était une question qui me tracassait un peu parce que je ne savais pas comment la solutionner. Elle ne pouvait pas démissionner ainsi. Je savais qu’elle aimait trop son boulot et puis il fallait qu’elle prenne le temps de postuler ici et à moins qu’elle ne me laisse m’en mêler, tout ça prendrait plus que deux jours. « Et puis tout ce qui est dans ton appartement, on doit aller le chercher. Il faut qu’on se trouve un penthouse. » Je paniquais un peu. Mais finalement, je me moquais bien de toutes les obligations. Tant que j’étais avec elle, c’était le principal. J’avais remis ma main sur sa cuisse. Quel bonheur ! Mon téléphone n’arrêtait pas de sonner mais pour une fois, je ne décrochais pas. C’était sûrement mes parents, mes amis, peut-être le travail. Qu’importait. Je voulais juste profiter de cet instant magique avec Lyn. « Je n’arrive pas à croire que c’est vraiment en train d’arriver. Je ne te quitterai plus jamais Jaylinn Anderson. » J’allais passer la fin de ma vie à ses côtés. Qu’est-ce que je l’aimais.
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Jaylinn Anderson
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyMar 26 Mai - 18:05

La corvette. Bien sûr que nous prenions la corvette. Quelle idée. « Non, et ça, c’est super chouette! ». J’étais comme une gamine. J’avais beau ne pas aimer me montrer ni l’argent. Je faisais une exception pour aujourd’hui mais uniquement pour aujourd’hui. Je pouvais bien en profiter un petit peu, non? Je lui attrapais la main. Je ne voulais tellement pas perdre le contact avec lui. Cela me permettait de me rendre compte que tout cela était vrai. Je n’étais pas en plein rêve. « Je ne peux qu’accepter, Nate. ». Il venait de quitter June devant l’autel. Comment j’aurai pu ne pas accepter ses excuses? Il m’avait fait énormément de mal. Mais j’oubliais tout pour le moment. « Et ce sera toujours moi? ». Je le lui avais demandé pour me rassurer. Et s’il croisait une jolie fille dans un bar un soir. Et qu’il faisait la même chose? J’en avais besoin. Là, tout de suite. Même s’il venait de me faire la plus belle preuve d’amour il y a quelques instants. Je lui souriais doucement. « Non, je ne t’en veux pas. J’assume. Ne t’inquiète pas avec cela. Je suis partie il y a dix sept ans sans jamais me retourner. Ce n’est pas maintenant que je vais le faire. ». Je lui avais souri, sûre de moi. Mes parents pouvaient m’en vouloir, cela ne changerait rien. Je n’avais pas besoin d’eux pour vivre. Je n’en avais jamais eu besoin. Je me débrouillais par moi-même et cela me convenait bien. Je ne comptais pas changer cela. « Tu préfères un surnom plus mielleux comme mon amour ou Nate te conviendra très bien? ». Je lui avais aussi souri à mon tour. A partir du moment où j’avais su qui il était, je l’avais appelé par son prénom. C’était ma façon à moi de me protéger et de lui faire comprendre que je n’étais pas d’accord avec ce qui s’était passé. Mais là, c’était différent. Il m’avait choisie et il l’avait dit au monde entier. Nous étions partis vers la fameuse Corvette. Nate m’avait ouvert la porte. « Que cela ne devienne pas une habitude, hein. ». J’aimais me débrouiller toute seule. Et c’était typiquement quelque chose que je savais faire par moi-même. J’aimais les hommes galants et attentionnés. Mais, il y avait d’autres façons de le montrer. Lui, il avait déjà fait plus que tout ce qu’il pouvait aujourd’hui. C’était à mon tour de lui prouver que je l’aime. « On va lui laisser les Maldives. C’est une bonne idée. Ne lui enlevons pas tout. ». Je ne parlais pas de Maximillien. Egoïstement, je préférais ne pas y penser. C’était beaucoup plus simple comme cela. « Non, je ne pense pas. Je ne sais même plus si j’ai déjà été sur un bateau un jour dans ma vie. ». Je n’avais jamais réellement voyagé. Liam n’étant pas là, je ne voyageais jamais seule. Je n’y trouvais aucun plaisir et préférais donc travailler. Je ne débordais pas d’argent contrairement à Nate. J’avais toujours fait pour vivre le plus simplement possible. Je n’avais pas besoin de plus. « Ton yacht? Tu as un yacht? Rien qu’à toi? Tu sais conduire un bateau alors? ». Euh, là, c’était un monde qui n’était vraiment pas le mien. Je perdais un peu pied. Je pense même que ça me faisait peur. Je ne savais pas comment réagir. Je ne montrais rien. Pas pour le moment. Ce n’était pas l’instant pour lui dire ce genre de choses. Plus tard certainement. Venait maintenant toutes les questions pratiques : l’hôpital, le penthouse, … Je n’y avais pas réellement pensé. Quitter mon poste maintenant? Je ne le pouvais pas. Je devais continuer de travailler. J’avais besoin d’argent pour pouvoir vivre d cela même façon que Nate. Je ne pouvais pas le laisser payer et vivre à ses crochets. C’était beaucoup trop de changements du jour au lendemain. Beaucoup trop. Je perdais un peu les pédales. « L’hôpital… ». J’avais dit ça en attendant de savoir lui fournir une réponse. « Je peux encore me prendre une semaine de vacances. J’ai assez d’heures à récupérer. Mais il va falloir y réfléchir. Je ne peux pas me passer de travailler. ». Puis, pour mon bien être psychologique aussi. Il fallait que je me tienne occupée. Rester à rien faire, très peu pour moi. Chercher mes affaires. Trop de questions, je me sentais paniquer. Je parlais déjà plus vite. Je devais absolument me calmer. « Je n’ai pas beaucoup d’affaires. Mais oui, j’irai les récupérer en train. Ca devrait tenir dans deux valises. ». Je n’étais pas matérialiste. Je n’avais rien à faire de mes meubles. Je tenais juste à mes vêtements et à quelques souvenirs que j’avais avec Liam. Au niveau de réserve de nourriture, je n’avais rien. Je ne mangeais presque jamais, pourquoi donc avoir des placards remplis? J’avais acheté cet appartement. Je ne comptais pas le mettre à la vente, je pouvais toujours le louer pour me faire un peu d’argent en plus. Cela rembourserait le prêt. Et puis, on ne sait jamais de quoi l’avenir sera fait. « Décroche, Nate. On a toute la vie pour profiter. Tu peux bien leur donner des explications. ». Je lui avais souri et avais posé ma main sur sa cuisse à mon tour. Son téléphone vibrait, il était dans le vide poche. « Tu décroches ou je m’en charge? ». Je pouvais aussi expliquer, finalement. Nous étions tous les deux dans la même galère. On devait se soutenir l’un et l’autre. « Je n’arrive pas à y croire non plus. On réalisera peut-être dans quelques jours? ». Je le regardais conduire. Mais qu’est ce qu’il était beau. Il était dans son costume de marié. Et moi, je me rendais compte que je n’avais rien. Ma valise était chez mes parents. Je n’avais ni brosse à dents ni brosse à cheveux et encore moins de sous-vêtements…
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Nathaniel McMillen
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyMar 26 Mai - 20:08

J’étais vraiment soulagé que Lyn ne m’en veuille pas. Au contraire même, elle avait l’air aux anges. Comme moi. « Oh oui, Lyn, ce sera toujours toi. Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre l’amour de sa vie dans un bar, tu sais. » Et c’est surtout que je ne sortais quasi jamais. « Tes réguliers vont devoir se trouver quelqu’un d’autre parce que maintenant, je peux le dire, tu es à moi. » Elle n’était pas la seule qui avait besoin d’être rassurée. Je savais qu’elle mettrait un terme à ses aventures avec ses bons coups mais j’avais besoin de l’entendre le dire. Au final, on s’était rencontrés quelques heures plus tôt et on ne connaissait pas grand-chose de nos passés. Mais j’avais l’impression de savoir exactement comment elle fonctionnait. Et surtout, j’étais certain que je voulais passer le restant de ma vie à ses côtés. « Je ne sais pas comment tu fais pour être aussi forte, Lyn. De toute façon, je suis sûr que tes parents ne pourront pas être fâchés bien longtemps sur toi. Ils étaient tellement contents de te retrouver. Ils seront probablement heureux que tu reviennes vivre ici. Par contre, moi, je pense que je suis devenu persona non grata donc on va pouvoir faire une croix sur les repas familiaux tous ensemble. » Elle paraissait vraiment sûre d’elle et ça me soulageait. Parce que la situation ne devait pas être facile pour elle quand même. Enfin d’un autre côté c’est vrai qu’elle ne les avait plus vus depuis dix-sept ans donc ça fait quand même un sacré bout de temps. « Tant que ne m’appelles plus Nathaniel, tout me convient très bien, mon amour. » C’était triste à dire, mais je n’avais aucune pensée pour June tellement j’étais heureux et tellement j’avais envie d’aller de l’avant et de commencer ma vie avec Lyn. J’étais d’humeur joueuse. « C’est la troisième fois que je t’ouvre la portière. On peut déjà parler d’habitude, non ? Mais promis, c’était la dernière fois. » Elle n’avait jamais été sur un bateau ? « C’est fantastique, tu verras. » J’avais peut-être été trop vite pour lui parler du yacht. J’oubliais qu’elle avait quitté ce monde. Et parfois, j’étais gêné d’avoir tout ce que j’avais quand j’étais avec elle. Je ne savais même pas si elle était vraiment consciente de tout ce que je possédais réellement. Mais la discussion sur l’argent, ça viendrait plus tard. Parce que ça n’allait pas être facile, j’en étais persuadé. « Oui, j’ai un yacht. Rien qu’à moi. Et je sais le conduire, mais j’ai aussi du personnel qui s’en occupe. Sauf que j’aimerais qu’on soit juste tous les deux donc je ne vais pas les appeler. » Le problème, c’est que je ne savais rien faire tout seul et qu’elle allait vite s’en rendre compte. Je ne savais pas faire un lit, cuisiner, je ne savais même pas allumer les taques de cuisson ni où se trouvaient les casseroles. Je trouverais bien, non? Au pire, elle devait se douter que je ne faisais pas ce genre de choses. Je voulais juste lui montrer que je pouvais essayer et j’étais sûr que rien que ça, ça lui ferait plaisir. « Ca te fait peur ? » Je devais préciser, je ne parlais pas du bateau. Je parlais de l’argent. « Tout ce que j’ai, ça te fait peur hein oui ? » Je le voyais bien. Elle essayait de faire semblant que tout était normal, mais je n’étais pas dupe et je voulais la rassurer. Je ne comptais pas entrer dans les détails maintenant mais au moins la rassurer. « Lyn, tu n’as pas besoin de faire semblant avec moi. J’aime ton honnêteté autant que je t’aime toi. Je sais bien que ça ne va pas être facile. Mais on va y arriver, d’accord ? Et ces dernières heures m’ont fait prendre conscience que si je dois vivre dans un minuscule deux pièces sans balcon pour être avec toi, je le ferais. » Vraiment, pour elle, j’étais prêt à tout. Je ne voulais pas la perdre une nouvelle fois. Plus jamais. Elle était mon oxygène. « Je veux bien faire les allers-retours tous les jours le temps qu’on trouve nos marques, si tu veux. Je ne veux pas te demander de quitter l’hôpital comme ça. Je peux dormir dans ton appartement. Je prendrai le jet pour venir travailler tous les matins et je viendrai te rejoindre tous les soirs. » Ce ne serait pas viable très longtemps. Je voulais une vraie relation, je voulais qu’on vive réellement ensemble. Mais il nous faudrait une petite période de transition, j’en étais convaincu. Et comme je ne voulais pas passer une seule nuit loin d’elle, mise à part quand je devrais partir pour le travail, je devais proposer cette solution. Par contre, qu’elle aille chercher ses valises seule en train, ça ne me plaisait pas beaucoup. « On en reparlera. Mais je ne pense pas que ce soit une bonne idée que tu reviennes avec tes deux valises seule en train. » Elle allait insister, je la connaissais. « Alors, je viendrai avec toi et je m’occuperai des valises… en train.» Ca me demandait énormément d’efforts. Mais je pourrais le faire pour Lyn. « Je ne te promets pas que ça va être facile et que je vais pouvoir me mélanger au reste du monde en si peu de temps, mais on va y aller pas à pas, ça va ? Il va falloir que tu m’apprennes pas mal de choses je crois. » À commencer par aller dans un supermarché… Je ne comptais pas me débarrasser de tout mon personnel, mais je savais que Lyn n’accepterait jamais qu’on vive non-stop avec une gouvernante. Lyn voulait que je décroche mon téléphone. Je n’avais pas envie, je voulais juste qu’on soit tous les deux. « Tu sais qu’il va continuer à sonner tout l’après-midi ? Mets le en silencieux, je n’ai pas envie d’être dérangé. J’ai des plans pour l’après-midi. » Je lui fis un petit sourire en coin et puis je redevins sérieux. « Je vais juste appeler mes parents tout à l’heure. Eux, ils ont droit à une explication. » J’avais été fort peu présent ces derniers-jours. Ma mère m’en voudrait certainement, mais elle finirait par s’y faire. Mon père par contre, je ne savais pas trop s’il allait m’en vouloir. Mais de toute façon, dès qu’ils auront rencontré Lyn, tout ira bien. Après tout, elle porte quand même le nom des Anderson. « On va bientôt arriver. Tu es prête ? C’est grand hein, pour un bateau. » J’essayais d’un peu la préparer parce c’était vraiment un yacht de luxe avec jacuzzi, deux chambres, deux salles de bain, cuisine, salon, … Limite, on pourrait passer le restant de nos jours dessus. Finalement, ce n’était pas une si mauvaise idée…
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Jaylinn Anderson
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyMer 27 Mai - 15:33

Nate semblait ne pas être à l’aise. Il savait que je voyais régulièrement les mêmes hommes juste pour le sexe. Un différent par jour. Mais il n’allait pas avoir besoin de savoir leur nombre. J’étais quelqu’un de fidèle. C’était d’ailleurs une de mes premières valeurs. Par contre, je ne comptais pas m’arrêter de sortir. J’avais besoin d’aller boire un verre plusieurs fois par semaine. C’était mon défouloir, cela me permettait de faire redescendre la pression après une journée de travail. J’en avais besoin. Je devais trop et je le savais. Je ne sais pas si on peut dire que j’y étais accro. Mais quand je rentrais chez moi, il m’arrivait de boire quatre verres sur la soirée. J’étais seule. Je n’avais pas à me justifier. Cela changerait peut-être maintenant que j’allais vivre avec Nate… Il allait faire attention à moi, je le savais. C’était comme pour la nourriture. Je pense que j’irai plus souvent aux toilettes qu’avant… « Oui, ne t’inquiète pas. Mais je ne vais pas m’abstenir de sortir! ». Je souris doucement. J’aimais être ivre et danser sur le bar. Tout le monde me regardait mais je n’en avais rien à faire. Je ne m’en souvenais jamais le lendemain. En étant en couple, je ne laisserai jamais un autre homme que mon amoureux me toucher. Ce n’était même pas négociable. « Tu sais, mes parents sont dans le paraître. Je ne pense pas qu’ils voudront de moi. Encore plus après ce que je viens de faire à leur petite princesse. Je pense que nous serons tous les deux personne non gratta. Mais est-ce grave? ». J’avais juste besoin de lui. J’étais plutôt solitaire moi et j’aimais avoir l’exclusivité. Que ce soit en amour ou en amitié. Si j’avais Nate, j’avais besoin de personne d’autre. Je l’avais bien prouvé en partant dix sept ans plus tôt. Il avait donc un yacht juste à lui? Qu’avait-il d’autre? Une énorme villa sur le bord de la mer? Une autre sur une île déserte? Encore une autre en Europe? Comment était-ce possible d’avoir autant de choses? Comment tout gérer? Du personnel qui s’occupe de son yacht? Oui, j’étais clairement dans un monde totalement différent du mien. Je ne savais pas comment réagir. Tout cela ne me ressemblait tellement pas. Il avait besoin que je sois honnête et je l’étais. C’est juste que là, c’était beaucoup en une fois. Je ne savais pas que ressentir ni même comment lui transmettre mes sentiments. « Oui, ça me fait peur. Parce que moi, comparé à toi, je ne vis de rien. J’ai un minuscule appartement avec balcon. Mais je n’ai pas besoin de plus. Je n’y suis quand même jamais. Pourquoi avoir plus grand? ». Je passais le plus clair de mon temps à l’hôpital. Avoir une énorme villa dans laquelle je n’occupe que deux pièces, je n’y voyais pas l’intérêt. « Mais Nate, tu ne vas pas prendre l’avion deux fois par jour, hein. Ce n’est pas bon pour l’écologie. On se donne une semaine tous les deux dans notre bulle pour réfléchir à tout ça. ». Il avait quand même pris une semaine de congé pour partir en voyage de noces, autant en profiter, non? En une semaine, je pouvais postuler dans son hôpital. Nous pouvions nous chercher un logement. Trouver des compromis. Oh, je n’ai pas dit que ça allait être simple. Nous allions certainement nous disputer. Mais nous avions besoin de temps. Là, il fallait profiter d’être à deux, de nous découvrir. De parler de nos passés. Je n’avais pas envie de lui cacher l’existence de Liam. Mon mariage avec lui. Ma fausse couche, je n’avais pas envie de le lui dire tout de suite. Plus tard certainement mais pas maintenant. Nous devions nous découvrir, connaître nos caractères respectifs. Parce qu’il semblait parfait mais je suis certaine qu’il avait des défauts. « Pourquoi je ne peux pas le faire seule? Je sais faire, tu sais. Ne doute pas. J’ai vécu seule des années. Je me débrouille. ». Je ne comprenais pas pourquoi il insistait tant. Je pouvais faire mes affaires tranquillement dans mon appartement. Je quitterai tôt le matin et reviendrai le lendemain. Ce n’était pas un problème pour moi. Je n’avais quand même pas grand chose. Cela irait vite. « Je pars tôt et je reviens le lendemain. Je n’ai pas besoin de plus de temps. Je pourrai également passer à l’hôpital récupérer quelques affaires aussi. ». Il ne devait pas avoir l’habitude de faire avec quelqu’un d’autre. Il était le patron de sa propre entreprise. Il n’avait personne au-dessus de lui qui prenait des décisions qu’il devait appliquer. Il vivait avec June qui acceptait tout du moment qu’elle avait des cadeaux en échange. Moi, je n’étais pas comme ça. J’aimais que l’on prenne en compte mon avis et que l’on exécute aussi ce que je voulais. Nate allait devoir apprendre de nouvelles règles. Il semblait prêt à les accepter. Mais ce ne serait pas aussi simple qu’il le pensait. « Tu vas y arriver. Je crois en toi. Et puis, moi aussi, je vais devoir accepter ton monde. Ca ne va pas que dans un sens. ». Je lui avais souri. J’étais aussi prête à faire des sacrifices, bien entendu. Comme les différents galas. Je pouvais bien y assister de temps en temps pour lui faire plaisir. Parce que c’était toujours mieux d’avoir une femme à son bras. Je préférais que ce soit moi plutôt qu’une escort girl. Même si je doutais qu’il le fasse! « Oui, je pense qu’appeler tes parents, c’est un minimum. Et June aussi, non? ». Même si je n’avais pas envie d’en parler, nous étions obligés de le faire. Il l’avait quittée devant deux cent personnes. Il lui avait dit non. Ce n’était pas anodin et il ne pouvait pas rien ressentir. « Oui, je suis prête! Il est si grand que ça? ». Etait-il plus grand que mon appartement? Nate s’était alors garé. Je sortais de la voiture avant même qu’il ne puisse m’ouvrir la porte. J’avais fait exprès! « Ah oui. Ce n’est pas un petit bateau pour se promener quoi… ». Je n’avais toujours aucun vêtement. Et mon compte en banque souffrirait d’une séance shopping. Il fallait que je trouve une solution : récupérer ma valise chez mes parents…
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Nathaniel McMillen
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyMer 27 Mai - 20:24

Sortir ? Bon ça ne me plaisait pas tant que ça, mais je n’avais pas envie d’en discuter maintenant, je voulais juste profiter et pas me prendre la tête. C’était déjà bien qu’elle me confirme qu’elle mettait un terme à ses aventures d’un soir. Mais si elle se rendait dans un bar et qu’elle buvait, qui sait ce qui pouvait arriver… Je devais apprendre à lui faire confiance sur ce point-là. J’y arriverais. Petit à petit, j’y arriverais. « Tu sors souvent du coup ? » Après, je voulais quand même passée mes soirées avec elle. Je pourrais même peut-être l’accompagner parfois ? Ce serait un réel changement, parce que je passais toujours mes soirées au bureau. Mais avec Lyn, tout changeait. Je ne savais pas encore très bien comment j’allais tout organiser. « Bien sûr que non ce n’est pas grave si nous ne sommes pas les bienvenus chez tes parents. C’est juste que ça me rend triste que votre lien soit brisé, en partie par ma faute. Pour le reste, je n’en ai rien à faire. » Je me demandais quand même comment les gens allaient réagir. June et moi avions beaucoup d’amis en commun et j’étais sûr que la plupart ne m’adresseraient plus jamais la parole. Mais ça ne me peinait pas vraiment. Lyn valait beaucoup plus que tous ces gens qui se prétendaient des amis mais qui étaient prêts à enfoncer un couteau dans le dos dès que l’occasion s’en présentait. Ils étaient tous plus dans le paraître les uns que les autres. Et moi, j’en avais fini avec tout ça. Je ne comptais pas abandonner mon luxe et ce que j’avais, mais c’était comme avec les voitures, j’achetais pour moi, pour me faire plaisir et pas pour faire le malin. Lyn avait répondu à ma question sincèrement, comme à son habitude. J’aimais ça. « Je ne sais pas Lyn, j’ai toujours vécu avec tout ça, tu vois. Pour moi, ça coule de source de posséder tant de choses. Mais on va y arriver hein tous les deux. On va avancer pas à pas, en faisant des compromis et on trouvera une vie qui nous conviendra tous les deux, j’en suis certain. Tu es d’accord avec moi ? » En fait, ça me faisait peur aussi. Parce que j’étais sûr que cette si grande différence entre nous serait source de dispute tôt ou tard. D’un autre côté, j’étais vraiment persuadé que nous trouverions des solutions. En amour, on est deux. Et nous allions tous les deux faire des concessions pour être heureux. « Oui, une semaine. Rien que tous les deux. » Le rêve. Enfin, oui et non parce que nous devrions commencer à réfléchir à des détails plus pratique. À commencer par le penthouse. « On peut rester quelques jours sur le yacht. En attendant de trouver mieux. » Le yacht, c’était déjà pas mal, il y avait tout ce qu’il nous fallait dessus. Nous aurions notre petit coin de paradis. Elle n’aimait vraiment pas que je lui propose mon aide pour tout ce qu’elle pouvait faire seule. En même temps, si elle m’épargnait un trajet en train, très bien. « D’accord, tu peux le faire toute seule donc je te laisserai le faire toute seule. Mais tu n’hésites pas à m’appeler si tu as plus que deux valises surtout. Je viendrai ou alors je t’enverrai une voiture pour venir te chercher avec tes affaires. » Elle me disait qu’elle avait vécu seule des années. Parlait-elle des dix-sept dernières années ou bien y avait-il eu quelqu’un dans sa vie à un moment donné ? Je n’avais pas envie de parler de ce sujet-là maintenant. Donc je me tus. « On fera comme ça alors, tu pars tôt et tu reviens le lendemain. En attendant, on va essayer de nous trouver notre fameux penthouse hein. Pour que tu puisses poser tes valises quelque part. » L’idée que nous allions directement habiter ensemble ne m’inquiétait pas pour le moins du monde. Pourtant, c’était bizarre de se dire que nous nous étions rencontré quelques heures plus tôt et que nous allions déjà emménager ensemble. Mais elle et moi, c’était magique. Je n’avais pas besoin de réfléchir, je savais que je voulais me coucher à côté d’elle et l’embrasser tendrement en me rendant au bureau alors qu’elle dormait toujours. « Non je sais, ça va être compliqué pour tous les deux. Mais promets-moi que quoi qu’il arrive, tu seras toujours honnête avec moi. C’est comme ça que nous fonctionnons le mieux. » Même si elle n’était pas comme ça, je préférais m’assurer qu’elle savait qu’elle pouvait tout me dire. Pour ma part, j’allais devoir faire des efforts pour ne pas tout le temps lui acheter des cadeaux. Je ne savais toujours pas très bien où était ses limites. Et je ne savais même pas où étaient les miennes en fait pour les compromis. Donc nous allions devoir tester petit à petit. Je soupirai « Oui, tu as raison, je devrais appeler June et lui expliquer calmement. Mais je vais attendre un peu. De toute façon, ça m’étonnerait énormément qu’elle décroche. Je ne l’avais jamais vue aussi vulnérable. Tu ne dois pas d’explications à l’avocat, toi ? » Je n’avais toujours pas envie de dire son nom, mais je n’avais pas non plus envie d’utiliser le possessif comme je le faisais avant. Ca n’avait plus aucun sens. Nous étions arrivés au yacht. Lyn était rapidement sortie de la Corvette, sûrement pour que je ne lui ouvre pas la portière. Je souris. Je pris sa main. « Bienvenue à bord. » Je lui fis une petite visite guidée rapide. « Le jacuzzi, ça te tente ? » Puis je me rendis compte qu’elle n’avait rien. Personnellement, ma garde-robe était bien remplie sur le yacht mais elle n’avait absolument rien avec elle. « Lyn, si on reste quelques jours ici, je pense que tu vas avoir besoin de vêtements et autres biens de première nécessité style une brosse à dents, non ? On fait comment ? On peut aller faire du shopping. Ma carte de crédit est autant à moi qu’à toi. Mais tu vas refuser je présume… » Du coup je ne savais pas très bien ce que nous pouvions faire. « Ta sœur a des habits dans la chambre. Mais ce n’est pas réellement une solution non plus. » Sa valise ? « Tu veux récupérer ta valise qui est chez tes parents ? » Je ne savais pas encore très bien comment, mais on y arriverait… D’autant plus que je devrais quand même retourner chez les Anderson chercher la Range, sinon, Papa allait encore plus me tuer. Peut-être même plus pour sa Range que parce que j’avais dit non à June.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyJeu 28 Mai - 8:33

Si je sortais souvent? Attendait-il que je lui dise la vérité ou uniquement ce qu’il voulait entendre? Que devais-je répondre? J’étais quelqu’un d’honnête qui dit les choses telles qu’elles sont. Je n’avais donc pas d’intérêt à mentir. Je me rassurais en disant cela parce que je savais que ma réponse n’allait pas lui plaire. « Je sors dès que je ne suis pas de garde de nuit. J’en fais beaucoup, je te rassure. Je dirai donc un soir sur deux. ». J’avais été douce en le lui disant. Parce qu’il fallait que ça passe, qu’il se rende compte. Cela avait été important pour moi. Ca me permettait de ne pas être seule chez moi. Passer des soirées à ressasser le passé, très peu pour moi. « Le lien est déjà brisé entre eux et moi depuis longtemps. ». Je lui avais souri. Je n’avais pas envie de donner d’explications maintenant. Plus tard, sûrement. Mais pas maintenant. Ils m’avaient menti toute mon enfance et n’avaient jamais eu envie de moi. Est-ce qu’ils disaient qu’ils avaient deux filles quand on le leur demandait? J’en doutais fortement. « Bien sûr que je suis d’accord avec toi, Nate. Mais ça me fait quand même peur tout ça. ». Qui pourrait ne pas ressentir ça? Se rendre compte qu’il va perdre tous ses repères. Ne plus savoir où se mettre dans ces espaces trop grands. Mais je m’efforçais de ne pas y penser maintenant et de simplement profiter de l’instant présent. Nate venait de quitter ma soeur, le jour de son mariage, pour moi. Je devais profiter de cette nouvelle relation, être en contact physique avec lui comme j’en avais envie. J’avais alors posé ma main sur son bras juste en signe de présence. Puis, je la remis là où elle était à la base, sur sa main. Je lui avais dit que je n’avais pas besoin d’aide pour ressembler mes affaires. C’était vrai. Mais j’avais aussi plutôt honte de mon petit appartement comparé à tout ce qu’il avait lui. Cela me permettrait aussi de me recentrer et d’être sûre que je prenais la bonne solution. Me retrouver un peu seule me ferait le plus grand bien. Je n’en doutais pas. « On fait comme ça. Mais tu verras, je vais tout gérer. ». C’était la phrase préférée d’une amie à moi. Et là, elle prenait tout son sens. Je comprenais enfin pourquoi elle l’a disait à tout va. Elle n’avait pas besoin d’aide. Elle préférait tout faire seule, sans rien devoir à personne. Je me promettais de faire attention à ça comme elle. Cela devenait maintenant important à mes yeux. « Je ne peux pas te promettre que je vais être honnête en tous temps. Il y a des sujets plus délicats, comme pour toi je présume. Mais je te dirai ce que je ressens comme je le sens et quand je le sens. ». Il y avait des sujets sur lesquels j’allais lui mentir. Je le savais. Je ne voulais pas lui promettre quelque chose que je n’étais pas capable de tenir. Ce n’était pas mon genre. J’espérais juste que ma réponse lui convienne. Je n’avais plus eu de relation stable depuis six ans. Du coup, c’était un peu compliqué de réapprendre à faire avec quelqu’un. Je n’allais plus avoir cette même liberté. Mais cela me convenait, qu’on s’entende! J’étais d’accord de passer à la prochaine étape de ma vie. Et c’était Nate cette prochaine étape, il allait me rendre heureuse. Je n’en doutais pas un seul instant. Je souriais encore plus à cette pensée. « Non, je pense que Maximillien a compris. Je n’aime pas du tout le conflit. Et là, ça va en créer un. Je verrai bien si je tombe sur lui un jour. ». J’allais certainement retomber nez à nez avec lui. Il ne devait pas comprendre ce qu’il s’était passé. Mais nous n’étions sortis qu’une soirée ensemble. Je ne lui avais rien promis. Je savais comment prendre mes distances après une telle relation. Je n’étais pas dans le même cas que Nate. Avec June, c’était différent. Elle était censée devenir sa femme. Pas Maximillien. Nous étions arrivés. Nate m’avait fait une visite guidée. Je n’avais pas quitté sa main. « Je me sens en vacances, ici. ». C’était clairement ce que je ressentais. Mais qui aime rester en vacances toute sa vie? Certainement pas moi. Donc, ce serait bien pour une semaine. Deux maximum mais pas plus. Il fallait que je travaille, c’était ancré en moi. « Qui ne serait pas tenté par un jacuzzi? ». Je lui avais souri. Je pensais toujours à ma valise, mes affaires que je n’avais pas. Mon maillot était resté chez mes parents. Nate devait se douter que cela me tracassait un peu. Il en avait parlé de lui-même avant que je n’aborde le sujet. « Je ne peux pas te demander de me payer une nouvelle garde-robe, Nate. Mais je ne vais pas refuser non plus que tu m’achètes quelque chose à longueur de journée. Donc, je suis d’accord que tu m’achètes une brosse à dents. ». J’avais ri. C’était plus symbolique qu’autre chose. Cela ne coûtait pas grand chose, s’il en prenait une normale et pas électrique ce que je doutais. Et avoir sa brosse à dents chez quelqu’un indiquait que nous étions un vrai couple finalement. Alors, je lui laissais ça. Je me demandais s’il avait compris le message que je voulais lui faire passer. C’était ma façon à moi de lui dire oui. Oui à beaucoup de choses. Mais oui à lui surtout. « Je ne vais certainement pas porter les vêtements de June. Et si tu nous confonds après? ». J’avais ri une deuxième fois. Que cela faisait du bien. Ce n’était pas un rire forcé. Pas du tout mais quelque chose de naturel. Je me sentais bien en sa présence. J’oubliais tout le reste. J’arrivais à en oublier l’hôpital et mes patients. Et ça, autant vous le dire : c’est très rare! « Je pense que c’est une bonne chose de récupérer ma valise qui est chez mes parents. Tu n’y enverrais pas quelqu’un? Si on peut éviter de les croiser et de croiser June quelques jours, je pense que c’est le mieux. ». Autant je ne voulais pas profiter de son argent et de son personnel. Mais là, c’était un cas de force majeure. Je n’avais clairement pas envie de les affronter. Pas maintenant. Demain peut-être. Mais là, j’avais besoin d’être dans mon rêve et de continuer à le vivre. Cela m’était vital. J’avais enlevé chacun de mes vêtements un à un devant lui avant d’aller dans le jacuzzi. « On est à l’abri des regards ici? ». Je lui avais souri. Finalement, je le provoquais encore.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyJeu 28 Mai - 18:12

Je ne savais pas ce qui m’ennuyait le plus dans sa réponse : le fait qu’elle faisait beaucoup de gardes ou alors qu’elle sortait un soir sur deux ? « Oui mais maintenant, tu sortiras quand même moins souvent ? » Je ne voulais pas l’empêcher de sortir totalement, c’est juste que j’avais quand même envie que nous puissions passer des soirées tous les deux, dans notre futur chez nous. Et puis si elle travaillait environ un soir sur deux, ça faisait déjà pas mal de soirées en moins sur la semaine. Et son travail était hors limite, je l’avais bien compris et je tenais à le respecter parce que le mien était très important pour moi aussi. « Mais du coup, tu fais des gardes de nuit à raison de trois à quatre fois par semaine ? » Ca, par contre, j’aurais un peu de mal à m’y habituer. Mais j’y arriverais aussi. On finirait par trouver un rythme. « Oui, tu as tout à fait le droit d’avoir peur. Parce que ça va quand même donner lieu à de nombreux changements dans nos vies. Enfin surtout la tienne si tu viens vivre ici. Tu es sûre que tu ne dois pas faire trop de sacrifices ? » On allait tous les deux devoir en faire. Mais qu’elle accepte de s’installer à Siloam Springs, c’était vraiment un changement important. Je comprenais qu’elle avait besoin de se retrouver un peu seule et d’aller dans son appartement. Qu’en ferait-elle ? Allait-elle le garder ? « Ton appartement, tu le loues ou bien il est à toi ? Tu vis dedans depuis longtemps ? » Ca ne changeait rien, simple curiosité. D’autant plus qu’elle avait tous les droits de le garder s’il était à elle. Simple question de garantie je présumais, vu que tout s’était passé tellement vite. J’étais persuadé que nous n’aurions aucun problème à vivre ensemble, mais quand même. J’aimais toujours sentir sa présence, j’aimais beaucoup le contact de sa main. Douce, chaude. « Oui, tu vas tout gérer. Mais je suis là, aussi. Tu ne dois plus tout faire tout toi-même. Je sais que tu tiens à ton indépendance, et je te la laisserai. Je veux juste que tu saches que tu n’es plus toute seule. Et que tu ne dois plus hésiter à m’appeler, pour n’importe quoi, d’accord ? » Tout gérer, je connaissais ça. Mais bien souvent, quand on essayait de se convaincre tant bien que mal qu’on pouvait tout gérer seul, on ne gérait finalement pas grand-chose. Il allait falloir qu’elle apprenne à se confier et à me faire confiance. « Tu sais que je te jugerai jamais. Pour rien. Je ne dis pas que je suis d’accord avec tous tes principes, que je dirai toujours oui amen à tout. Mais tout cas, je suis toujours à l’écoute. » Je trouvais aussi que c’était important qu’elle le sache. Et à nouveau, la plus grosse pierre d’achoppement serait l’argent, j’en étais convaincu. Mais il fallait qu’elle assimile que je la jugeais pas. Il y avait des sujets délicats ? Quels sujets délicats ? J’étais intrigué, maintenant. Mais je ne voulais pas lui poser de questions maintenant. Chaque chose en son temps et je voyais bien qu’elle n’était pas prête à en parler. De toute façon, peu importe de quoi il s’agissait, rien ne me ferait moins l’aimer. « Ca me va, comme tu le sens et quand tu le sens. On a toute la vie pour apprendre à se connaître de toute façon. » Et ça me réjouissait. Je souris en l’entendant dire qu’elle n’aimait pas le conflit. Ca tombait bien, moi non plus. Et je savais que nous n’y échapperions pas, mais au moins, ça ne durerait pas trop longtemps. « Oui d’autant plus que si c’est un des avocats de l’hôpital, il doit y passer de temps en temps. Je ne savais même pas qu’il travaillait pour moi… » Il allait vraiment falloir que je m’intéresse à l’hôpital d’un peu plus près. « Lyn, quand tu travailleras à l’hôpital, tu voudras bien me dire comment ça fonctionne là-bas ? Je vais essayer d’être plus présent, pas uniquement pour toi, mais parce que j’ai énormément négligé mon poste de directeur là-bas et j’avais tort. Je suis sûr qu’il y a des problèmes d’organisation etc. Enfin, je ne veux pas te mettre dans une position inconfortable… Mais de toute façon, les gens vont vite se rendre compte qui tu es. » Mais je ne voulais pas uniquement que Lyn me reporte tout ce qui n’allait pas pour que je puisse remettre les pendules à l’heure, je voulais aussi faire en sorte que l’hôpital tourne mieux. S’il fallait plus de personnel dans un service, elle pourrait me le dire et je pallierais le problème. Ils se rendraient vite compte que sa présence est bénéfique. « Moi je me sens en vacances quand je suis avec toi. » Sauf que nous étions tous les deux orientés travail. « On se lasserait vite sans le travail hein oui ? » Je ris. On était vraiment sur la même longueur d’ondes et ça me faisait tellement du bien d’être moi-même. Je ne savais même pas si je l’avais vraiment été avec quelqu’un. J’adorais quand Lyn riait, son rire était communicatif. « Alors tu peux compter sur une nouvelle brosse à dents. Tu sais quoi ? Tu pourras la choisir toi-même si tu m’emmènes dans un supermarché. » Sa brosse à dents était symbolique, ma première visite dans un supermarché aussi. Elle s’ouvrait à moi donc je le faisais aussi, c’était donnant-donnant. J’avais ri moi aussi. « Oh, impossible que je vous confonde, Lyn. Je me demande même comment vous pouvez être sœurs. » Il n’y avait pas photo, elles étaient vraiment différentes en tous points. Pour sa valise, je devais régler la situation. « Je vais téléphoner à mon père. Il enverra son chauffeur pour aller chercher la Range et je lui demanderai de prendre ta valise et de nous l’amener. Je pense aussi que c’est mieux si on peut éviter de les croiser pendant quelques jours. En toute logique, tu devrais avoir ta valise d’ici ce soir. À moins que June n’ait jeté tes affaires par la fenêtre. » Et les miennes avec… Mais bon, je n’avais pas grand-chose d’important là-bas. J’avais beaucoup, mais surtout des vêtements et d’autres choses superficielles que je pourrais racheter de toute façon. « Alors finalement, tu ne regrettes pas de m’avoir rencontré ? » Je l’avais regardée avec un petit sourire. Puis, Lyn n’avait pas hésité à suivre mon idée de profiter du jacuzzi. Elle n’avait pas de maillot du coup mais, pour mon plus grand bonheur, ça n’avait pas l’air de la déranger. Je l’avais regardée se déshabiller. « Tu penses que je t’aurais laissé faire ça si je savais qu’un autre homme pouvait te voir ? » Elle me provoquait toujours et je lui montrais toujours que je comptais bien la garder pour moi tout seul. Je n’avais absolument pas envie d’aller chercher mon bermuda. Je m’étais dépêché d’ôter mes habits à mon tour avant de la rejoindre et de commencer à l’embrasser langoureusement. « Lyn ? J’ai cru que j’allais te perdre. Pour toujours. Je n’avais jamais été aussi malheureux. » Heureusement que je n'avais pas dit oui à June, je m'en serais voulu toute ma vie.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyJeu 28 Mai - 20:37

Mes sorties ne semblaient pas plaire à Nate. Il n’avait pas confiance en moi? Il ne se doutait pas que j’étais quelqu’un de vraiment fidèle? Je serai incapable de tromper mon compagnon. Qu’il y ait de l’amour entre nous ou pas. « Je verrai bien comment cela se passe, Nate. Tu sais, je sortais beaucoup parce que j’étais quand même seule chez moi le soir. Je voulais voir du monde, parler. Là, tu seras là. Ce sera différent. ». Je voulais le rassurer. Je lui avais dit la vérité. Moi, tout ce que je voulais, c’était boire des verres. Rien de plus. Si maintenant, quand je rentre, il travaille, je ne pouvais pas lui promettre de l’attendre sagement. Je détestais rester à rien faire. Mais est-ce que je devais le prévenir? Je ne pense pas. Il devait s’en douter avec ce que je venais de lui répondre. Il m’avait aussi demandé ce qu’il en était de mes gardes. « Tu sais, Nate. Je passe ma vie au boulot parce que personne ne m’attend quand je rentre à la maison. C’est différent maintenant. Quoi que, j’aurai besoin de plus de sous pour suivre le même train de vie que le tien. Pour en avoir, je vais devoir travailler d’arrache pied. ». En tant que médecin, j’étais bien payée. Je ne pouvais pas m’en plaindre. Mais c’est comme partout, plus tu travailles plus tu gagnes de l’argent. Mais j’adorais mon boulot et m’y trouver me faisait sentir utile. Je ne pourrais pas m’en passer. Certainement pas. Je pourrai alléger mes horaires et continuer à être heureuse. J’avais Nate maintenant, j’avais des projets. « Non, ne t’inquiète pas. ». J’allais quitter la tombe de mon mari, oui. Mais est-ce que j’avais besoin d’aller la voir physiquement? Non! « C’est juste l’hôpital. Parce que je me battais pour être chef de service depuis un an maintenant. Et je ne suis pas sûre de pouvoir l’être un jour. ». Je ne voulais pas l’être dans son hôpital. Les travailleurs penseraient à un piston. Je refusais d’être vue comme cela. Je voulais avoir le post parce que j’avais les compétences. Je ne voulais pas devoir prouver ma valeur et mon professionnalisme. Mon appartement? Pourquoi s’y intéressait-il? Certainement pour que l’on fasse connaissance. Il avait envie d’en savoir plus sur moi. Je trouvais cela tellement mignon. « Ca fait 15 ans que j’y vis. ». J’avais gardé le même appartement que quand j’étais arrivée. Je n’avais pas besoin de plus. Il était petit et cosy. Nous y avions toujours été bien avec Liam, quand il était là. Nous avions fini par l’acheter après l’avoir loué quelques années. J’avais d’ailleurs encore mon emprunt dessus pour une dizaine d’années. Mais comme Liam était décédé en héros à la guerre pour le pays, les états unis me l’offraient. Mon prêt était donc terminé. Je vous explique tout le cheminement de mon cerveau. Ca peut paraître un peu confus. « C’est le mien. Je compte le garder et le louer du coup. ». Je voulais absolument me protéger de quoi que ce soit. Si Nate me quittait du jour au lendemain, je ne voulais pas me retrouver sans rien. Il fallait que j’aie un pied à terre quelque part. Puis, sentimentalement, je ne voulais pas le vendre. C’était à Liam et moi. Nous l’avions choisi ensemble. Il avait de l’importance pour moi. « Je vais essayer d’y faire attention. Mais c’est compliqué pour moi. J’ai toujours ou presque toujours fait seule. ». Je lui avais souri. Pour lui, je devais y penser. Veiller à l’appeler si j’avais besoin de quelque chose. Je savais très bien que je n’y arriverai pas. Je tenais à me débrouiller, à réussir à faire les choses par moi-même. J’en étais encore plus fière après. « Peu importe quoi? Tu ne jugeras pas? Donc, si je te dis que j’ai tué un homme, tu m’aideras? ». Ouais, j’avais fait fort. J’avais pris le pire. Comme ça, tout le reste passerait sans souci. J’avais doucement ri pour qu’il comprenne que je blaguais. On ne sait jamais qui’l y croie! « Tu feras comme si de rien n’était si tu le croises. » Je lui avais souri. Je lui avais dit ça pour le taquiner plus que pour autre chose. Je ne savais pas comment ils réagiraient. Ni l’un ni l’autre. Je ne les connaissais pas assez bien que pour le savoir. Ce qu’il me demandait après m’avait énormément surprise. Je ne voulais pas être une espionne. Et j’aimais encore moins dénoncer. Je voulais rester à ma place de médecin et lui à sa place de directeur. Je ne comptais pas mélanger vie privée et vie professionnelle. Hors de question d’aller manger un bout ensemble à la cafétéria de l’hôpital par exemple. Plus tard ils sauraient qui je suis, mieux je me porterais. Oh, je n’avais pas honte d’être la compagne de Nate. Mais je ne voulais tellement pas que l’on pense que j’ai été pistonnée ou que je sois quelqu’un qui vérifie leur travail. Ce n’était pas dans mon caractère. « Non, ce sera compliqué. Je ne veux pas qu’ils sachent. Je pense que le plus simple est d’aller voir chaque chef de service et de le leur demander. Moi, je vais demander pour travailler uniquement aux urgences. Les autres services ne m’intéressent pas. ». Je ne m’étais pas posée la question de savoir ce que je ferai s’ils n’acceptaient pas ma candidature. « Peut-être qu’ils n’ont pas besoin de quelqu’un avec mon profil. Il y a un hôpital dans la ville d’à côté? ». C’était une vraie question. Je ne voulais pas qu’il intervienne dans mon embauche. C’était hors de question. J’essayais donc d’anticiper, de voir s’il y avait une autre solution. « Sûrement. Mais maintenant que tu es là, mes priorités sont différentes. ». Je serai certainement plus pressée de rentrer à la maison. Pas certaine que j’enchaine deux gardes de suite pour aider un collègue. Il m’arrive de passer 48 heures de suite à l’hôpital. ». Il allait prendre peur, je m’en doutais. Mais ce n’était plus dans mes projets. Enfin si, j’allais avoir besoin d’argent. Je préférais ne pas y penser maintenant. « Oh! Un supermarché? Carrément? ». Il allait s’y perdre. Mais j’appréciais tellement son geste. Il avait fait un effort et j’adorais cela. « Mais attend, il y a des brosses à dents chères, hein. Tu ne sais pas à quoi tu t’engages. ». J’avais ri. Je pensais à ma soeur. Elle aimait ce qui était cher. Contrairement à moi. Je prendrai très certainement la plus basique de toutes parce que je n’avais pas besoin de fioritures. « Avec June, on a quand même un air de famille, non? Tu ne t’es pas douté une seule seconde que je pouvais être sa soeur quand nous nous sommes rencontrés? ». Nous n’en avions jamais parlé. C’était l’occasion de le faire. Simplement dire la vérité, sans jugement. Il pouvait me dire que oui, je ne lui en voudrais pas. « Oh que non! J’en suis même heureuse. Pas toi? ». J’avais envie d’entendre sa réponse même si il m’avait déjà fait la meilleure déclaration d’amour au monde. C’était chouette d’entendre des choses comme ça. Je m’étais déshabillée pour me rendre dans le jacuzzi. « Tu es si jaloux que ça? ». J’avais déjà pu le voir. Il aimait savoir que je lui appartenais et que personne ne pouvait me relooker. « Oh. ». Je l’avais regardé, le regard plein de tendresse et d’amour. « Je suis tellement contente que tu lui aies dit non. ». Cela sonnait comme de la méchanceté. Mais ce n’était pas le but. Je pensais égoïstement, c’est tout.
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Nathaniel McMillen
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptyVen 29 Mai - 20:40

Oui, tout serait différent maintenant, elle avait raison. En fait, ce n’était pas que je ne faisais pas confiance à Lyn, le problème c’est que je ne faisais pas confiance aux autres hommes. « Tu ne seras plus toute seule, je suis là maintenant, tu as raison. Je serai toujours là. » Mais même si elle sortait pour voir du monde, elle devait quand même boire un verre, non ? « Et quand tu sors, tu bois ? » L’alcool faisait faire des conneries. Bon, étant donné que sans alcool, je n’aurais probablement jamais approché Lyn, j’étais quand même un peu reconnaissant. Mais justement, si c’était arrivé avec moi, ça pourrait arriver avec tout le monde. Et je ne doutais pas une seule seconde que Lyn dirait non. Mais il y avait des gros lourds qui n’abandonneraient pas pour autant. On n’en était pas encore là… On verrait bien comment ça se passe. « Non, je ne veux pas que tu travailles plus qu’avant. J’ai déjà l’impression que tu passes assez de temps à l’hôpital comme ça… Tout cet argent que j’ai, je préfère le dépenser pour nous, pour toi plutôt que de le laisser dormir sur des comptes bancaires, tu comprends ? Je n’ai pas besoin que tu fasses des heures à n’en plus finir. » Il allait vraiment falloir qu’on finisse par se mettre d’accord sur l’argent. Mais je savais que ce sujet reviendrait sur la table dès que nous allions acheter quelque chose d’important. J’espérais simplement qu’elle pourrait de temps en temps accepter mes cadeaux hors de prix sans s’en vouloir et sans penser qu’elle devrait me rendre la pareil. C’était important pour moi. « Je suis persuadé que tu seras chef de service. Que ce soit là-bas ou ici, impossible qu’ils ne voient pas que tu es extrêmement qualifiée. » J’allais respecter sa décision, je n’interviendrais pas dans son embauche à l’hôpital. De toute façon, elle n’avait pas besoin de moi pour se faire embaucher ni pour gravir les échelons. J’étais sûr qu’elle était vraiment douée dans son boulot. J’étais vraiment fier d’elle et de ce qu’elle faisait. « Lyn, tu sais que je ne vais vraiment pas souvent à l’hôpital. Honnêtement, ce n’est pas ma priorité. Ils ont l’habitude de tourner sans moi et je pense même que seul le comité de directeurs sait qui je suis. Tu n’as absolument aucun souci à te faire si jamais tu as peur que les autres t’excluent à cause de moi ou quoi. » C’était tout à fait plausible qu’elle se pose des questions à ce niveau-là. Surtout que la connaissant, elle devait détester l’idée que les gens pensent qu’elle avait été pistonnée. Ce que je comprenais. Ce n’était peut-être pas une si bonne idée que je m’occupe davantage de l’hôpital d’ailleurs. Autant ne rien changer, comme ça personne ne se poserait de questions. Je ne savais pas trop ce qui était le mieux… «Tu vis dans ton appartement depuis longtemps. Tu dois quand même avoir pas mal de souvenirs dedans. Tu fais bien de le garder. » Quinze ans, ce n’était pas rien. Je présumais qu’elle avait quand même eu des relations à long terme et puis des soirées avec ses amis. Bref, ce n’était pas rien de l’abandonner du jour au lendemain. Elle avait tout à fait raison de le garder et de le louer. On ne se connaissait que depuis quarante-huit heures, il valait mieux qu’elle garde une garantie, même si je ne comptais jamais la laisser tomber. Et en plus, si elle le louait, elle aurait un peu d’argent pour faire ce qu’elle voulait. Elle me promettait qu’elle penserait à m’appeler si jamais elle avait besoin de quelque chose. Elle n’était plus toute seule. « Je sais très bien que tu as l’habitude de tout faire toute seule. Mais je suis là. Garde le un petit coin de ta tête. » J’avais exagéré, mais je voulais simplement qu’elle n'hésite jamais à m’appeler. Ca me tenait à cœur. Sa question suivant me fit sourire, je n’étais pas le seul à être dans l’exagération. Je lui rendis directement et très honnêtement. « Peu importe, je ne jugerai jamais. Je suis certain que si tu as tué un homme, tu avais une bonne raison de le faire. Donc oui, je t’aiderais. Sans hésitation. Pour le meilleur et pour le pire. » Et j’étais vraiment sérieux. Je n’avais pas eu mon mariage aujourd’hui, mais je lui avais quand même sorti la formule pour qu’elle se rende compte à quel point je tenais à elle. Si je croisais Maximilien à l’hôpital, ferais-je comme si de rien n’était ? Elle avait peut-être raison, mais en réalité, je n’avais quand même toujours pas digéré le fait qu’il ait couché avec Lyn donc il avait intérêt à jouer profil bas parce que je ne lui ferais pas de cadeau. « Possible, franchement, même moi je ne sais pas trop ce que je ferais. Tu vas voir, je ne l’ai jamais croisé de ma vie et maintenant, je vais le voir à chaque fois que je vais à l’hôpital. C’est typique hein ça. » La vie avait un don pour l’ironie. Lyn refusait de m’informer de ce qui se passait à l’hôpital et elle avait raison, je n’aurais pas dû lui demander ça. C’est juste que je voulais qu’elle travaille dans le meilleur environnement possible. Je lui dis quand même pour la taquiner « Tu es sûre que tu ne veux pas gérer l’hôpital à ma place ? » Si elle me disait oui, elle avait mon poste sans souci. Mais je savais très bien qu’elle refuserait. D’autant plus qu’elle n’était pas intéressée par tout le côté administratif, elle devait préférer son poste aux urgences. « Non, ne parle pas d’un autre hôpital. Tu te feras engager ici. Et personne ne saura qui tu es pour moi. Sauf quand on sera mariés et que tu porteras mon nom. » Mais bon, on avait quand même encore un peu le temps. Je mourrais d’envie de la demander en mariage, mais j’aurais probablement besoin d’un peu de temps avant cette expérience-ci. « Tu travailles parfois pendant 48 heures ? C’est inhumain. Tu dois te reposer aussi. » Ma réaction ne lui plairait pas, mais j’étais surtout préoccupé pour sa santé. Je ne pouvais pas l’enfermer dans une bulle dans laquelle j’étais sûre qu’elle ne serait jamais blessée, mais il y avait quand même des limites. 48 heures, c’était vraiment beaucoup. Maintenant, la protéger faisait partie de mes priorités. « Oui un supermarché mais uniquement si tu me promets de ne pas lâcher ma main. » Je détestais la foule, je détestais être entouré de gens normaux. D’ailleurs, elle l’avait bien compris dans son magasin de vêtements bas de gamme quand je m’étais arrangé pour me débarrasser de tout le monde. J’avais ri avec elle quand elle s’était moquée de moi avec sa brosse à dents. « Oh, mais je ne doute pas qu’il y en a des chères. Mais je commence à te connaître, Lyn, et je pense que tu vas rester sur du basique. Même si je te répète que ma carte de crédit est la tienne aussi. » Ensuite, elle m’avait parlé de sa sœur. « Non, pas vraiment. Vous avez certains traits communs, mais ça s’arrête là. Bien sûr que non je ne m’en suis jamais douté. Tu penses sérieusement que j’aurais couché avec toi en toute connaissance de cause ? Heureusement que vous n’avez rien en commun parce que j’aurais raté quelque chose si j’étais passé à côté de toi. Donc non, je ne regrette absolument pas de t’avoir rencontrée. Au contraire. Tu as changé ma vie. » Je tenais à lui dire autre chose. « Lyn, je voudrais que tu saches que ce que j’ai fait, c’était exceptionnel. Tu n’as pas à t’inquiéter que je rencontre une fille dans un bar et que je couche avec elle. Je n’avais jamais trompé June. Je suis vraiment très fidèle. C’est juste que toi, je suis tout de suite tombé amoureux et j’ai complètement perdu la raison. Non pas que je regrette, vraiment pas. Je te dis juste ceci pour que tu saches que tu peux me faire confiance. Il n’y aura toujours que toi. » C’était important que je lui dise. Pour nous deux. Elle me demandait si j’étais vraiment jaloux et ça, c’était un sujet un peu délicat. « Oui, très jaloux. Surtout avec toi. Ca va poser problème ? » Sûrement, il allait falloir que je me calme un peu mais c’était nouveau aussi et donc je devrais apprendre petit à petit. « Je suis soulagé de lui avoir dit non aussi. » Sur ce, j’avais recommencé à l’embrasser, d’abord sur les lèvres puis dans le cou. Je lui avais susurré dans l’oreille « Tu veux qu’on aille dans la chambre ? ». Je savais ce que je devais faire pour ne pas la laisser indifférente. Le jacuzzi, c’était bien, mais on serait quand même plus à notre aise à l’intérieur…
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MessageSujet: Re: Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life   Mai 2020 JJ - Résidence des Anderson | Nathaniel & Jaylinn - Best day of your life - Page 2 EmptySam 30 Mai - 7:45

La question qui tue. Que devais-je répondre? Je ne voulais pas lui mentir. Vu la question, je n’avais pas besoin de lui dire combien de verres je buvais sur une soirée. Ni même que je dansais sur le bar la plupart du temps. Il risquerait de voir rouge. « Oui. Pas toi? ». C’était plus facile comme ça. Répondre rapidement et lui rétorquer la réponse. Je lui souris. Ca passait toujours mieux avec un sourire. « Je suis fidèle, Nate. Tu ne trouveras jamais plus fidèle que moi. ». J’avais compris sa question sous jacente. Il ne devait pas oser m’en parler. Mais je me devais de le rassurer. « Je sais dire stop à un homme. Tu ne dois vraiment pas t’en faire. ». J’espérais que cela lui suffise, qu’il ait confiance en moi. Je ne voulais pas le décevoir. Il ne semblait pas d’accord avec le fait que je travaille plus qu’auparavant. Il voulait me voir et dépenser son argent. Je voulais vraiment mon indépendance financière. Je voulais participer. Mais l’argent viendra plus tard. Ce n’était pas le moment. Nous n’allions quand même pas être d’accords. « On verra, d’accord. Une chose à la fois. ». C’était, elle aussi, la phrase préférée d’un ami à moi. Il est psychiatre dans l’hôpital dans lequel je bosse. Nous faisions souvent appel à lui à toute heure de la journée. Il est très professionnel. D’ailleurs, juste à me regarder, il savait que j’avais un problème avec la nourriture. Il n’avait jamais insisté. Il devait avoir compris que je n’étais pas prête à en parler. « Tu ne m’as jamais vue travailler! ». J’avais ri. C’était à double sens. Il avait l’air de dire qu’il me connaissait, qu’il savait que j’avais un bon diplôme. Mais en même temps, il ne m’avait jamais vue travailler. Sans m’en vanter, j’étais vraiment très bonne dans mon domaine. Je n’avais pas eu de problème pour être engagée où je travaille. « Je ne sais pas. On verra, hein. Seul l’avenir nous le dira. ». Donc, Nate était directeur d’hôpital mais ne s’en occupait pas? J’avoue que je ne comprenais pas le principe. Pour moi, un hôpital était l’endroit central d’une ville. Si la ville était incapable de soigner les malades, comment ferait-elle pour tourner? J’avais soudain hâte de voir comment il tournait de l’intérieur. Comment cela se passait. J’allais peut-être grimper les échelons et pouvoir faire quelque chose à plus grande échelle? Un peu comme le médecin dans New Amsterdam. Il était mon modèle. Il avait complètement chamboulé l’hôpital en devenant chef de service. Tout avait changé, c’était mieux. C’était mon ambition. J’allais juste devoir tout recommencer. Nous continuions à discuter, de tout et de rien. Il m’avait ressorti le « pour le meilleur et pour le pire. ». Je ne pus m’empêcher de sourire. Il était tellement attendrissant. J’avais de la chance de l’avoir. Vraiment. J’étais tombée sur lui et c’était une chance inouïe. « Un jour, peut-être! ». Comme je l’ai expliqué auparavant, c’était un autre de mes buts dans la vie. Mais je voulais y arriver seule. Pas besoin d’aide, j’avais ma fierté. Je ne voulais pas que l’on m’apporter cela sur un plateau d’argent. « Oh, un mariage? ». J’avais déjà été mariée. En fait, j’étais veuve. Mais nous nous étions mariés qu’à nous deux. Quelque chose de très simple. Je voulais, moi aussi, avoir un jour ma belle longue robe blanche. Je lui souriais. Ce ne serait pas pour tout de suite, il venait de quitter ma soeur devant l’autel. Ou alors, il aurait fallut directement remplacer la mariée tout à l’heure. Au moins, la fête était déjà prête. Je ris intérieurement à cette pensée. « Oui, 48 heures, c’est tenable. Mais pas une heure de plus. Je me repose de temps en temps pendant ma garde. Je dors une heure sur un lit dans une chambre avant que l’on m’appelle. Je m’en suis toujours bien sortie. Ca ne va pas s’arrêter. ». C’est ce que je préférais : les longues gardes. L’adrénaline me rendait fonctionnelle. J’en avais besoin. Il y avait toujours des cas plus compliqué pendant la nuit. Et c’est là que c’était le plus dur pour rester éveillée. Mais je tenais le coup. Mon corps y était habitué. « J’y suis habituée! ». Ensuite, il avait essayé de me rassurer. Il ne comptait pas réitérer son exploit. Avec moi, c’était différent. J’étais particulière. J’aimais la façon dont il me le disait. Je m’étais réfugiée dans ses bras comme pour dire que j’entendais ce qu’il disait. Je n’avais pas envie d’y répondre. « Non, je pense que je vais m’y habituer. Je te dirai si cela va trop loin. ». Cela allait être notre règle d’or : la communication! Nous avions alors commencé à nous embrasser de façon plus entreprenante. Je n’avais pas répondu à sa question mais rien qu’à la façon de me comporter, il devait avoir compris.
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