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Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home
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 Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home

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Nathaniel McMillen
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Nathaniel McMillen

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MessageSujet: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptyMer 27 Mai - 21:36

Ca faisait deux jours que j’avais dit non à June. Depuis lors, j’avais appelé tous mes contacts dans l’immobilier et j’avais fini par trouver la perle rare. Un penthouse sur deux étages comme je le voulais, piscine sur le balcon, baies vitrées partout évidemment, lieu prisé. Il était parfait, vraiment. C’était là que je voulais passer le reste de ma vie avec Lyn. Seul problème : le prix. Il coûtait vraiment une petite fortune. Évidemment, personnellement, ça ne dérangeait absolument pas. Ce n’était pas ça qui allait faire une différence. Mais par contre, je ne savais pas comment Lyn allait réagir. Ca ne lui plairait probablement pas de connaître le prix. Mais je ne voulais pas passer à côté de ce bijou architectural. J’avais pris rendez-vous auprès de l’agence immobilière. J’avais dit à Lyn que j’avais peut-être trouvé notre penthouse et que je voulais lui montrer l’après-midi. C’est ainsi que nous avions pris la Corvette pour nous rendre au penthouse. Nous allions arriver, je voulais me garer dans le parking sous-terrain sans qu’elle voit l’immeuble et la vue. « Ferme les yeux » Elle n’allait pas aimer, c’était clair, même si je lui avais dit sur un ton très doux. « S’il te plaît ferme les yeux. Fais-moi confiance. » Je lui avais fait les yeux doux et elle avait fini par accepter. Je tenais sa main dans la mienne sur sa cuisse. En quelques secondes, j’étais garé. La responsable de l’agence immobilière était là. Je la connaissais, j’avais déjà fait appel à son agence pour quelques autres biens que je possédais. Mais Lyn ne le savait pas évidemment. « Bonjour Ellen. Toujours aussi rayonnante à ce que je vois. » Elle était blonde, elle avait une trentaine d’années. Elle avait l’habitude de flirter avec moi. Je n’étais pas intéressé, mais il m’arrivait de rentrer dans son jeu parce qu’elle me faisait parfois des prix. Nous avions tous des façons différentes de faire du business. Et j'étais dans les affaires, donc je savais comment m'y prendre aussi. En même temps, vu les propriétés que j’achetais, elle avait intérêt à être charmante avec moi… J’aurais peut-être dû prévenir Lyn par contre. Ca n’allait probablement pas lui plaire. Je me promis de ne pas rentrer dans le jeu d’Ellen aujourd’hui. D’ailleurs, je pris soin de présenter Lyn directement. « Ellen, je te présente Jaylinn, l’amour de ma vie » Elle répondit directement en gardant son sourire, même si je voyais bien qu’elle se forçait. « Oui, qui n’a pas entendu parler de cette histoire... » Je pris Lyn par la taille pour la rassurer. « Prête, Lyn ? » Nous montâmes dans l’ascenseur tous les trois. « Nate, quand j’ai vu ce penthouse, j’ai tout de suite su qu’il était pour toi. Il est fait à ton image, rien n’est laissé au hasard, il parfait. » Je lui souris. Elle avait tapé un code secret sur le pavé tactile de l’ascenseur et nous montions, rapidement. « Je te remercie, Ellen. Je confirme que d’après les photos que tu m’as envoyées, il est magnifique. Mais aujourd’hui, ce n’est pas uniquement moi que tu dois convaincre, c’est également Jaylinn. » Les portes s’étaient ouvertes sur la pièce principale. Très lumineuse, très moderne, j’étais sous le charme. « Alors Lyn, tu en penses quoi ? » Ellen nous emmena faire une visite guidée rapide et nous expliqua plusieurs choses. Plus on ouvrait des portes, et plus je me voyais passer ma vie ici. En haut, il y avait deux chambres et un bureau ainsi que deux salles de bain, des escaliers en verre pour descendre. En bas, on retrouvait un grand salon avec feu ouvert, une salle à manger, une cuisine équipée, et puis évidemment dehors la piscine avec une grande terrasse. Ce n’était ni trop grand, ni trop petit. Tout semblait parfait. Mais je voyais bien que Lyn n’était pas totalement convaincue. « Ellen, tu pourrais nous laisser seuls ? » Elle partit immédiatement sur la terrasse en hochant la tête. « Lyn, dis-moi, honnêtement ce que tu en penses s’il te plaît. Est-ce que tu te vois vivre avec moi ici ? » Je ne savais pas si elle allait aborder le sujet « prix » directement ou si elle attendrait. Je ne savais pas non plus si ça allait être le seul problème ou si elle n’aimait réellement pas ce penthouse. Je voyais bien qu’elle n’était pas partante à cent pour cent en tout cas. Et je voulais comprendre. Je pris sa main pour l’emmener jusque dans la grande chambre. Ce qui était super bien, c’est qu’il y avait déjà pas mal de meubles donc c’était facile de s’imaginer vivre ici. « Tu n’as pas envie de te réveiller tous les matins à côté de moi avec cette vue sur l’océan ? » Je voulais tellement savoir ce qu’elle pensait de tout ça. Pour ma part, j’étais vraiment très emballé. Mais comme je me le répétais souvent, en amour, on est deux. Et je devais apprendre à accepter ce que Lyn voulait. Elle n’était pas comme tout le monde, elle ne disait pas oui simplement parce que c’était luxueux. Et puis nous allions quand même vivre ensemble alors il fallait qu’elle se sente bien, que nous nous sentions bien tous les deux dans notre future demeure.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptyMer 27 Mai - 22:20

Deux jours au paradis. C’est bien ça que je devais dire. Nous n’avions pas pris le temps de discuter du futur, de ce que nous allions devenir tous les deux, ensemble. Des compromis que nous allions devoir faire afin de faire notre monde. Ne pas prendre que du mien et ne pas prendre que du sien mais construire le notre. Nous avions profité de son bateau et de tout ce qu’il avait. Je n’avais jamais pris de douches aussi longues. Une douche italienne. Elle était splendide. L’eau chaude arrivait tout de suite. Je n’avais pas du attendre que cela chauffe comme dans mon appartement. Bref, c’était du luxe. Autant ne pas mentir, j’avais plutôt apprécié. Mais je n’étais pas sûre de vouloir vivre comme cela tout le temps. Que se passerait-il alors? Je n’aurai jamais mieux que ça. Je ne pourrai pas profiter de cette bonne douche lors des vacances. Les jours se ressembleraient. Une routine s’installerait. Et je déteste la routine. C’est ce que j’aimais aux urgences plutôt que dans un autre service. Alors, quand Nate m’avait dit que nous irions visiter notre possible demeure cet après-midi, je n’avais pas su comment réagir. J’étais un peu perdue. Je n’avais rien montré sur le moment parce que je ne savais pas comment le lui faire comprendre ni même ce que je ressentais. J’avais donc accepté mais j’étais stressée. A quoi aller ressembler ce penthouse? Quel serait son prix? Allais-je devoir vendre un rein pour en payer la moitié? C’est une expression, bien entendu. Mais si je devais passer mon mois à l’hôpital pour avoir le salaire pour le payer, ça ne m’arrangeait pas. J’avais joué le jeu. J’avais fermé les yeux quand il me l’avait demandé même si j’aimais pouvoir faire ce dont j’avais envie quand j’en avais envie. Mais là, c’était un jeu. C’était totalement différent. C’était marrant. Ensuite, nous nous retrouvions devant une jeune femme, la trentaine. Blonde. Forte poitrine. Tout ce que je détestais. Nate ne s’était pas empêché de lui faire un compliment. Certes, c’était gentil. Mais moi, je ne voulais pas entendre cela. Si June n’en avait rien à faire, ce n’était pas mon cas. Je ne voulais pas dire qu’il m’appartenait mais je tenais à la fidélité. C’était ce qu’il y avait de plus important pour moi avant même l’honnêteté. Et j’avais vu la tête de l’agent immobilière quand Nate m’avait présenté. Il m’avait attrapé par la taille. Il devait avoir compris que cette situation me dérangeait. Je l’avais saluée rapidement. Mais j’étais assez rancunière. Il fallait le temps que cela me passe. Elle lui parlait de façon aguicheuse. Cela ne me convenait pas. « C’est très joli. ». J’avais commenté la pièce principale. J’en prenais plein la vue, je ne vais pas vous le cacher. Mais ça ne me ressemblait pas. Je ne me sentais pas à l’aise pendant la visite, ne sachant pas où me mettre. Ellen et Nate avaient l’air de savoir de quoi ils parlaient et à quoi il fallait faire attention. Moi, la seule chose que j’avais fait en achetant mon appartement : c’était de regarder s’il n’y avait pas de robinet qui fuit. Vous allez rire. Mais je m’en sors dans plein de domaines différents pour bricoler sauf la plomberie. C’était ça de vivre seule. Je n’aimais pas payer des ouvriers pour venir travailler chez moi. Je n’avais pas assez confiance en leurs compétences. Je préférais tout faire moi-même pour que ce soit fait correctement. La cuisine était magnifique. Elle faisait rêver. Elle ressemblait à celles dans les films. Et nous avions terminé par la terrasse. Il y avait sérieusement une piscine? C’était trop pour moi. Beaucoup trop. Je ne pouvais pas. Je ne saurai jamais me le payer. Impossible. Nate avait demandé à Ellen de nous laisser seul. Il voulait connaître mon avis. J’appréciais qu’il ait demandé à me parler seule. Je me devais de lui faire une remarque sur la dame. « Parce que l’agent immobilière te tutoie? Et toi aussi? Ca va sa poitrine? Tu en penses quoi? ». J’avais dit cela sur le ton de l’ironie. Il devait bien l’entendre. Je ne voulais pas qu’il pense que je suis jalouse. Mais là, ça avait été trop loin. Je ne pouvais pas accepter cela. Il me posait des questions, voulant savoir ce que je pensais. Comprendre mon ressenti. « Nate, déjà rien que de me réveiller à tes côtés tous les matins me suffit. Que ce soit ici ou dans un appartement deux pièces. ». Je voulais le rassurer. Je n’en avais rien à faire du lieu. Ce n’était pas important pour moi. J’avais pris la décision de ne pas lui parler du prix directement. Ce n’était pas une bonne idée. Je devais trouver d’autres arguments. Parce que, clairement, il savait sûrement s’acheter ce bien cash. Je n’avais pas besoin d’intervenir dans la transaction. « C’est grand non? Juste pour nous deux. Je vais m’y perdre. A quoi ça sert d’avoir autant de pièces juste pour toi et moi? Tu passes ton temps à l’entreprise et moi à l’hôpital. La piscine, on va y mettre une fois les pieds par an. ». Je pouvais lui donner plein d’autres exemples comme cela. Mais j’attendais sa réponse. Je voulais savoir quel chemin il allait emprunter parce qu’il semblait avoir eu un énorme coup de coeur.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptyJeu 28 Mai - 9:32

La façon dont Lyn avait dit que c’était joli était tout sauf naturelle. Je savais qu’elle disait quelque chose de bateau juste pour me répondre. C’est pour ça que je voulais être seul avec elle. C’est bien ce qui me semblait, j’aurais mieux de lui parler d’Ellen avant… « On se tutoit parce que je fais souvent appel à ses services. » Euh, ce n’était peut-être pas ce qu’il fallait dire, ça. « Professionnellement parlant hein. Enfin, j’ai l’habitude de faire appel à son agence quoi. Mais il n’y a absolument jamais rien eu entre elle et moi et il n’y aura absolument jamais rien, si c’est ça que tu veux savoir. » Je n’allais pas sérieusement lui dire ce que je pensais de sa poitrine. Je n’étais pas assez bête que pour m’aventurer sur ce terrain-là. Moi, ce que je voulais savoir, c’était ce que Lyn pensait de tout ça, du penthouse et de notre potentielle future vie dedans. « D’accord mais avoue que c’est plus agréable de te réveiller avec cette vue » Je lui avais désigné la baie vitrée du bras. « Que face à un mur. » Je voulais quand même essayer de la convaincre. Si elle n’était pas du tout partante, alors, j’abandonnerais. Mais je me devais de comprendre pourquoi elle avait des doutes. Parce que si c’était à cause du prix, je ne considérais pas cela comme un argument valable. « Ce n’est pas si grand que ça, il y a moins de dix pièces en tout. Et puis tu sais bien que j’irai moins à l’entreprise maintenant que tu es là. Je ne veux pas vivre comme je le faisais avant, je veux pouvoir faire la grasse matinée à côté de toi, je veux pouvoir me baigner dans notre piscine quand il fait chaud et que tu as congé. J’ai besoin de passer du temps avec toi. » Les pièces, je pouvais toutes les défendre. Ce n’était pas un problème pour moi. Après, la piscine, j’avoue que j’aurais pu m’en passer, c’était juste la cerise sur le gâteau. Je n’allais donc pas me plaindre de sa présence. « Pour ce qui est du bureau, j’en ai absolument besoin. Vu que je compte être plus présent ici, je dois quand même pouvoir travailler de chez nous. » Chez nous, ça sonnait tellement bien. « Et puis il nous faut au moins deux chambres. Une pour nous et une pour notre enfant. » Je n’aurais peut-être pas dû emprunter ce chemin-là maintenant. Mais c’était dit. Nous n’avions absolument jamais parlé de ça. J’avais toujours su que je devais avoir un enfant pour avoir un héritier. Ca faisait aussi partie des codes. Mais avec Lyn, c’était différent. Ce n’était pas par devoir que j’en voulais un, c’était une envie. Je ne savais même pas si elle aimait les enfants, si elle voulait être maman. Je l’espérais beaucoup. Après, si elle ne voulait pas, ce n’était pas si grave. J’étais prêt à faire des concessions là-dessus aussi tellement j’étais amoureux d’elle. J’avais bien vu que Lyn était plongée dans ses pensées. « Je n’aurais pas dû parler de ça maintenant. » Tout allait tellement vite, c’était ma faute. Je devais apprendre à aller plus lentement, on avait dit pas à pas. C’est juste que nous étions pris dans un tourbillon de sentiments depuis à peine quelques jours et je me laissais emporter. J’avais l’impression que nous nous connaissions depuis toujours. Mais je brûlais des étapes. Il fallait que je ramène le sujet du penthouse. J’avais encore plusieurs questions à lui poser. « Est-ce que tu te sens bien dans ce penthouse ? Est-ce que tu te vois vivre ici avec moi ? » Et puis je devais aussi lui demander ce qui ne lui convenait pas pour voir si on pouvait arranger les choses ou bien si on abandonnait ce penthouse ci pour chercher autre chose. « Dis-moi ce que tu n’aimes pas ici. Qu’est-ce qui ne te convient pas ? » Je n’avais plus besoin de lui dire qu’elle devait être honnête. Ca coulait de source, je lui avais assez dit. Et puis, elle devait bien entendre à mon ton que j’étais ouvert et que je cherchais à comprendre, pas à juger ou critiquer. « Tu ne devras pas nettoyer. On engagera du personnel »Qui sait, elle s'inquiétait peut-être aussi de la taille pour cette raison. J'essayais de me mettre à sa place. Elle avait l'habitude de tout faire toute seule... Je l’avais tirée par la main jusque devant la baie vitrée pour que nous soyons face à l’océan. Je m’étais mis derrière elle, j’avais placé mes bras autour d’elle et posé ma tête contre la sienne. « Ne me dis pas que cette vue te laisse indifférente. » Nous étions là, tous les deux, devant cet immense océan. Finalement, ce n’était peut-être pas une si bonne idée. Je pourrais rester des heures ainsi avec elle, à un tel point que je ne saurais pas me lever pour aller travailler. Je souris en songeant à cet avenir que nous pourrions avoir. Si j’avais su qu’un jour, je serais prêt à tout quitter par amour, je n’y aurais absolument jamais cru. « Tu veux qu’on demande s’il y a un arrêt de bus tout près ? » Je ne lui avais pas dit pour me moquer, au contraire. Je voulais lui montrer que je la prenais très au sérieux et même si je n’étais toujours pas convaincu que je la laisserais souvent prendre le bus quand elle rentrerait tard, on ne perdait rien à se renseigner.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptyJeu 28 Mai - 14:13

Nate avait l’habitude à faire appel à ses services? Euh … Je pense que j’étais très loin de m’imaginer la vérité concernant sa fortune. Il avait tant d’argent que ça? Je ne pouvais pas me l’imaginer. Je travaillais comme une dingue moi. Et lui, il avait tout ça? Héritage de ses parents. Ils ne sont pas décédés, hein. Mais il n’avait rien construit de lui-même. Cela semblait lui convenir. Et ce n’est pas moi qui allais me permettre de le juger. Jamais je ne ferai ça. Jamais! Il avait de la chance et devait en profiter. « Et tu fais souvent appel à ses services? Tu as combien de biens en ta possession? Parce qu’elle semble te connaître par coeur, elle. ». Je me rendais compte que nous ne savions pas grand chose l’un de l’autre. Même son agent immobilière en savait plus que moi. Je devais prendre peur? Me remettre en question? Je ne le savais pas. Maos là, j’avais surtout besoin d’avoir des réponses à mes questions. « Je n’ai pas dit que ce n’était pas agréable, Nate. ». Qui pourrait refuser cela? Il argumentait. Il essayait. Dix pièces, ce n’était pas beaucoup? Mais c’était énorme pour nous. Beaucoup trop grand, on pourrait ne pas se voir de la journée alors que nous occupions la même maison. Comment était-ce possible? C’est peut-être moi qui avais trop les pieds sur terre. « Nous allons passer du temps ensemble, Nate. Je n’en doute pas. Mais nous n’avons pas besoin d’autant de pièces. Et puis, cette vue, tu n’as pas peur de t’en lasser? ». S’en lasser, ce ne serait pas possible. Mais comment être encore émerveillée devant de beaux paysages si on en voit à longueur de temps? La vue était vraiment magnifique. Elle pourrait m’apaiser quand j’angoisserai. J’espérais qu’il avait compris le sens de ma phrase et que je ne devrai pas argumenter plus pour ce point-là. « Je peux entendre pour le bureau. Mais il n’est pas mieux de faire la part des choses entre le privé et le professionnel? ». J’avais cette chance de ne jamais ramener de travail à la maison. Mes patients restaient à l’hôpital. Certes, j’étais toujours en pensée avec eux. Mais je n’avais pas besoin de travailler à mon domicile. Et c’est ce qui me plaisait aussi dans mon métier. Quand je n’étais pas à l’hôpital, c’était simplement pour vivre ma vie et faire autre chose. « Que quand tu es à la maison, c’est pour faire ce dont tu as envie. Quand tu es au bureau, c’est pour travailler. ». Je ne voulais pas d’un compagnon qui passe son temps à travailler dans son bureau. Je préférais largement qu’il rentre alors à 22h mais que tout soit terminé. Puis, vient le sujet des chambres. Deux chambres : une pour nous et une pour notre enfant. Un enfant? Je voulais être mère, je ne le cache pas. Mais pas tout de suite. J’avais encore beaucoup de mal à voir une femme enceinte, je pensais à ma fausse couche tardive. Il avait du voir à ma tête que j’étais surprise de ce qu’il me disait. « Non, je ne pense pas que l’on va prendre en compte le nombre de chambres. ». Je le lui avais dit plus froidement que ce que je n’avais voulu. Il fallait que je me recentre sur ce penthouse. Que j’argumente. « Je m’y sens bien, oui. Mais c’est trop grand, beaucoup trop grand. Je ne sais pas où me mettre. Je préfère quand c’est plus petit, plus cosy. Que je me trouve un coin pour pouvoir lire un livre le soir, calmement. ». Je devais continuer, je le savais. « Il me faut un endroit un peu reculé dans l’appartement avec un coin juste à moi. Une magnifique vue, ça, je pense que je ne peux pas te l’enlever. Quelques livres. Un pouf ou un fauteuil. Quelque chose de petit avec des couleurs douces. Pour les soirs où je n’ai pas le moral. ». Il allait sûrement me demander de détailler cette dernière phrase. Il voudrait comprendre. Et je ne peux pas le lui reprocher. Il y a des jours où je perdais des patients. C’est normal. Mais j’avais toujours besoin de m’isoler le soir. De penser à eux. Ce n’était que l’histoire d’une heure ou deux mais j’en avais besoin. J’espérais qu’il comprenne. « Et le seul caprice que je m’autorise, parce que j’y ai pris goût au yacht : je veux une douche italienne. Pas un bain. Une douche pluie. Je pense que je ne pourrai pas m’en passer. ». Je pouvais quand même me lâcher un peu, non? Mais je me doutais que cela ferait augmenter le prix. Je n’étais d’ailleurs certainement pas capable de payer la moitié de ce bien. « Et puis, ça vaut combien cet endroit, Nate? Je suis certaine que je suis incapable de le payer, même la moitié. Et tu sais que j’y tiens. Je veux que nous soyons des égals. Je ne veux pas qu’il y en ait un au-dessus de l’autre. ». J’avais besoin que cela ne revienne pas sur la table si nous nous disputions. Je voulais que ce soit équitable. Que je paie autant que lui. Nous n’avions pas la même fortune. Mais je voulais partager les frais à parts égales. « Je ne peux pas payer du personnel en plus tous les mois pour nettoyer. Si c’est ici, je le ferai. ». Je détestais faire le ménage mais je devais obligatoirement limiter les frais. Il fallait que je me débrouille. Si je pouvais au moins un peu compenser. Tant pis, je travaillerai plus et je rentrerai pour nettoyer. Bon, il ne me restera pas beaucoup de temps après ça. Mais tant pis. Si c’était le prix à payer pour être avec Nate, je pouvais bien le faire. « Non, elle ne me laisse pas indifférente. J’en ai des frissons. ». J’avais souri. La vue était juste magique, on ne pouvait pas le lui enlever. Nous étions tout en haut d’un immeuble. Il n’y avait rien pour nous gâcher la vue. Ce que me dit Nate ensuite m’avait fait sourire. On commençait à se connaître tous les deux. « Oui, je veux bien. Et s’il y a une ligne directe pour l’hôpital, c’est plus simple aussi. ». Après une garde, j’étais généralement fatiguée. Et prendre trois bus différents pour rentrer, c’était plus compliqué. J’aimais sa façon de faire attention à moi.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptyJeu 28 Mai - 22:09

Ce n’était absolument pas une bonne idée de se lancer dans cette discussion maintenant. Je ne comptais vraiment pas lui dire de combien de biens je disposais. Elle avait déjà du mal à accepter le yacht et les voitures donc je me voyais mal commencer lui dresser la liste de mes propriétés. « Disons que je suis un bon client. Tu n’as pas besoin d’en savoir plus. Et elle sait très bien ce que je cherche quand j’achète un bien immobilier, oui. Mais ça s’arrête là. » Elle ne devait vraiment pas s’inquiéter pour Ellen, c’était strictement professionnel. Lyn faisait-elle preuve de jalousie à son tour ? En tout cas, je tenais à ce qu’elle ait confiance, je ne la tromperais jamais. D’ailleurs, je n’avais jamais trompé June qu’une seule fois et c’était avec elle. Bon, Lyn reconnaissait quand même que la vue était à couper le souffle. C’était un bon début, non ? Mais elle continuait à dire que le penthouse était trop grand « Alors pour toi, quel est le maximum de pièces acceptable ? » Dix, c’était vraiment peu pour moi. Surtout que tout était relativement compact. Grand, mais compact. « Pour la vue, de toute façon, tant que je me réveille à côté de toi, je ne me lasserais de rien. » J’étais surtout en train de me dire que quand un de nous serait lassé de cette vue, on pourrait déménager. Elle voulait vivre près d’une grande forêt? Je pouvais lui acheter une énorme maison style lodge en quelques heures, elle voulait un appartement sur la 5th Avenue ? Je pouvais aussi m’en procurer un très rapidement. Elle souhaitait aller habiter en Europe sur la Côte d’Azur ou en plein cœur des montagnes autrichiennes pour aller skier ? Aucun problème non plus. En réalité, j’avais même déjà tout ça. Mais je ne tenais pas à ce qu’elle l’apprenne. Pas pour le moment. Je ne voulais pas qu’elle prenne peur. Si ce n’était pas déjà fait… Elle voulait que je fasse la part des choses, mais ça, c’est probablement ce qui me demanderait le plus d’efforts. Parce que l’entreprise, c’était vraiment toute ma vie. Je n’arrivais pas à faire confiance, je devais toujours m’occuper de la plupart de l’administratif et du financier moi-même. « J’ai vraiment beaucoup d’appels téléphoniques pour l’entreprise, tu sais. Je n’ai pas envie de tout le temps de te déranger. Il y a beaucoup de choses que je pourrais faire de chez nous, mais je dois quand même absolument m’en occuper moi-même. » Je me voyais mal travailler sur mon ordinateur dans la cuisine ou dans le salon. Je voulais un magnifique bureau que je pouvais décorer comme je le voulais. C’était un compromis, une pièce sobre mais luxueuse, comme je les aimais. Le reste, nous pouvions le garder simple, comme Lyn aimait. « J’ai trop de travail. Si je n’en fais pas un peu à la maison, je passerais encore mes journées et mes nuits à l’entreprise. Et ce n’est pas ce que je veux. Je veux être près de toi, je veux être chez nous. Je veux savoir que quand je fais une pause, je peux venir me réfugier près de toi. » A la rigueur, si elle insistait, on pourrait encore visiter d’autres biens immobiliers, mais un bureau, ce n’était pas vraiment négociable. « Oui, je vais essayer de faire la part des choses entre le privé et le professionnel. Je te promets que je couperai mon iPhone de temps en temps. Mais ce sont des choses que je n’ai jamais faites donc je dois aussi commencer petit à petit. Alors un bureau, j’aimerais quand même bien en avoir un. Au pire, je ne l’utiliserai pas, mais au mieux, je sais qu’il est là. » J’espérais qu’elle comprendrait, même si je n’en étais pas persuadé. Lyn avait répondu froidement et avait rapidement changé de sujet quand je lui avais dit que je voulais une chambre pour notre enfant. « Tu ne veux pas d’enfants ? » J'étais allé droit au but. Je m’en voulais d’aborder le sujet ainsi, mais je devais savoir clairement ce qu’il en était. Si elle me répondait non, je vivrais avec, mais je préférais largement être fixé. Je comprenais ce que Lyn voulait, ici, tout était trop grand, les pièces en elle-même étaient grandes. C’était ce que j’aimais. Mais on pourrait peut-être trouver un endroit avec un mélange qui nous plairait à tous les deux ? Mais de quoi parlait-elle ? Les soirs où elle n’avait pas le moral ? « Pas le moral à cause du travail ? Et les soirs où tu n’as pas le moral, je dois te laisser tranquille ou bien je peux venir travailler tout près de toi et t’apporter un peu de réconfort ? » Je nous imaginais bien l’un contre l’autre dans un grand fauteuil, tous les deux silencieux, elle avec un livre et moi avec mon ordinateur portable tout près du feu. En fait, je nous imaginais bien ici ou dans mon chalet en montagne. Mais si ça ne lui convenait pas, je n’allais pas insister. « Et du coup, tu ne penses pas qu’on pourrait rendre ce penthouse cosy ? Tu sais qu’il suffit de me dire les meubles que tu veux et les couleurs que tu veux et tes rêves deviennent des réalités ? Je te suis, moi. Mais si ce n’est pas ce penthouse, on en trouvera un autre. Ce n’est pas grave. » Lyn pourrait toujours expliquer à Ellen ce qu’elle voulait et j’étais persuadé qu’Ellen nous trouverait ce qu’il nous fallait. Quand Lyn me parla de la douche italienne, je dus éclater de rire. J’avais l’impression qu’elle s’en voulait de me dire ça, comme s’il s’agissait d’une folie qu’elle ne pouvait pas se permettre. « Tout ce que tu voudras. Si tu veux une douche italienne, tu auras une douche italienne. Tu sais quoi ? On va aller expliquer tout ça à Ellen et elle nous trouvera quelque chose. Ou alors on fait appel à une autre agence si tu veux… Il y en a d’autres qui sont excellentes. » Je n’étais pas persuadé que c’était une bonne idée de garder celle-là, vu les remarques de Lyn. Or, je voulais que Lyn soit à l'aise. C’était à elle de décider. Elle avait quand même fini par me parler du prix. Je n’avais pas envie de lui dire combien le penthouse coûtait. « Je sais bien que c’est important pour toi. Mais ça ne te convient pas de payer une petite partie ? Tu sais, ce n’est pas parce que je paye tout que nous ne serons pas sur le même pied hein. Ton nom figurera quand même sur le contrat. Et dans mon esprit, que tu payes la moitié, une petite partie ou rien du tout, c'est pareil.» Je savais qu’il ne s’agissait pas de ça. Je comprenais qu’elle ait besoin de payer, mais j’avais du mal avec ça. Je préférais qu’elle garde son argent. « Et il est hors de question que tu nettoies toi-même. Je ne ferai pas de concession là-dessus. Je suis déjà d’accord pour en faire sur une gouvernante, un cuisiner et un chauffeur. Mais pour le nettoyage, je ne céderai pas. Et c’est moi qui paye.» Lyn avait déjà assez de travail à l’hôpital. Quand elle rentrait, je voulais qu’elle se repose et qu’on puisse passer du temps tous les deux. « Ah oui, une ligne directe, c’est obligatoire. » Déjà que je n’avais pas envie qu’elle prenne le bus. Je n’avais même pas pensé qu’elle devrait peut-être attendre plusieurs bus, ça lui prendrait des heures et puis c’était dangereux. Et ma Lyn était beaucoup trop importante pour moi pour que je la mette en danger.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptyVen 29 Mai - 8:13

Comme prévu, Nate ne voulait pas me dire ce qu’il possédait. C’était important pour moi. « J’aimerai que tu me le dises, Nate. Si je suis ta compagne, c’est quand même le genre d’informations que j’ai le droit d’avoir, non? Je ne te demande pas combien tu as sur ton compte en banque. Je te demande juste combien de biens tu possèdes. Qui sont à toi, hein. Juste à toi. Pas à ta famille. Je ne me mêle pas de leur vie à eux. ». J’avais été plus directe, un peu moins douce. Je voulais cette information à tous prix. Comme cela, je savais dans quelle cour je me trouvais. À quel point j’allais devoir changer de monde. « Je vivais dans un 3 pièces, Nate. ». Je lui souris. J'étais un peu honteuse. Je n'avais que ça alors que lui avait plein de choses. Passer de trois à dix, c’était énorme. Qu’est-ce qui serait acceptable pour moi? Je n’en savais rien. Vraiment. Je ne m’étais jamais posée la question. « Ce n’est pas tant le nombre de pièces qui me dérange, tu sais. C’est la surface. ». Je l’aimais beaucoup ce penthouse. N’importe qui dans ma situation aura sauté dessus et profité du luxe qu’on lui offrait. Mais moi, ce n’était pas ma vision des choses. J’avais besoin de me dire que je méritais cet endroit. Que j’avais travaillé pour l’avoir. Et l’argent que je mettrai là-dedans, je ne pourrai pas le mettre dans l’association pour soutenir les militaires. C’était important pour moi. Je pouvais vivre dans un trois pièces. Eux, ils vivaient dans des tentes sous une chaleur accablante. Alors, je me demandais pourquoi j’avais besoin de tant d’espace. Mais ça, Nate ne savait pas. Il était trop tôt pour lui en parler. Il ne m’avait jamais réellement posé la question. Et je ne me voyais pas lancer le sujet seule. En soi, vivre dans ce penthouse ne me dérangeait pas. Je voulais juste être capable de donner le change en le payant aussi. « La vue ne me dérange pas. J’ai juste peur de ne pas voir la beauté d’autres paysages après, si on part en vacances. ». Je n’étais pas partie en vacances depuis des années. Et ça, c’était réellement quelque chose qui me plairait. Attention, pas pour faire bronzette sur mon transat mais plutôt pour partir en randonnée observer de magnifiques paysages. Rencontrer des animaux dans leur habitat naturel… « Mais voir cet océan tous les matins ne me dérange pas. ». J’avais ri doucement pour la fin de ma phrase. C’était assez comique. A qui ça dérangerait de se réveiller avec ça sous les yeux? Le travail… Il ne semblait pas se rendre compte que c’était important pour moi de faire une différence. Ma maison était censée être un havre de paix, pas un endroit où l’on travaille. Je voulais m’y sentir bien, détendue. Après avoir vécu quinze ans au même endroit, j’allais déjà avoir énormément de difficultés de prendre mes marques dans un nouvel endroit mais aussi de vivre avec quelqu’un. Avec Liam, nous vivions ensemble deux mois sur l’année quand il revenait de mission… Alors, si c’était pour le voir travailler, autant rester à l’hôpital pour gagner de l’argent. « Mais tu as des appels à pas d’heures? Enfin, je veux dire, après 18 heures, ils te laissent tranquille, non? ». Je m’énervais un peu tout en essayant de garder mon calme. J’avais compris que son travail était aussi important pour lui qu’il l’était pour moi. « Tu pourrais avoir des appels alors que nous passons à table vers 20 heures par exemple? ». Il m’arrivait d’être de garde la nuit. Enfin, facilement deux fois par semaine. Alors, s’il travaillait aussi les autres soirs, quand allions-nous passer du temps ensemble? « Je ne veux pas t’interdire de travailler, hein. C’est juste qu’il faut que tu me préviennes. Parce qu’alors, moi, je reste à l’hôpital. Attendre que tu aies fini de travailler, ça ne m’intéresse pas. Je ne veux pas tourner en rond. ». J’avais souri après m’être un peu emportée. Mine de rien, j’avais du caractère et je savais ce que je veux. Enfin, surtout ce que je ne veux pas… Je détestais tourner en rond. Je n’avais jamais du chercher de quoi m’occuper vu que je travaillais tout le temps. Alors, si c’était pour être ici et attendre qu’il termine de travailler, autant rester à l’hôpital. Il m’avait promis de couper son iPhone de temps en temps. Et dire que moi, j’étais encore avec un vieux 3310. J’avais ri doucement pour ce détail. Le bureau ne semblait pas négociable. Je pouvais bien lui laisser ça. Ce serait son petit coin à lui, son havre de paix. « D’accord pour le bureau… ». Je cédais mais je n’en avais clairement pas envie. J’avais peur que s’il ramène son boulot à la maison, il ne sache pas s’arrêter. Et moi, je voulais d’un compagnon présent. J’avais déjà donné dans l’absence. Je cherchais autre chose maintenant. Mais ça, il ne le savait pas. Il ne savait pas non plus pour ma fausse couche, pour mes sentiments face aux enfants ou à une femme enceinte. C’était plus compliqué que ça. Bien sûr que je rêvais d’avoir des enfants mais j’avais peur. Peur de faire une fausse couche tardive à nouveau, de m’attacher à ce bébé alors qu’il nous quitterait avant même de naître. Pour le coup, il m’avait posé une question directe. Ca devait être important pour lui. « Bien sûr que je veux des enfants. Encore plus avec toi. Mais c’est plus compliqué que ça. ». J’avais été plus douce mais je sentais mon coeur se serrer très fort. J’avais toujours énormément de mal à en parler même si cela datait d’il y a six ans… J’avais utilisé le pluriel parce que je refusais d’avoir un enfant unique. Ils devaient être au minimum deux ou trois pour pouvoir jouer ensemble et développer une belle complicité. Je n’en avais pas eue avec ma soeur mais je m’étais promise de ne pas les éduquer de la même façon que ce que mes parents avaient fait avec moi. Je me doutais que cela provoquerait également des tensions entre Nate et moi. Mais pour moi, hors de question de leur imposer des règles et des codes. Enfin, ce sera pour plus tard. Une chose à la fois. « Pas le moral pour différentes raisons. Notamment à cause de mon travail. J’ai toujours mal quand je perds un patient. Et il me faut un temps pour me recentrer. Réfléchir. Penser à lui. A sa famille. ». Je ne m’étais pas attardée sur « différentes raisons ». Il y a certaines dates avec lesquelles j’avais énormément de mal. Je pouvais m’isoler des journées entières. Je préférais d’ailleurs qu’on me laisse tranquille. J’avais l’habitude de me reconstruire seule. Je ne savais pas faire avec quelqu’un d’autre. Au décès de Liam, j’avais été seule. Oh, il y avait sa famille et quelques militaires mais je ne les connaissais pas plus que ça. J’avais traversé cette épreuve seule. Et je m’en étais sortie. « J’ai l’habitude de rester seule. Mais on verra, d’accord? ». Je lui avais souri. J’allais devoir m’ouvrir un peu à lui. Nous étions deux maintenant. J’avais une épaule sur laquelle me reposer. Je ne pouvais plus faire comme si j’étais seule. Je ne pouvais pas le mettre constamment à l’écart. « Comment ça les meubles que je veux et les couleurs? ». Cela se passait en un claquement de doigts? Nous ne devions pas aller dans la grande enseigne de magasin de meubles bien connue aux couleurs bleue et jaune? C’était encore un moment rigolo à vivre. Après, je pense qu’il n’avait pas de meubles de bas de gamme. Il devait certainement avoir l’habitude d’avoir des choses de meilleures qualités. Puis, il ne peignait pas les murs lui-même? Je vivais vraiment dans un autre monde. Il allait falloir que je m’y fasse. Mais cela ne me ressemblait tellement pas. Je ne me reconnaissais pas. « Nous n’allons pas les choisir ensemble dans le magasin de meubles suédois? Et puis, on ne prend pas un rouleau pour mettre en peinture tous les deux? ». Je ne supportais pas qu’un ouvrier vienne faire mes travaux. Je me débrouillais bien en bricolage et j’aimais ça. « Tu sais, je peux peindre, hein. Je fais ça bien. On choisira les couleurs ensemble et je m’en occuperai. ». Il allait avoir du mal à l’accepter, je le savais. Ce n’est pas comme cela que ça fonctionnait chez lui. Mais il allait aussi devoir faire des compromis. Je ne pouvais pas tout accepter. Je ne supporterai pas autant de changements en une fois. Déjà rien que le fait de quitter mon appartement allait perte compliqué. J’y avais plein de souvenirs. Il avait ri quand je lui avais parlé de la douche italienne. J’étais un peu gênée. « Tu n’aimes pas ça? Tu préfères une baignoire? Parce que si c’est le cas, tant pis, hein. On prend une baignoire, hein. ». Je n’allais quand même pas être capable de payer. Alors, si lui payait plus que moi, je devais céder sur plusieurs points. « D’accord. Je te laisse parler et lui expliquer. J’interviens si besoin. ». Je n’aimais pas vraiment imposer des choses. Pas dans le cadre privé. A l’hôpital, c’était autre chose. Du coup, dire mes attentes, ça me semblait pas possible. Pas pour l’instant. Je l’apprendrai peut-être mais Nate avait certainement plus de bagages dedans que moi. Le prix, il ne voulait pas me le dire. Comme je m’en doutais. Je n’aimais pas qu’il me cache ce genre d’informations. J’avais besoin de les savoir. Il ne devait pas me protéger à tout bout de champ. Je pouvais encaisser ce genre de choses. « C’est ce que tu dis maintenant, Nate. Parce que tout va bien entre nous. Que nous sommes ensemble officiellement depuis 48 heures. Mais tu changeras peut-être d’avis dans quelques années. J’ai compris que je ne savais clairement pas me payer ce penthouse. Ni aucun autre d’ailleurs. Mais moi, je ne peux pas l’accepter. J’ai une fierté. Je ne veux pas vivre à tes crochets. Alors, on peut prendre le penthouse, tu le paies. Mais je refuse d’avoir mon nom sur le contrat. ». C’était finalement le plus simple. On habiterait dans ce qu’il veut. Je m’y ferai. Mais je ne voulais pas que cela m’appartienne. Et lui, ça lui ferait seulement un bien de plus. Je ne me sentirai redevable de rien. Je gardais quand même mon ancien appartement sous le coude. J’avais un endroit où je réfugier si j’en avais besoin. « Je te payerai un loyer tous les mois pour ma présence ici. ». Je voulais quand même participer aux frais. Il n’y avait pas de raison que je ne paie pas l’eau ou encore l’électricité. « Ca ne te dérange pas que quelqu’un voie toutes tes affaires? Moi, je n’aime pas beaucoup. Je trouve cela intrusif. Je ferai le ménage. Ne t’inquiète pas. Nous sommes deux. Ce n’est pas comme si nous allions salir plus que de raison. ». Je ne lâcherai pas non plus. J’aimais avoir mon intimité. C’était important. Il avait compris que j’avais besoin de continuer à faire comme si ma vie n’avait pas changée. Prendre le bus par exemple, aller au supermarché faire les courses. Même si je ne mangeais pas. Acheter mon café au bar du coin. Toutes ces choses que les gens normaux faisaient en fait… « Mais si on a un coup de coeur et que je dois prendre plusieurs lignes, ce n’est pas grave. ». Je ne voulais pas passer à côté de quelque chose qui nous plaisait à tous les deux par simple caprice.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptyVen 29 Mai - 11:23

C’était tout à fait légitime que Lyn se pose ce genre d’informations, mais je ne comptais pas lui répondre immédiatement. C’était ma façon à moi de la préserver. Je devais d’abord préparer le terrain et ça prendrait du temps. « C’est trop tôt. » Je pourrais lui dire que j’en ai quatre et elle me laisserait peut-être tranquille ? Mais je n’avais pas envie de lui mentir. C’était important pour moi aussi qu’elle le sache. Et elle finirait bien également par savoir combien j’avais sur mon compte en banque. Mais juste pas maintenant. « Tu as le droit de savoir mais je ne suis pas sûr que la réponse va te plaire donc je préfère encore attendre un peu ou te donner des informations au compte-gouttes. » Je devais bien lui expliquer pourquoi je ne lui disais pas. Je ne perdais rien en étant honnête. Ce n’était pas du tout que je ne lui faisais pas confiance ou que je protégeais ce que j’avais, au contraire, c’était elle que je voulais protéger. Elle passait de peu à tout en si peu de temps et elle avait donc tous les droits d’avoir peur et de se poser des questions. Mais moi, je me devais de faire en sorte qu’elle assimile tout petit à petit. Pour son propre bien. Et ne parlons pas d ce que j’allais hériter de mes parents, en effet. Mais même moi, je n’étais pas au courant de tout ce qu’ils avaient. Je me doutais bien que l'appartement de Lyn n’était pas très grand. Mais un trois pièces ? Ca, ce ne serait pas possible. Par contre, je comprenais mieux pourquoi passer d’un trois à un dix pièces la faisait douter ainsi. « Lyn, tu pourrais même vivre dans une caravane sur le parking de l’hôpital que je n’en ai rien à faire, tu sais ? Tout ça m’importe peu. Tant que tu es heureuse, c’est ça qui compte. » Je voulais vraiment qu’elle se sente à l’aise avec moi, qu’elle n’ait aucune honte de ce qu’elle avait. D’ailleurs, je ne doutais pas qu’en tant que médecin, elle devait avoir un salaire très respectable, bien plus élevé que la moyenne. « D’accord, alors on veillera à trouver un penthouse avec des pièces plus petites, plus cozy. » Cela ne me dérangeait pas. J’avais l’habitude des grands espaces, mais je pourrais vivre avec plus petit. Il fallait que les pièces soient agencées différemment. Lyn était quand même incroyable. Je souris. Peu de personnes auraient refusé ce penthouse, mais elle en faisait partie. Elle savait ce qu’elle voulait. Et surtout, elle ne voulait pas que je lui paye quelque chose d’aussi important. Ce qui était tout en son honneur, même si ça me ferait réellement plaisir qu’elle accepte de se laisser un peu gâter. Pour ce qui était de la vue, elle ne perdait rien. J’étais prêt à lui glisser une information. C’était déjà un début. « Oh non, je t’assure que tu verras la beauté des autres paysages. Même moi, je suis toujours émerveillé quand je vais dans mon chalet dans les Alpes quand il y de la neige alors que je l’ai depuis des années. » A combien de jours de vacances avait-elle droit à l’hôpital ? Sûrement trop peu à mon goût… Je ferais avec. J’avais de la chance car je pouvais m’absenter très régulièrement tout en continuant à travailler à distance. Enfin, tout le monde ne qualifierait pas ça de chance. Parfois, je préfèrerais rentrer, me vider la tête et souffler. Mais ce n’était pas possible et comme j’étais habitué, ça ne me dérangeait pas outre mesure. Quand même, elle admettait que la vue était magnifique. « Je suis content de t’entendre dire que tu pourrais te réveiller avec cette vue. » Je lui souris. Et puis vint le sujet du travail. Je voyais bien que ça ne lui plaisait pas, les mails, les appels, j’avais rarement la paix. Notamment parce que je m’occupais de toutes les réunions d’affaires moi-même et que les entreprises avec lesquelles je fonctionnais, les acheteurs et les autres hommes d’affaires vivaient dans le monde entier et je devais donc me plier à leurs horaires. Alors avec le décalage horaire, ce n’était pas toujours facile. « Oui, je suis toujours joignable et je pourrais avoir des appels à 20h quand nous passons à table. Mais je ne peux pas le prévoir généralement. Je t’assure que tu es ma priorité. Je vais essayer de planifier mes appels de l’étranger et essayer de partir moins souvent. Ou alors je m’arrangerai pour que ça coïncide avec tes gardes, dans la mesure du possible. Tout est une question de patience. Mais je vais y arriver, petit à petit, je vais m’arranger pour ramener de moins en moins de travail à la maison. » C’était compliqué à comprendre. Même moi, quand j’étais petit, je ne comprenais pas toujours pourquoi papa était si peu présent. D’un autre côté, je me rendais maintenant compte qu’il préférait sans doute être l’entreprise qu’avec maman et moi, même si c’est triste à dire. Et c’est aussi la raison pour laquelle il m’avait acheté pas mal de voitures et de propriétés. C’est comme ça que notre monde fonctionne. Non pas que ça me convenait, mais je n’avais pas trop le choix… Mais j’étais volontaire, avec Lyn, je voulais vraiment que ça change. Je voulais une autre vie. Lyn avait fini par accepter pour le bureau, même si cela semblait fort être contre son gré. « Merci » Elle comprenait que c’était important et ça me touchait. « Tu n’hésiteras pas à me le dire si jamais je travaille trop ? » Parce que là aussi, je ne savais pas où étaient ses limites. Donc autant qu’elle me le dise rapidement pour que je m’en rende compte et que j’agisse en conséquence. J’étais rassuré d’entendre Lyn me dire qu’elle voulait des enfants, au pluriel. Mais je ne comprenais pas très bien ce qui était compliqué là-dedans. « Pourquoi c’est compliqué ? Et quand tu dis des enfants, ça veut dire que tu en veux combien ? » C’était un peu surréaliste de discuter de tout ça aussi rapidement mais la conversation était lancée et je voulais savoir. L’éducation de nos enfants serait sûrement un autre sujet de discussion mais il fallait déjà que j’arrive à comprendre ce que Lyn entendait par compliqué. « Oui, j’imagine que ça doit être très dur de perdre un patient. Je ne sais pas comment tu fais d’ailleurs pour être aussi forte. » Je ne saurais jamais faire ce qu’elle faisait, c’était clair. En plus elle travaillait énormément . Comment pouvait-elle tenir le coup après de si longues gardes ? J’étais décidé à m’occuper d’elle quand elle rentrerait à la maison et pas l’inverse. « Oui, on verra. » Elle avait peut-être l’habitude de rester seule mais je savais déjà que je ne pourrais pas la laisser tranquille si elle était triste. Je ressentirais ce besoin de la prendre dans mes bras et de la réconforter, c’était naturel, c’était plus fort que moi. Nous abordions le sujet des meubles et des couleurs et elle semblait étonnée de ce que je lui disais. « Je ne fais pas encore de magie mais si tu me dis ce que tu veux, j’engage quelques hommes et en quelques jours, c’est fait. » Un magasin suédois ? Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? « Je ne vois pas de quoi tu parles, je ne connais pas de magasin de meubles suédois. On ira faire un tour dans le magasin où j’ai l’habitude d’aller. » Elle voulait peindre… elle-même ? « Tu sais peindre des murs ? » Je n’en revenais pas. Nous avions toujours engagé des ouvriers. « Tu veux dire que tu as déjà peint dans ta vie ? Mais pourquoi voudrais-tu le faire alors que je pourrais engager quelqu’un pour s’en charger et que nous pourrions profiter tous les deux pendant ce temps-là ? » Des fois, j’avais quand même du mal à la suivre. Mais une fois de plus, je ne la jugeais pas, je cherchais simplement à comprendre. C’était ça le plus important à mes yeux. Puis elle avait eu peur que je veuille une baignoire. « Lyn, si tu veux une douche italienne, tu auras une douche italienne. Nous pourrions avoir les deux de toute manière, baignoire et douche italienne. Et si jamais nous prenons un penthouse plus petit, alors, nous aurons une douche italienne. Ainsi, c’est plus facile pour venir te retrouver de toute façon. » Je lui avais fait un clin d’œil. En réalité, je n’avais jamais été un grand fan des baignoires. Je n’aimais pas perdre mon temps et profiter d’un bain alors que je pouvais prendre une douche rapide et efficace le matin avant de partir ou le soir en rentrant. Donc j’étais tout à fait d’accord avec son souhait. « J’ai une autre idée. Je vais lui envoyer un mail avec ce qu’on veut. Ce sera plus facile et elle l’aura sur papier comme ça. Donc, en résumé, une douche italienne, un bureau, un penthouse pas trop grand, un feu à bois et quelque chose de moderne. Ah oui et une ligne de bus tout près. Directe si possible. Et une vue comme celle-ci. Des objections ou d’autres choses à ajouter ? » Ainsi, nous avions chacun ce que nous voulions. J’espérais que nous allions trouver notre havre de paix rapidement parce que le yacht, c’était bien mais ce n’était quand même pas un endroit pour finir sa vie quoi. Lyn ne voulait pas vivre à mes crochets, mais elle acceptait que je paye le penthouse. C’était déjà une excellente nouvelle, j’étais aux anges même si j’essayais de ne pas trop le montrer. Sauf qu’elle voulait me verser un loyer ? Et puis quoi encore ? « Ah non, pas question. Si tu fais ça, j’aurai l’impression que tu me payes. » Sauf que cette fois-ci, ce serait compliqué de la convaincre parce que je tenais à mettre son nom sur le contrat et je tenais à ce qu’elle ne me paye pas. « Je veux qu’on ait un chez nous à tous les deux, je veux que tu sois chez toi. Donc c’est important pour moi que tu aies ton nom sur le contrat, Lyn. Tu n’as qu’à mettre tous les mois de côté pour autre chose qui te tient à cœur. Ca me fera beaucoup plus plaisir que de recevoir de l’argent de ta part mensuellement. » Elle n’allait pas accepter, mais je devais quand même essayer. En réalité, je n’avais jamais vraiment réfléchi sur le fait que ça me dérangeait qu'on voit mes affaires vu que j’avais toujours vécu dans une maison avec du personnel 24 heures sur 24 pour faire le ménage… « Lyn, tu as déjà assez de choses comme ça, tu ne vas pas en plus nettoyer. J’engagerai quelqu'un à raison d’une fois par semaine et si besoin de plus, tu n’auras qu’à le faire. » Une fois par semaine, ce n’était pas beaucoup pour moi. Après, elle avait raison, nous étions deux et nous n’allions pas vraiment salir mais on ne sait jamais. Il suffisait que nous allions à la plage et qu’on ramène du sable ou que je fasse tomber quelque chose part terre. « Je ne tiens pas à ce que tu doives attendre trop longtemps pour rentrer à cause des bus. On verra ce qu’on peut faire. Tu es sûre que tu ne veux pas une voiture pour de temps en temps? J’en ai plein, tu n’auras que l’embarras du choix. Je peux aussi t'en acheter une rien qu'à toi si tu veux.» Elle pouvait toujours utiliser le bus mais prendre une de mes voitures quand elle voulait arriver plus vite ou avoir un peu plus de confort… et puis elle pourrait aussi se garer sur ma place de direction. Je souris parce que je savais que c’était quelque chose qu’elle ne ferait absolument jamais, j’en étais convaincu.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptyVen 29 Mai - 20:04

Nate refusait de me dire le nombre de biens qu’il avait en sa possession. Mais cela n’allait pas se passer comme ça. Je refusais. Je voulais savoir. Il le fallait. C’était important pour moi. Je devais savoir à quoi m’attendre, dans quoi je m’engageais. Je savais que j’allais prendre peur mais je pouvais le garder pour moi. Je n’allais pas l’exprimer. « Nate, je préfère vraiment avoir ce genre d’informations. Le vrai nombre de biens que tu possèdes. Je ne me permettrai pas de te juger. Jamais! C’est juste que je veux me rendre compte dans quoi je m’embarque. ». Et puis, j’étais sa compagne, non? J’avais le droit de le savoir. Enfin, nous n’étions pas mariés en fait. Je n’avais aucun droit. J’étais juste une femme dans sa vie. « Non, oublie. Je ne suis pas ta femme. Je suis juste une femme parmi tant d’autres. Je n’ai pas le droit de te demander ça. » Il n’allait pas apprécier que je dise cela. Mais finalement quoi? Il avait quitté ma soeur le jour de son mariage juste pour sortir avec moi? C’était un peu ridicule, non? On devait aller certainement plus loin dans la démarche, non? J’étais un peu perdue avec tout ça. Je ne savais pas réellement que penser ni que faire. J’avais été heureuse dans mon trois pièces. J’avais vécu des moments pénibles. Mais cela n’aurait pas changé que ce soit là ou à un autre endroit. Ca avait été le destin. « Si je suis à tes côtés, je serai heureuse. C’est tout ce qui m’importe. ». Que ce soit dans un trois pièces ou dans un penthouse. Je n’avais pas besoin de grand chose pour me sentir bien. Un chez-moi, c’était déjà parfait. Avoir un endroit Cocoon et cosy que j’aménage comme je le veux, comme je le sens. Rien d’autre ne m’importait. « Donc, si c’est dans ce penthouse que tu te sens bien, j’y prendrai mes marques. Je le sais. ». Il me faudrait juste plus de temps. Mais ça, je pense que ce soit dans celui-ci ou dans un autre, ce serait pareil. C’était quand même pas mon appartement originel. Un chalet dans les Alpes? J’étais plutôt nulle en géographie. Je pense que je ne savais pas où ça se situait réellement. Enfin, je savais que c’était en Europe quoi. C’est déjà bien, non? De la neige? Je n’en avais jamais vue. Ici, il faisait plein soleil presque constamment. Ou alors, il neigeait deux ou trois flocons. Il me faisait rêver. J’avais fermé les yeux quelques instants, imaginant ce paysage comme celui d’une carte postale. Je souris. « Je n’ai jamais skié! Tu sais, toi? ». Bien sûr qu’il sait skier, quelle question. Il devait même certainement avoir le plus haut niveau et faire des pistes noires. Je me promis de faire découvrir tout cela à mes enfants plus tard. Si j’en avais la possibilité, bien entendu. Il allait faire des efforts sur le travail à amener à la maison. Mais cela ne me convenait pas. Vraiment. Mon travail est mon tout. Et je comprenais que ce soit de même pour lui. Mais ce n’est pas cela que je voulais maintenant. Je voulais avoir une vraie relation de couple. Je ne voulais pas que l’on s’enferme chacun dans son travail. Il y avait autre chose maintenant : nous. C’était devenu très important pour moi en quelques jours. Je voulais travailler moins que ce que je faisais auparavant. Je voulais découvrir de nouvelles choses, apprendre à vivre ensemble. Et ne pas simplement se croiser au détour d’un café un jour sur deux. Pour moi, la vie de couple, c’était autre chose. C’était du partage. Passer des moments ensemble en regardant un film à la télévision ou simplement en faisant la vaisselle tous les deux. Mais avait-il déjà fait la vaisselle une fois dans sa vie? Ma vie ne devait plus se résumer à l’hôpital. Il était temps que je passe à autre chose. Que j’arrête de subir ma vie. Il fallait que j’aille de l’avant. Je n’étais plus seule maintenant. « Tu fais comme tu veux. ». Ca, c’était la réponse bateau des femmes. Je n’avais pas envie de me battre. Pas maintenant. Il ne semblait pas comprendre ma façon de voir les choses. Tant pis pour lui. J’allais certainement devoir faire autant d’heures qu’avant voire plus… « Oui, on verra. ». Je m’étais fermée à la conversation. Ca n’allait pas dans le sens que je souhaitais. Ca m’énervait au plus haut point. Les efforts ne pouvaient pas uniquement venir de ma part. Il ne pouvait tout décider parce qu’il avait l’argent. Je voulais continuer de vivre simplement, avec le strict nécessaire. Nous avions parlé des enfants. De moi-même, je décidais de ne pas répondre à son pourquoi. Finalement, pourquoi j’avais besoin de le lui dire? Je pouvais surmonter tout cela seule, comme une grande fille. Il n’allait peut-être pas s’en rendre compte en même temps. « J’aimerai avoir deux ou trois enfants. Tout dépendra du temps que l’on mettra à se décider. Je n’en veux plus après 40 ans. Cela pose beaucoup trop de problèmes médicaux. ». Et je m’y connaissais en médical. Les meubles… Un autre débat. Il ne semblait pas connaître la grande enseigne bien connue. Je n’en revenais pas. Tout le monde la connaissait! Mes meubles dans mon appartement, ils venaient tous de là. Ils avaient quinze ans et étaient encore dans un bon état! Je souris doucement. « Je pense que l’on ira faire un tour dans l’enseigne dont je te parle. Tu verras, c’est très chouette comme magasin. Et on y mange de bonnes boulettes! ». Je ris intérieurement. Qu’est-ce que j’aimerai voir sa tête en entrant dans le restaurant. Il ne devait tellement pas y être habitué. Je ferai tout pour vivre cette scène le plus vite possible. Je voulais aussi prendre des décisions. J’en étais capable! « Oui, je sais peindre des murs. Et j’aime faire ça, ça me détend. ». Il voulait encore payer quelqu’un pour qu’on le fasse à sa place. Je voulais faire des choses par moi-même. Je ne voulais pas me faire servir. Il fallait que je sois active. Rester à rien faire, non merci! Je voulais vivre, tout simplement. « Laisse-moi peindre, tu verras, ce sera même mieux fait que si quelqu’un vient le faire. Ca m’occupera pendant que tu bosses les soirées. ». J’avais compris que je les passerai bien souvent toute seule. Ce n’était pas pour m’asseoir dans le canapé et attendre que le temps passe. Je pouvais aussi être directive si cela le devait! Nate récapitulait tout ce que l’on souhaitait pour le penthouse de nos rêves. « Pas de piscine. Quatre chambres. ». Une pour chacune de nos futurs enfants. « Un coin à moi même minuscule, près de la fenêtre pour que je puisse contempler le paysage. ». Je ne voyais rien d’autre comme ça. Cela me semblait bien. Comme je m’en doutais, Nate n’approuvait pas ma solution. Pourtant, j’avais essayé un compromis. Mais lui, il ne voulais pas de compromis. Il voulait décider tout seul. Je n’étais pas d’accord. « Non, Nate. Je ne veux pas qu’il y ait mon nom sur l’acte de vente. C’est tout! Et je te verserai une somme tous les mois. Soit tu décides de la somme avec moi, soit je la décide seule. ». J’insistais et je me fâchais. Il devait se rendre compte que je ne changerai pas d’avis là-dessus. « Tu ne dois pas prendre ça comme le fait que je te paie mais comme le fait que je participe aux frais du ménage. Je travaille, je participe. Si je n’avais pas rentrées financières, ce ne serait pas la même chose. Mais là, j’en ai. Donc, je participe. ». J’avais été sèche. Il devait comprendre quelle était ma position. « Et j’ai dit pas de femme de ménage! Je vais m’en occuper. Je sais le faire. Et ça m’occupera quand tu seras occupé de bosser. ». Une fois que j’aurai fini de peindre, bien entendu. Tant que mes mains étaient occupées, mon esprit aussi… M’acheter une voiture maintenant. Tant pis, j’allais mentir. « Impossible, je n’ai pas le permis! ». Je lui avais souri. Je pourrai au moins être tranquille sur ce point-là, non? « Donc, le bus, c’est parfait! ». J’étais fière de moi sur ce coup-là!
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Nathaniel McMillen
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptySam 30 Mai - 10:42

C’était quoi cette réponse ? Je préférais encore qu’elle insiste plutôt que qu’elle me dise quelque chose ainsi. « Mais qu’est-ce que tu racontes, Lyn ? Tu n’es pas une femme parmi tant d’autres ! Dans ma vie, il n’y a que toi. C’est juste que je ne pense pas que tu sois prête à entendre cette information, c’est tout. Pas parce qu’on vient à peine de se rencontrer, mais parce que je te connais et je sais que ma réponse de na pas te plaire. » Elle avait quitté ce monde pour une bonne raison, et elle acceptait d’y revenir pour moi. Mais elle ne se rendait pas compte que je possédais vraiment beaucoup. Et je voulais encore la laisser dans l’ignorance, j’avais peur que quelque chose soit rompu lorsqu’elle saurait. Je savais qu’elle ferait semblant que ce n’est rien. Mais ce n’était pas rien. « Tu penses que j’ai plus, autant ou moins d’argent que tes parents ? » On allait commencer par là, je voulais d’abord essayer d’estimer ce qu’elle pensait pour voir si elle allait vraiment tomber de haut. Même si je n’étais déjà pas certain qu’elle sache vraiment tout ce que ses parent avaient non plus. Sa réponse me donnerait quand même une indication. « Et je t’interdis de dire encore une fois que tu es une femme parmi tant d’autres. Tu me fais confiance, non ? Tu sais bien que tu es la seule et l'unique. » Non mais ! Elle avait probablement juste employé cette stratégie parce qu’elle était énervée que je ne lui réponde pas clairement, mais ce n’était pas une bonne idée. Lyn acceptait de vivre dans ce penthouse pour moi, mais j’avais compris qu’il ne répondait pas entièrement à ses attentes en matière de logement. J’étais touché par le fait qu’elle était prête à sacrifier autant pour moi. « Je me sens bien dans ce penthouse, mais je veux qu’on trouve tous les deux notre bonheur. Donc ne t’inquiète pas, on va chercher un autre et on trouvera. » Je payerai le prix plein pour les recherches pour trouver rapidement quelque chose qui correspond parfaitement à nos critères. J’étais persuadé que ça devait être sur le marché. « D’ailleurs, je te montrerai toutes les propositions que je reçois des agences et tu n’auras qu’à choisir les penthouses qu’on ira visiter, les prochaines fois. » Ou la prochaine fois… Peut-être qu’on trouverait rapidement. Je l’espérais en tout cas, j’avais hâte de m’installer officiellement avec elle. Lyn n’avait jamais skié, ça ne m’étonnait pas vraiment vu son rythme de vie. « Oui, je sais skier. Je t’y emmènerai et je t’apprendrai à skier si tu veux. Tu vas adorer. » Les premiers jours seraient forcément un peu compliqués puisqu’elle passerait probablement plus de temps dans la neige que sur ses skis mais on était tous passé par là. Après, c’est merveilleux. Cette sensation de glisser sur les pistes, l’adrénaline et puis dîner dans les meilleurs restaurants au milieu des pistes, discuter sur les télésièges, profiter d’un sauna après une longue journée sur les pistes. Ca me manquait beaucoup. Faire toutes ces activités en compagnie de Lyn serait encore plus inoubliable. J’avais bien remarqué que ça ne lui plaisait pas beaucoup que je lui dise que je devais travailler autant. « Je ne fais pas ce que je veux, je fais ce que je dois. Si je faisais ce que je voulais, tu comprends bien que je resterais avec toi des journées entières sans sortir. » Je devais vraiment connaître ses limites. « Mais j’insiste, j’aimerais que tu me dises si je travaille trop. Je vois bien que ça ne te convient pas. Je te promets que je vais faire des efforts, d’accord ? » C’était vraiment difficile pour moi. L’entreprise, c’était mon bébé. Elle ne m’avait jamais laissé tomber. J’avais posé un doigt en dessous de son menton pour qu’elle me regarde et qu’elle voit surtout que j’étais sincère, que je comptais vraiment faire des efforts. « Tu es ma priorité. » Il allait falloir qu’elle garde bien ça en tête. Alors, tout irait bien. Je comprenais qu’elle ne voulait plus d’enfants après 40 ans. Et je me serais bien contenté d’un seul enfant, mais je savais pourquoi elle en voulait plusieurs et ça ne me posait pas réellement problème. « Ah mais c’est tout décidé. On s’y met quand tu veux. » Je lui avais souri pour faire comme si je la taquinais, mais en réalité, j’étais très sérieux. Je voulais un enfant avec elle et quand je voulais quelque chose, je n’avais pas besoin de réfléchir trop longtemps. J’étais décidé. Donc que ce soit maintenant ou dans un an, ça ne changeait rien, alors autant s’y mettre. Elle voulait absolument m’emmener dans son magasin suédois. « Je ne comprends pas vraiment comment on peut manger dans un magasin de meubles. Mais très bien, on pourra aller y faire un tour. » Si ça lui tenait vraiment à cœur, je pouvais le faire. Ce ne serait pas pire que son magasin de vêtements, si ? J’avais un peu peur maintenant. Chaque chose en son temps, je verrais quand on y sera. « Pour la peinture, c’est d’accord, je te laisse le faire. Je ne comprends pas comment on peut aimer faire ça. Tu n’as pas peur de te salir ? » Je ne doutais pas en ses capacités, elle était douée dans tout ce qu’elle entreprenait. Mais si elle aimait réellement ça, je ne voyais pas de raison de ne pas la laisser faire. Comment ça elle ne voulait pas de piscine ? Bon, d’accord. Et voilà que finalement elle voulait plus de chambres maintenant ? Ce n’est pas moi qui allais m’y opposer. Une chambre pour chacun de nos enfants. Je souris parce que je savais très bien que c’est ce qu’elle avait pensé. « C’est noté. Pas de piscine, quatre chambres et un coin pour toi. J’enverrai l’e-mail quand on sera descendu. Tu peux t’attendre à trouver ton penthouse de rêve dans quelques jours au plus tard. » Je n’en avais aucun doute. J’enverrais à plusieurs agences et elles avaient l’habitude de se plier en quatre pour moi. Cette demande ne ferait pas exception. C’était toujours la compétition pour l’agence qui me rappellerait en premier, elles savaient que quand je voulais quelque chose, je n’avais aucune limite financière pour l’avoir. Lyn s’était fâchée parce que je ne voulais pas de son argent. Je savais qu’il ne s’agissait pas uniquement de ça, c’était pour montrer qu’elle savait participer aux frais, mais c'était aussi symbolique. Elle ne voulait pas dépendre de moi. Je n’aimais pas quand elle se fâchait, mais je n’étais toujours pas d’accord avec elle et je n’étais pas prêt à céder parce qu’elle était en colère. « Je ne suis pas d’accord. Je veux que ton nom figure sur l’acte de vente. Pourquoi refuses-tu aussi catégoriquement ? Je ne vois pas ce qui te dérange ! Ce bien, il sera à nous deux. » Peu importe qu’elle paye la moitié ou pas, je n’en avais rien à faire. On vivrait tous les deux dedans, il serait à nous. Pas à moi seul. « Oui ça va, tu n’as qu’à me verser un dollar symbolique alors. » Ca non plus, ça ne passerait pas. Elle allait probablement continuer le débat et un de nous deux devrait bien finir par abandonner. Mais je devais essayer de la convaincre. C’était très beau de vouloir participer aux frais du ménage, c’est juste que je n’avais pas envie. Qu’elle garde son argent. « Et je ne veux pas que tu nettoies. Tu peux peindre, faire les courses, cuisiner, mais pas nettoyer. Quand tu rentres du travail, tu n’as pas juste envie de te poser et de ne rien faire ? De profiter de ma présence, d’aller faire du shopping, de te promener. On aura tellement de choses à faire, tu ne vas pas en plus nettoyer. Et puis après, on aura les enfants et il fera sale partout souvent. Et tu es à temps plein. Je parie que même certains gens normaux engagent une femme de ménage de temps en temps. » Alors là, j’avais sorti tous mes arguments. Si elle disait encore non après ça, je ne savais pas très bien ce que je pourrais encore dire. Mais ça ne me plaisait vraiment pas qu’elle nettoie elle-même. Je n’aimais pas du tout quand elle était fâchée  et ce que je venais de lui dire allait probablement encore plus l’énerver… « Tu n’as pas le permis ? » J’avais arqué un sourcil, sceptique. « Oui, le bus c’est parfait. Mais n’oublie pas que je compte toujours venir te rechercher de temps en temps. » Voire très souvent…
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptySam 30 Mai - 13:17

Prête à entendre l’information? Je n’étais pas une petite chose fragile qu’il fallait protéger. Je savais prendre soin de moi. Je n’avais pas besoin que l’on me mette sous cloche… « Tu penses vraiment que je vais mal réagir? Je ne vais pas te quitter parce que tu as trop d’argent, Nate. Jamais je ne ferai ça. ». Je voulais savoir, je le devais. Cela me permettrait de voir à quoi je pouvais m’attendre. Je n’arrivais pas à m’imaginer l’entièreté de sa fortune personnelle. C’était impossible. « Je pense que tu possèdes bien plus que mes parents. Ils n’ont que deux propriétés. Tu en as plus que deux. Ils n’ont pas plein de voitures, tu en as une quarantaine. Je sais que tu as plus. J’aimerai juste savoir à quoi m’attendre. ». Je ne pourrai pas le voir autrement que la façon dont je le vois à présent. C’était impossible. Il était mon prince charmant, mon âme soeur. J’avais quitté ce monde parce que je n’y trouvais pas ma place. Les règles imposées étaient trop lourdes pour moi. J’avais appris que mes parents ne me désiraient pas. Que mon père n’était pas mon père. Cela avait été trop pour moi, j’avais simplement pris la fuite. Mais j’étais plus âgée maintenant. J’avais 35 ans, j’étais une femme accomplie. Je ne prenais pas mes décisions sur un coup de tête. Enfin, sauf pour le mariage de ma soeur… Je réfléchissais toujours pour trouver la meilleure solution. « Donc, j’aimerai savoir. Combien de biens tu possèdes? ». Il ne lâchait pas. Mais le soucis, c’était que moi non plus… Je faisais toujours tout ce que je pouvais pour obtenir ce dont j’avais envie. « Oui, je te fais confiance. Là, n’est pas le problème. Tu refuses de me donner une information et ça ne me convient pas. ». Je m’étais un peu énervée à nouveau. Je ne pouvais pas garder mon calme dans pareille situation. Nous ne prenions pas celui-ci, la décision était prise. Les prochains penthouses proposés me seront envoyés. « Mais s’il y en a que tu veux visiter aussi, tu me le dis. Tu t’y connais mieux que moi là-dedans. ». J’avais uniquement acheté notre appartement de trois pièces. Nous n’avions visité que celui-là à l’époque, c’était le seul dans notre budget. Les propriétaires voulaient s’en débarrasser le plus vite possible. C’était suite à leur divorce. Ils voulaient passer à autre chose. Liam et moi avions sauté sur l’occasion. Sinon, il était clair que nous aurions été incapables de le payer à cette époque-là. J’étais toujours à l’université. Il me promettait de faire des efforts quand à son travail. Moi, tant que je ne le voyais pas, je n’y croirais pas. « On verra, Nate. Je ne sais déjà pas à quoi m’attendre quant à ton boulot. Et si tu travailles même les soirées, soit je sortirai soit je prendrais plus de gardes aux urgences. Je ne vais pas rester ici à te regarder comme une imbécile, hein. ». Qu’est-ce que je pourrai bien faire? Lire? Oui, mais la lecture, c’était pas trop mon truc. Un peu, une petite heure, d’accord mais pas plus. Je pourrai bricoler deux trois trucs pour notre penthouse, réparer les choses qui ne vont pas. Mais ils ne serait pas content de me voir faire cela. Regarder la télévision? A longueur de temps, je trouvais que ça abrutissait les gens. On se met à faire des enfants quand je veux? Sérieusement? Ce n’était pas un peu tôt là? J’attendrai encore quelques mois avant d’y penser. Il fallait que je sois certaine que notre relation soit stable. Si c’était pour après se partager la garde d’un enfant, cela ne me convenait pas. Puis, je devrai certainement diminuer mon temps de travail pour s’occuper de nos enfants. Et ça, je n’étais pas encore prête. J’avais encore besoin de profiter un peu de tout ça avant d’y songer. « On y réfléchira ensemble. ». Je lui avais souri avant de l’embrasser. J’espérais qu’il comprenne que je n’était pas prête à en faire un le soir même. J’étais plutôt fertile comme femme. Tomber enceinte n’était pas un problème pour moi. C’était plutôt pour le garder… Ca, c’était plus compliqué. Bon, cela ne s’était passé qu’une seule fois. Mais quand même, j’avais peur rien qu’à l’idée que cela pourrait se passer à nouveau. Je ne le supporterai pas, je le savais. Il avait cédé sur les meubles et sur la peinture. Je pourrais le faire moi-même. J’en étais heureuse. « J’ai des vêtements pour faire ce genre de travaux, hein. Ca ne me fait pas peur. J’ai déjà peint plusieurs fois. ». Est-ce que je devais vraiment lui dire ce genre de choses? Ce n’était pas comme cela que ça fonctionnait dans son monde mais bien dans le mien. Il était normal de peindre soi-même sa maison pour l’avoir à son goût. Et puis, j’aimais poser la peinture et pouvoir voir le résultat au dur et à mesure. Laisser sécher, voir la différence avec la deuxième couche. J’y tenais vraiment. Je pouvais le faire. « Et je te promets que ce sera fait comme si c’était un professionnel! ». J’aimais m’appliquer pour ça. Je pensais à autre chose, me concentrant sur chacun de mes gestes. Le prix, les sous… Je savais que ce sujet allait venir un jour ou l’autre sur la table. Il allait d’ailleurs revenir plusieurs fois dans notre vie. Nous n’avions clairement pas la même façon de faire. « Non, Nate. Je suis incapable de me le payer. Je ne veux pas que l’on pense que je profite de toi. Ce bien, tu le paies. Je n’interviens pas dans la transaction. Et je refuse d’y voir mon nom. C’est tout. ». De toute façon, j’aurai le dernier mot. Si je ne signais pas la transaction le moment venu, mon nom ne pourrait pas s’y trouver. « Tu es sérieux? Tu penses vraiment que je vais me contenter de ça? Si on ne tombe pas d’accord, je décide du montant. Alors, soit on négocie tous les deux soit je décide. ». J’avais déjà une idée du montant en tête et je savais que cela ne lui conviendrait pas. Il essaierait de faire diminuer le prix un maximum. Nous avions alors parlé du ménage. Il lâchait sur certains points mais pas sur tout. « Mais bien sûr que je vais nettoyer. Ca m’occupe. Tu veux que je fasse quoi pendant que tu bosses alors que je suis dans un jour off? Je ne vais pas faire les magasins. J’ai assez de vêtements comme cela. On ira se promener quand tu auras fini de bosser. Je peux aussi gérer les enfants et le ménage. C’est ce qu’une femme fait. Je peux le faire. Je me connais. ». Il parlait alors des gens normaux. Mais enfin. Je ne voulais pas nous considérer comme des gens anormaux. « Je ne suis pas une femme normale. Je ferai le ménage dans notre penthouse. Je refuse que quelqu’un vienne toucher à mes affaires! ». Non mais.
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MessageSujet: Re: Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home   Mai 2020 J+2 - Penthouse | Nathaniel & Jaylinn - Home Sweet Home EmptyMer 3 Juin - 19:33

Elle ne comprenait pas, je n’avais pas peur qu’elle me quitte parce que j’étais riche. J’avais juste peur de sa réaction. Une fois que c’était dit, impossible de revenir en arrière. « Peut-être pas, mais au fond de toi, tu vas paniquer. » Et elle aurait des raisons d’être effrayée si elle savait vraiment tout ce que j’avais… « C’est un peu ironique que tu as tout abandonné dans ce monde il y a des années et puis que maintenant tu vas devoir t’y réintégrer à cause de moi. » Réintégrer n’était pas vraiment le bon mot parce que je ne l’obligerais jamais à participer à tout ce qu’elle détestait style galas et autres fêtes. Lyn n’était pas une potiche que je voulais juste avoir à côté de moi pour être accompagné, elle était bien plus que ça. « Tu sais que je respecte tout à fait ta liberté ! Je ne t’obligerai jamais à participer à un souper d’affaires ou à un gala avec moi. » J’avais besoin qu’elle l’entende et qu’elle sache à quel point j’avais de l’estime pour elle. Même si je serais absolument ravi si j’avais l’opportunité de me rendre à toutes ces fêtes avec Lyn à mon bras. J’étais déjà content que Lyn soit consciente du fait que je possédais plus que ses parents. C’était un bon début. « Écoute, je ne sais pas vraiment par cœur combien j’en ai… Je regarderai plus tard. » Ce n’était pas vrai, je connaissais pas cœur toute la liste. Mais je voulais juste gagner un peu de temps. J’espérais avoir été convaincant sinon, je savais qu’elle n’allait pas lâcher l’affaire et je finirais pas lui dire. Je ne savais pas mentir à ceux que j’aimais et je détestait garder des secrets. Donc je finirais bien par céder tôt ou tard. Non, plutôt tôt que tard en fait… Surtout si elle continuait à s’énerver. Je détestais ça. Elle s’était un peu radoucie en parlant des prochains penthouses que nous pourrions visiter. « Oui, ne te tracasse pas. Mais je sais d’office que quasi toutes les propositions que je recevrai me conviendront. Et si ce n’est pas le cas, je ne prendrai pas la peine de te les présenter. » Ce serait plus facile si je faisais déjà une pré-sélection puisque, comme elle l’avait dit, je m’y connaissais mieux qu’elle. Mon boulot allait clairement poser souci aussi. On verrait bien comment les choses se dérouleraient. « C’est compris, soit tu sors, soit tu prends plus de gardes. J’en prends bonne note. » Il allait juste falloir trouver les limites niveau travail et puis on serait bon, elle n’aurait pas réellement de raison de sortir ou de prendre plus de gardes… Manifestement Lyn n’était pas encore prête pour les enfants. Aucune pression de toute manière. Surtout que cela allait probablement donner lieu à un nouveau débat sur la façon dont nous allions les éduquer. Cela laissait à nouveau présager des concessions et des compromis. Elle m’avait embrassé pour faire passer la pilule. Je ne lui en voulais pas, je savais qu’elle en voulait donc c’était déjà un bon point. Après, j’étais prêt à attendre. « On y réfléchira ensemble, on n’est pas pressé. On a l’habitude de tout faire rapidement mais tu as raison, il faut qu’on prenne un peu notre temps aussi et qu’on profite. » Surtout qu’avec l’importance que nous accordions chacun à notre travail, on devrait trouver des solutions. Je tenais quand même à être présent pour nos enfants et ça demanderait beaucoup d’adaptations. Lyn avait l’air contente que je la laisse peindre. « J’ai hâte de voir tes talents de peintre alors. » Et de la voir avec ses vêtements spéciaux pour faire ça. Je ne lui proposais pas de l’aider, j’avais un peu de mal à m’imaginer faire ça… « Je ne doute pas que ce sera bien fait. Tout ce que tu entreprends est bien fait. » Je lui avais souri. Elle insistait à nouveau pour que son nom n’apparaisse pas sur l’acte de vente. Je devais céder, si c’est ça qu’elle voulait. Je savais très bien que je ne pourrais par la forcer à signer. J’avais soupiré avant de lui donner raison « C’est d’accord alors si tu y tiens tant, je ne mettrai pas ton nom. Mais ça m’ennuie beaucoup ! Tu seras propriétaire tout autant que moi. Et j’aimerais que ce soit officiel. Pour ce qui est du montant, on en reparlera en temps voulu. » Elle n’allait pas céder et moi non plus. Je n’aimais pas négocier avec elle, j’avais l’impression de mettre ma casquette d’homme d’affaires et je ne voulais pas la porter quand j’étais avec elle. « Pour le nettoyage, d’accord. Pour les enfants, par contre, ça aussi, on en reparlera plus tard. » Voilà, je cédais sur un point sur deux. C’était déjà pas mal. « Et si, on ira quand même bien faire les magasins de temps en temps. Je t’ai dit que j’allais te montrer à quoi ressemblait un vrai magasin donc j’y tiens. » Par son magasin bas de gamme. « Alors on est bon. » Je m’étais dirigé vers Ellen, je l’avais remerciée et je lui avais dit que j’avais envoyé le mail et que j’attendais de ses nouvelles rapidement puis Lyn et moi avions repris le chemin de la voiture. On était quand même bien sur le yacht temporairement. Heureusement que je l’avais. « Ne t’inquiète pas, je suis certain qu’on va rapidement trouver notre penthouse de rêve. » Les portes de l’ascenseur venaient de s’ouvrir. Je pris soin de ne pas ouvrir la portière de Lyn même si ce n’était pas l’envie qui manquait. Espérons que le prochain penthouse soit le bon.
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